Troubles de comportement

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S. Monney Magnin
E. Badoud Grandjean
Critères DSM (2002)
 Troubles de l’attention /hyperactivité/ DSMI-V
 Troubles oppositionnels avec provocation
 Troubles de conduites
2
L’hyperactivité
L’enfant :
Remue souvent les mains, les pieds, se tortille sur sa chaise
Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il devrait
rester assis
Souvent court ou grimpe partout (dans des situations peu adéquates)
A du mal à se tenir tranquille dans des jeux ou loisirs
Est souvent sur la brèche ou agit comme s’il était monté sur ressort
Parle souvent trop
L’impulsivité
Impulsivité verbale
Impulsivité motrice
Impulsivité sociale
L’inattention
L’enfant :
Ne fait pas attention aux détails, ,étourderie dans le travail
scolaire et autres activités
A du mal à soutenir son attention dans le travail ou les jeux
Semble ne pas écouter quand on lui parle personnellement
Ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener
à terme son travail ou autre
Organise mal ses travaux ou activités
Travaille à contre-coeur lors d’une tâche avec effort mental
soutenu
Perd les objets nécessaires à son travail
Se laisse distraire par des stimulis extérieurs souvent
A des oublis fréquents
Troubles oppositionnels avec
provocation
L’enfant :
Se met en colère subitement
Conteste et argumente sur les propos de l’adulte
S’oppose aux demandes et aux règles
Fait souvent exprès pour déranger les autres
Souvent blâme autrui de ses erreurs et
comportements
Est susceptible ou vite agacé par les autres
Est souvent fâché ou rancunier
Est souvent malveillant ou vindicatif
Troubles des conduites
L’enfant :
Vol, sans affrontement avec la victime
Fugue nocturne (2) ou 1 sans retour
Mensonge fréquent
A délibérément mis le feu
Fait souvent l’école buissonnière
A pénétré de force dans une maison, voiture
A délibérément détruit le bien d’autrui
A été physiquement cruel avec les animaux
A contraint quelqu’un a avoir des rapports sexuels
A utilisé une arme dans plus d’une bagarre
Commence souvent les bagarres
Vol avec affrontement
A été physiquement cruel envers les personnes
Commentaires
 La perturbation entraîne des effets significatifs au niveau social,
scolaire et milieu de vie
8
Troubles de comportement
Définition:
L’élève qui présente des troubles du comportement est
celui dont les forces d’apprentissage et d’adaptation
sociale sont largement dépassées par les exigences de
l’école.
Cependant il ne suffit pas que ces comportements violent
les attentes des adultes, encore faut-il qu’ils rendent
réellement l’élève incapable de bénéficier de
l’enseignement donné ou de participer à la vie collective
de l’école
9
Eléments à observer chez un enfant
qui présente des troubles de
comportement
 Comportement envers autrui
 Comportement dans le contexte classe
 Attitude générale
 Tempérament de l’élève
10
Troubles du comportement : acte
de communication
 1. Première étape
• Mener une analyse fonctionnelle du trouble
 2. Deuxième étape
• Apprendre à l'enfant un autre moyen lui permettant de
communiquer ce qu'il veut dire.
 Remarque :
• Un comportement peut avoir plusieurs fonctions
• Plus l'enfant présente des déficiences, plus son répertoire de
comportements est limité.
• Un trouble peut ne pas avoir de fonction claire, précise
• Un enfant peut commencer une crise dans une situation qui n’a
pas posé problème auparavant (très difficile d'identifier la cause
du trouble)
Fonctions des troubles du
comportement
1. Sommes- nous certains que les comportements indésirables » sont
dénués de sens?
2. Peeters a dressé une liste (non exhaustive) des intentions et des
fonctions de ces conduites.
 Le plaisir
 Répondre à un besoin irrépressible
 Éviter les échecs, se défendre contre ce qui est difficile
 Apprendre le monde à sa manière
 Rassembler les faits
 Une réaction au stress
 Impulsion d'exploration associée à un âge mental donné
 Créer le prévisible
 Avoir une fonction de communication
 Se préparer pour la prochaine étape
 Échapper à des situations difficiles
Troubles du comportement
1. Quels troubles?
 - l'automutilation
 - l'agressivité
 - le comportement destructeur
 - la persévération (sur objets ou verbale: questions)
 - les comportements déficitaires: impulsivité, éviter tout contact
physique, attention très brève, non acceptation d'un changement de
routine, comportements- défis.
2. Deux écoles
 - Contrôle,
 - Compréhension des causes et apprentissage des conduites
alternatives.
Pourquoi changer un
comportement
 "Faut- il changer ce comportement"?

"Est- ce le bon moment ou bien dois- je tout d'abord apprendre
l'enfant quelque chose d'autre"?

