Segments début Un dispositif éducatif Vise à produire un changement (de connaissance, de comportement, de représentation ou d'attitude), là où l'école, se centrera plutôt sur des matières et des compétences. - conçu en fonction de cet objectif. N'est pas soutenu par une "contrainte disciplinaire", comme l'école: relevant de l'éducation non formelle, doit avoir sa propre attractivité. Dans cette perspective, le média éducatif a les mêmes contraintes que la publicité. Est conçu de manière spécifique par rapport à son public. Poursuit des intérêts collectifs (larges) souvent liés à la population-destinataire des messages éducatifs, par opposition à la publicité ou à la propagande où l'intérêt premier est aussi et surtout celui de l'émetteur. Il y a, dans la communication éducative, une dominante sociale, c'est-à-dire l'idée de recherche d'optimisation au sein de l'espace social, alors que la publicité (surtout commerciale) s'applique plus à rechercher l'effet, l'acte d'achat, l'intérêt, l'adhésion. Le média éducatif serait plutôt décentrant là où la publicité recherche plutôt la centration. Le média éducatif serait plutôt argumentatif là où la publicité se voudrait plutôt persuasive. Un dispositif éducatif (2) Contient des messages visant à l'autonomie (à plus d'autonomie) du destinataire: si une relation de demande ou d’intérêt, est créée par l’éducateur chez l’éduqué, elle se doit aussi d'être rompue en fin de processus afin de laisser le destinataire orienter lui même ses attitudes et ses comportements. L’idée fondamentale est que média éducatif doit idéalement aboutir à la rupture du lien de dépendance entre éducateur et éduqué, qui permettra à au destinataire d'être plus autonome. En ce sens la notion de développement de la conscience critique est incluse dans le processus éducatif. C’est un paradoxe. Représentations, attitudes et comportements: quelques clarifications Le concept de représentation désigne la manière dont un individu ou un groupe se représente un objet (la pauvreté, l'exclusion, la justice, le Togo, une coopérative rurale, la psychanalyse, …) et mobilise, consciemment ou non, cette représentation pour penser, comprendre et s'exprimer. La représentation résulte d'une combinaison de savoirs formalisés, issus souvent des "apprentissages formels" comme ceux de l'école ou des formations spécifiques, et de savoirs dits "informels", issus de l'expérience, de l'entourage humain et des médias. Les représentations s'enracinent également dans les différentes couches de l'inconscient personnel ou collectif. Elles sont en outre souvent modulées par des facteurs affectifs d'attirance ou de répulsion. Ainsi toute action sur les représentations combine, dans des proportions variables une dimension cognitive, centrée sur des savoirs et une dimension affective, centrée sur le désir. Le concept d'attitude, désigne une virtualité d'acte. Étroitement liée aux représentations, l'attitude peut être décrite comme une propension à adopter une conduite, face à certains événements possibles. L'attitude est donc un "agir virtuel", susceptible de s'actualiser (se réaliser concrètement) ou s'inhiber lorsque survient ou non un certain événement agissant comme un déclencheur. Enfin, le comportement est un agir "actuel", c'est-à-dire en situation concrète, observable comme tel à travers les formes concrètes de son expression. La distinction entre représentation, attitudes et comportement s'impose à celui qui souhaite dépasser une attitude comportementaliste, associant à tout stimulus une réponse déterminée, comme le fait souvent la publicité. Au contraire, distinguer représentation, attitudes et comportement revient à rendre compte de la complexité des agir sociaux, de la multiplicité des sensibilités et des orientations personnelles et des facteurs environnementaux, sans pour autant nier la réalité du collectif dans les conduites individuelles. (Th. De Smedt) Le problème identifié dans l’état actuel de l’environnement est-il encore prégnant? Problème Notre public est-il réellement acteur de résolution du problème? Stratégie de résolution Identification de public(s) Ressources Sources Les outils sont-ils performants? pour connaître le public Public Etat A Domaine de l’environnement Notre connaissance du public est-elle à jour? Outils éducatifs La méthode est-elle susceptible de produire ses effets sur le public identifié? Méthode(s) de communication éducative Les changements opérés sur le public induisent-ils une modification dans le domaine de l’environnement, dans le sens de la réduction du problème initialement identifié? Les outils atteignent-ils le public visé? Audience Effets Les outils produisent-ils les effets escomptés? Changement de représentation, d’attitude, de comportement Etat B Des outils pour évaluer Recherche désespérément outils concrets Architecture d’un dispositif d’évaluation Partir des objectifs de la formation formulés en termes de résultats Avant – après Comparer pour détecter les différence : les mettre en profil Croiser avec les thématiques et les techniques de la formation Questions annexes Faut-il faire évaluer par les participants euxmêmes ? Se méfier des enquêtes de satisfaction Ne pas transformer les destinateurs en chercheur Leur permettre de s’approprier les objectifs de la formation (favorable à la rupture finale du lien éducatif) Traiter leurs réponses comme des indicateurs à interpréter Du message au comportement Rapport au plaisir, à la satisfaction Perspective (future ou passée) d’un bénéfice/gain ou crainte d’un coût/perte Valeurs pouvant être ou non à l’agenda social (questions qui à l’époque donnée ont une importance) Sentiment d’inconfort, peur de dommages (ex. casse-vitesse pour réduire la vitesse) Fantasmatique et pulsionnel Perte d’un être cher Perte de sa propre intégrité Catastrophe >< Le monde meilleur (p.ex visions politiques ou utopiques, aspirations…) Conscience morale, référence à des valeurs positives ou négatives (ex. certaines campagnes contre la faim dans le monde) Accomplissement de soi Convivialité dans l’environnement social «Gai-savoir» : sentiment d’intelligibilité du monde («Eurèka» d’Archimède) >< sentiment d’incohérence, d’obscurité, d’inintelligibilité (manque allant non vers le renoncement, mais vers la quête) Pulsion altruiste, pulsion égoïste Plaisir égocentrique Désir de reconnaissance par les autres, de notoriété Satisfaction des besoins de base («basic needs») (dormir, se nourrir, ne pas avoir froid…) Mimétisme (imitation de la posture d’autrui) Soumission à l’autorité Efficacité Segments fin