Notions / Concepts / Prise de vue
L’ataraxie dans l’épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme.
A. Epicurisme / l’art de jouir : « Jouir le plus possible en désirant le moins possible »
•Si « Le plaisir est le principe de tout bien » (hédonisme), « Le bonheur est le
souverain bien » (eudémonisme)
•Chez Epicure, l’ataraxie (l’absence de tourment psychique) et l’absence de
douleur corporelle (aponia) constituent les « plaisirs statiques » par opposition aux
«plaisirs mobiles » (joie, gaieté, et plaisirs corporels).
•Pour Epicure , les plaisirs statiques sont le summum du plaisir, qui est lui
même la fin ultime. C’est dire l’importance de l'ascétisme dans l’épicurisme.
B. Stoïcisme / l’art de vouloir : « Il ne faut désirer que ce qui dépend de nous »
• Le stoïque n’espère pas ; il agit sur ce qui dépend de lui.
• Alors que dans l’épicurisme, le bonheur engendre la vertu, dans le stoïcisme, c’est la
vertu qui engendre le bonheur.
•Chez Epictète, l’ataraxie apparait comme le complément de l’apatheia, (l’apathie),
l’absence de passion.
• Si l’apathie chez les stoïciens n’était pas une faiblesse mais une vertu, c’est qu’ils
croyaient au courage davantage qu’aux passions, et n’avaient pas besoin, pour agir,
de se laisser emporter par elles.
Pour l’épicurisme, l’ataraxie c’est le plaisir en repos de l’âme.
Pour le stoïcisme, l’ataraxie c’est le bonheur en acte.