Critères permettant de décider quand comportement doit être
modifié
Danger
Interférence
Restriction
Inconvénients intolérables pour les autres
Destruction
Dérangements extrêmes sur le plan social
à
Changer le comportement
1. Les élèves ne changeront pas leur comportement uniquement
à partir de l'exhortation.
2. Ils ont besoin de conséquences positives pour soutenir leurs
changements.
3. La punition n'est efficace qu'à court terme.
4. Une approche bien plus adaptée consiste à prévenir le trouble
et en même temps à renforcer fortement le comportement
alternatif.
5. Certains élèves présentent un trouble juste parce que les
effets sont prévisibles.
6. Importance capitale de comprendre la fonction que le trouble
remplit pour l'enfant.
Raisons de l’intervention
L’intervention vise plusieurs buts tels que réduire l’intensité du
comportement perturbateur, maîtriser l’élève et lui enseigner des
comportements de substitution.
Il faut garder à l’esprit que l’intervention a pour but ultime le
développement optimal de l’enfant au niveau cognitif et social.
Aménagement du milieu scolaire
Les troubles du comportement sont en interaction constante avec le
milieu de vie.
Le milieu de vie est composé de l’organisation au quotidien, que ce
soit dans un cadre spatial ou temporel.
L’enfant a besoin d’une structure qui possède les caractéristiques
suivantes : de l’ordre, de la régularité, des règles simples et claires.
Il a besoin de savoir et de comprendre ce qui se passe autour de lui
Il a un grand besoin d’anticipation.
Les routines
Sécurité physique et psychologique à l’école
Parfois, l’environnement peut empêcher certaines acquisitions. Le
seul moyen d’y remédier est de modifier l’environnement.
Le stress
Définition
 Le stress = réaction émotionnelle intense qui signale une
menace.
 Le stress surgit lorsque l’équipement maturatif de
l’individu ne peut répondre à une situation vécue comme
menaçante.
 Peur et sentiment d’impuissance seraient liés à leur
attachement aux «normes rassurantes ».
 Face à un changement : tendance à PA.
 Les manifestations du stress : fuite, retrait, cris,
agressivité, actions répétitives difficiles à arrêter, divers
troubles du comportement.
Définition du stress
ECART
entre
Exigences du milieu
Compétences
premettant de les
traiter
Cycle du stress
Pass.à l’acte
Vent.émotions
refus
questions
Etat d’équilibre
intimidation
intensification
activation
récupération
réaction
tension
tension
stabilisation
Sources du stress
L’enfant B/R
Sources de
stress
Effets du stress
Effets provoqués par les situations stressantes
Restriction du champ cognitif
Activation des domaines
physiologiques et affectif
Diminution des
compétences sociales
Cadre général du stress
Evenement
Demandes sociales
Compétences permettant
Distance entre
de les traiter
non
Equilibre
1er système d’évaluation
oui
Activation du système
biologique et mise en route
du 2ème système
R<D
Stress incontrôlable
R>D
Résolution de
problème
2ème syst.d’évaluation
Stress cadre général
Besoins de:
enfant
environnement
intervenant
Equilibre
Situation
problème
Retour
au
calme
Ressources de
enfant
environnement
intervenant
Compétences
Compétences à actualiser
Compétences
affectives
Compétences
Exigences du
interperson.
milieu
Compétences
instrument.
Faire face
Manières de faire face
De manière
sociale
Exigences
De manière
du
antisociale
milieu
De manière
associale
Possibilité d’intervention
 Avant
pendant
Tenir compte des
besoins de la personne
à toutes les phases
Apprendre à découvrir
le champ d’action
après
Apprendre à la
personne à anticiper
les conséquences et
prévenir les
événements en chaine
Créer les conditions
d’apprentissage
favorables à la
confrontation
Problème souvent avancé comme
trouble du comportement
29
Comment favoriser l'estime
de soi ?
 Voici quelques trucs pour favoriser chez l ’enfant
l ’estime de soi.
 Il est important d’intégrer à notre pédagogie du
renforcement positif et en particulier chez l’élève
insécure ou en manque de confiance.
L'estime de soi, la sécurité
 Sentiment de sécurité physique
 Sécurité extérieure /espace, temps, prévisibilité,application des
règles claires et concrètes,cohérentes et conséquentes
 Sentiment de sécurité psychologique:
 Sécurité intérieure (confiance)




