LA MALADIE THROMBO-EMBOLIQUE

publicité
La maladie thrombo-embolique
Dr Déforêt
La maladie thrombo-embolique
 Thrombus
veineuse profonde
 Embolie pulmonaire
novembre 2003
2
Thrombose veineuse profonde
Une thrombose veineuse profonde est
l’oblitération plus ou moins étendue d’une
veine par un caillot sanguin (ou thrombus)
Le réseaux veineux profond
novembre 2003
3
Facteurs favorisants les
thromboses

Rôle de la stase
 Altération pariétale
 Modifications du sang circulant.
novembre 2003
4
Constitution du thrombus
 Le
point de départ est un nid valvulaire
 un thrombus fibrino-plaquettaire
 La tête du thrombus flotte dans le courant
sanguin et peut se détacher réalisant
l’embolie pulmonaire.
novembre 2003
5
Évolution
 Migration
de l’embol.
 Diminution de la taille voire disparition par
mise en jeu de la fibrinolyse spontanée.
 Organisation en tissu fibreux.
 Re canalisation du thrombus faisant suite à
l’organisation (en 6 à 12 mois).
novembre 2003
6
Conséquences
 En
période aiguë : elles dépendent de la
taille et de la localisation du thrombus
embolie pulmonaire,
compression artérielle (thrombose veineuse
bleue).
 Ultérieurement :
varices post-thrombotiques.
l’apparition de la maladie post-thrombotique
novembre 2003
7
Facteurs de risques
 Causes
chirurgicales
 Causes obstétricales
 Causes médicales
 Causes iatrogènes .Oestroprogestatifs
 Anomalies constitutionnelles de
l’hémostase. déficits en inhibiteurs de la
coagulation.
novembre 2003
8
Thromboses veineuses
primitives. Diagnostic

Signes fonctionnels.

Douleurs du mollet, crampe pesanteur. Sensation
d’engourdissement,
de fourmillement.

Discrète fébricule.
 Signes cliniques.

novembre 2003
Signes locaux. Discrète cyanose du pied, dilatation
asymétrique des
veines superficielles, discret oedème rétro-malléolaire,
augmentation de la température locale, Diminution du
ballottement du mollet. Douleur à la palpation.
9
Examens complémentaires
 Échographie doppler veineux .
 Phlébographie
novembre 2003
veineuse rétrograde.
10
Examens biologiques
Examens systématiques
 NFS, Plaquettes, VS, ionogramme sanguin, urée,
créatinine, glycémie
 Dosage plasmatique des D-dimères
o Les D-dimères sont les produits de dégradation de la
fibrine activée par la plasmine.
Valeur prédictive négative de 100 %. : Si le résultat
est négatif, <0.5 µg/ml, il n’existe pas de processus
thrombo-embolique. Par contre un résultat positif
n’affirme pas le diagnostic, beaucoup de faux positifs.
novembre 2003
11
Autres examens
complémentaires
 Radiographie de
thorax au lit,
 ECG,
 Scintigraphie
pulmonaire de
perfusion/ventilation,
 Échocardiographie-Doppler (voir plus
loin).
novembre 2003
12
Stratégie diagnostique

D-dimères négatifs : pas de thrombose veineuse.
D-dimères sont positifs forte suspicion clinique,
Echographie-doppler veineux.
L’échographie confirme le diagnostic. rechercher
une embolie pulmonaire,
faire de façon systématique : GDS, RP, ECG.
Si l’échographie Doppler est négatif, et qu’il existe une
forte suspicion de thrombose veineuse, faire une
phlébographie des membres inférieurs.
novembre 2003
13
Évolution
Elle est favorable sous traitement bien conduit en
quelques jours
novembre 2003
14
Complications
 Dans
l’immédiat : Embolie Pulmonaire.
Extension de la thrombose
Récidives de thrombus.
Thrombopénie à l’héparine.
 Ultérieurement Maladie post-thrombotique.
novembre 2003
15
Embolie pulmonaire
Oblitération brutale (totale ou partielle) du
tronc de l’artère pulmonaire ou d’une de ses
branches par un corps étranger circulant, le
plus souvent caillot fibrino-cruorique, dont
le point de départ habituel est une
thrombose veineuse des membres inférieurs.
novembre 2003
16
Épidémiologie
50 à 100 000 cas par an, dont 10 000 décès
annuels, 10 % à la première heure.
novembre 2003
17
Physiopathologie
 La
migration du thrombus périphérique
dans les artères pulmonaires provoque des
perturbations respiratoires et circulatoires.
 Conséquences respiratoires
Addition d’un large espace mort alvéolaire =
zones ventilées non perfusées.
 Conséquences
cardiaques. HTAP. choc
cardiogénique.
novembre 2003
18
Diagnostic d’une embolie
pulmonaire non grave

