La posture du cadre dans le système éducatif
Robert SAUVAGET/IEN CCPD-Formateur Académie Bordeaux
I – Références institutionnelles :
Mission des corps d’inspection – Circulaire du 19/05/2009.
Arrêté du 30/06/2011 relatif à la définition du métier (RIME).
Préparation de la rentrée 2014 – Circulaire du 20/05/2014.
Référentiel des situations professionnelles des inspecteurs-ESEN (lié au projet de
professionnalisation).
II – Personnel d’encadrement du système éducatif
Contribuer à l’amélioration du système éducatif.
Maîtriser un ensemble de compétences et connaissances (expertise) afin de fonder leur
crédibilité professionnelle et contribuer au pilotage concerté du système, notamment
par la mise en œuvre de la politique institutionnelle.
Porteur du sens du service public, de la politique éducative et des valeurs qui la
fondent ; adopter une posture loyale et responsable.
6 domaines sont à prendre en compte :
- Représenter l’institution et agir comme un cadre du système (positionnement et
engagement).
- Développer une expertise spécifique (liée au tier) mise au service de la politique
éducative.
- Piloter dans des organisations complexes.
- Evaluer le système éducatif.
- Communiquer en situation professionnelle.
- Contribuer à la gestion des ressources humaines.
3 missions prioritaires (cf circulaire du 19/05/2009)
- Le pilotage pédagogique : maîtrise de la discipline ou de la spécialité avec évaluation
des enseignements, des écoles et établissements ; suivi des évaluations nationales et
analyse des résultats aux examens (rôle de conseil et d’impulsion).
- Le management : gestion de la ressource humaine et éducative (inspection, entretien
de carrière, formation…) avec un regard attentif à l’amélioration de la qualité
professionnelle des personnels.
- Le conseil : aux établissements, aux DASEN, au Recteur ou à ses services ;
participation à différents jurys et à des groupes d’experts.
III– Les valeurs et l’Ecole (cf JP OBIN IGEN)
D’origines diverses, liées à notre histoire, à nos traditions et leurs nombreuses influences :
la raison, le respect de la culture, le sens de l’effort ;
égalité et fraternité, sens du service public et de l’intérêt général ;
tolérance et respect de la dignité humaine ;
l’autorité comme sens de la responsabilité
l’utilité et l’efficacité (plus récentes).
La question de l’éthique, de la morale et de la déontologie chez les personnels d’encadrement
est également à interroger au regard du droit et des règlements.
La morale serait ce qui relève de conduites obligatoires qui ne se discutent pas, l’éthique
pourrait se discuter et donner lieu à délibération (choix éclairés par les principes communs et
la diversité des circonstances) :
« le droit commande et s’applique à tous, l’éthique recommande… ».
La déontologie inventorie les obligations qui incombent à un professionnel dans l’exercice de
sa tâche :
« ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui
l’exercent, les rapports entre ceux-ci, les publics et les usagers ».
La déontologie a une visée pratique, pour organiser une corporation, un groupe de
professionnel en leur donnant des repères pour décider et agir.
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