Dans un contexte évocateur : thrombose veineuse
profonde.
Caractère brutal. Douleurs à type de point de coté.
Dyspnée, angoisse, Toux sèche, hémoptysie.
Mais aucun signe n’est évocateur.
La présence de ces signes cliniques aspécifiques,
mais survenant dans un contexte évocateur, doit
faire évoquer le diagnostic d’embolie pulmonaire
et rechercher les conséquences.
novembre 2003
19
Examen clinique
Signes de retentissement sur le Cœur droit.
Précoces et fugaces. Tachycardie régulière.
Présence d’une Hépatomégalie, d’une turgescence
des jugulaires. TA normale en générale.
 Examen pleuro-pulmonaire généralement normal.
 Recherche d’une thrombose veineuse profonde
des membres inférieurs

novembre 2003
20
Examens complémentaires
Trois examens systématiques
ECG : tachycardie ; signes de cœur droit ( BBD,
S1Q3, Ondes T négatives en V1,V2,V3,V4.)
 Radiographie pulmonaire au lit : normale souvent,
surélévation d’une coupole diaphragmatique,
épanchement pleural, atélectasies. Plus
tardivement image de l’infarctus pulmonaire.
 GDS, hypoxie Bilan biologique standard, dosage
des D-dimères.

novembre 2003
21
Stratégie diagnostique.






Suspicion d’embolie pulmonairedosage des DD,
si négatif  stop
Si DD positifs  Échographie veineuse des
membres inférieurs si+ EP
Si écho – et forte probabilité clinique 
Angioscanner  si – stop
Si scanner+ EP
Scanner Douteuxscintigraphie
Voir angiographie pulmonaire
novembre 2003
22
Scintigraphie pulmonaire
ventilation/perfusion.

scintigraphie de perfusion,
 Une image lacunaire. Reflète une région non perfusée.
Une scintigraphie de perfusion normale élimine le
diagnostic.
 Scintigraphie de ventilation.
 utile pour la superposition ventilation/perfusion. En
montrant des segments pulmonaires normalement
ventilés et non perfusés, permet de retenir le diagnostic
d’embolie pulmonaire avec une haute probabilité.
 Limites : beaucoup de faux positifs, si maladie
pulmonaire sous-jacente.
novembre 2003
23
Angiographie pulmonaire.
Examen de référence. Injection sélective des
artères pulmonaires droite et gauche, et
branches lobaires, avec du produit de
contraste, par montée d’une sonde « queue
de cochon » par la veine fémorale.
Utilisation de l’index de Miller. (schéma).
De moins en mois réalisé.
novembre 2003
24
Scanner thoracique hélicoïdal
à balayage spiralé.

Il tend à remplacer l’angiographie pulmonaire. Car
il s’agit d’une exploration non invasive, de courte
durée. Injection d’un produit de contraste iodé.
Acquisition scannographique de tout ou partie du
volume thoracique en une seule apnée inspiratoire.
Visualisation des artères pulmonaires et
segmentaires.
novembre 2003
25
Échocardiographie-Doppler.
 Retentissement
de l’embolie pulmonaire sur
le cœur droit.
novembre 2003
26
Évolution
 Évolution favorable sous
traitement bien
conduit.
 Récidives
 Thrombopénie à l’héparine.
 Cœur pulmonaire post-embolique : rare,
insuffisance cardiaque droite.
novembre 2003
27
Embolie pulmonaire grave
 Syncope, lipothymie,
Signes de cœur
pulmonaire aigu, Hypoxie sévère, état de
choc.
Plus de 50 %du lit pulmonaire est amputé.
novembre 2003
28
Traitement
novembre 2003
29
Embolie pulmonaire non
grave et thrombose veineuse
profonde prise en charge
thérapeutique identique .
Hospitalisation.
lit strict les 48 premières Heures
bas de contention.
Traitement anti-coagulant. minimum de 6 mois.
novembre 2003
30
Traitement anti-coagulant
 Héparine
non fractionnée
Voie veineuse et sous cutanée.
Surveillance TCA. Temps de céphaline activée.
 Héparine
de bas poids moléculaire
 AVK
novembre 2003
31
Embolie pulmonaire grave
 Hospitalisation en
USIC.
 Traitement thrombolytique
 si CI à la thrombolyse, embolectomie sous
circulation extracorporelle.
novembre 2003
32
Interruption partielle de la
veine cave.
 si
CI au traitement anti-coagulant.
 Si récidive de thrombose malgré un
traitement anti-coagulant bien conduit.
novembre 2003
33
Téléchargement