Quand
il peut résoudre des conflits ou des difficultés
Il peut répondre aux attentes réalistes des adultes
Il a l'assurance que sa fierté ne sera pas blessée (pairs ou
enseignants)
Commentaires
 Si l'élève vit un sentiment d'insécurité il sera porté à
adopter un comportement défensif pour prévenir
des agressions verbales ou physiques.
 Ce sentiment l'empêche d'être disponible aux
apprentissages et de vivre de saines relations avec
son entourage
Sentiment d'identité
 Il faut se connaître avant de se reconnaître (estime de soi)
• Le sentiment d'identité se définit par une perception des
différences . C'est ce qui donne à chacun un caractère unique.
• L'identité se forme par l'acceptation de ses différences qui
permet à l'enfant de dégager un sentiment de valeur personnelle
et de fierté.
• Les difficultés et faiblesse deviennent alors autant de défis à
relever.
Sentiment de détermination
 Toute personne doit avoir des rêves, des buts pour
pouvoir espérer.
 L'élève devrait pouvoir poursuivre des buts réalistes,c-à-d- conformes à
ses capacités
 Doit être conscient que ce but n'est pas magique mais comme une
conséquence logique de stratégies, d'efforts et de moyens efficaces.
 Il peut ainsi apprendre à planifier des stratégies, à fournir des efforts, à
s'autoévaluer à 'ajuster ses stratégies en fonction des objectifs visés.
 Il saura enfin mieux planifier les étapes, accepter et comprendre ses
erreurs . Ainsi, il assouplit sa pensée, intègre davantage d'habiletés et
de connaissances.
Sentiment de compétence
 Ce sentiment ne se développe que si les activités proposées sont des
défis à la mesure de l'élève motivants et qui l'incitent à être
autonome et qui lui font vivre des situations de succès dans ses
apprentissages.
 Ce sentiment ne se manifeste que lorsque l'élève a la certitude qu'il
peut relever le défi et réaliser des apprentissages moyennant des
stratégies et des démarches efficaces qu'il s'est appropriées.
 Il prend alors un pouvoir personnel actif sur ses apprentissages et
ses succès.
Sentiment de compétence
 Aider les élèves à faire des choix et à prendre des
décisions
 Fournir de l'encouragement et du support
 Aider les élèves à s'autoévaluer
 Reconnaître les efforts, les succès et les récompenser
Indices d'insuffisance de
compétence










Dépendance à l'adulte
Peur de prendre des risques
Difficulté à prendre des décisions
Avoir constamment besoin d'encouragements
S'inquiéter
Croire que la chance détermine le succès
Etre cynique face à son avenir
N'avoir pas d'espoir de progresser
Penser que ses résultats dépendent de la perception de l'enseignant
Penser qu'il est inutile d'essayer
Sentiment d'appartenance
 Appartenir à un groupe, s'associer, avoir un
réseau relationnel permet à l'enfant d'avoir une
« niche sociale » à laquelle il s'identifie
 Il permet à l'enfant d'adopter un rôle et de
prendre des responsabilités qui contibuent au
bon fonctionnement du groupe.
Quelques considérations
 Concernant la prise en charge des élèves avec trouble du





comportement
Repérer et identifier les comportements dérangeants
Choisir les aménagements que nous souhaitons mettre
en place pour modifier le comportement
Mettre en place l'aménagement
Évaluer l'efficacité et envisager la suite...
Parallèlement il semble important:
 D'évaluer l'intégration sociale de l'enfant jugé
indiscipliné
 D'identifier la structure de la classe et d'observer le
fonctionnement du groupe et des sous groupes
 D'évaluer les formes de gestion que l'on a choisi
Suite
 L'évaluation initiale nous permettra donc d'enrichir
nos gestions de prévention, d'organisation et de
réaction pour améliorer notre intervention auprès de
nos élèves.
 Nous saurons gérer une crise réellement et
efficacement que lorsque nous saurons la
déclencher...
Comment intervenir
 Il est nécessaire de déterminer les circonstances dans
lesquelles les comportements inacceptables apparaissent.
 Les
interventions
comportement.
visent
à
réduire
les
troubles
du
 L’intervention vise plusieurs buts tels que réduire l’intensité du
comportement perturbateur, maîtriser l’élève et enseigner à
l’élève des comportements de substitution.
 L’intervention a pour but ultime le développement optimal de
l’enfant au niveau cognitif et social.
 Elle cherche à rendre l’environnement sûr et prévisible pour
l’enfant.
Quelques principes de base
Deux approches seulement se révèlent efficaces à
long terme en matière de traitement des troubles:
1. changer les conditions du milieu qui entraînent un
trouble;
2. empêcher l'enfant de présenter le trouble dans une
situation et lui apprendre à faire quelque chose
d'autre
Pistes
 Nécessité de favoriser l’anticipation pour
offrir un sentiment de sécurité à l’enfant.
 Ceci implique :
1. Structuration de l’espace
2. Structuration du temps
3. Structuration des activités
Evaluation fonctionnelle : définition
 Un processus de recueil d’information dont les
objectifs sont les suivants :
 Décrire clairement les comportements
 Identifier les situations qui prédisent le comportement
 Reconnaître les conséquences qui maintiennent les
comportements (fonction du comportement)
 Emettre des hypothèses
 Recueillir des données d’observation directe qui
valident ces hypothèses
Raisons d'un plan de Support
Positif au Comportement
 SYNTHESE DES INFORMATIONS ISSUES DE L’EVALUATION
FONCTIONNELLE
 Evénements contextuels
 Antécédents
 Comportement- problème
 Conséquences
 Comportements désirés ou attendus
 Comportement alternatif envisagé
 (nouvelle compétence en remplacement du comportement-défi)
47
Raisons d'un plan de Support
Positif au Comportement
 Habitudes et activités journalières
 INFORMATIONS SUR LES INTERVENTIONS







GÉNÉRALES ET SPÉCIFIQUES
STRATÉGIES SPÉCIFIQUES DE SUPPORT POSITIF
AU COMPORTEMENT
Interventions sur les événements contextuels
Interventions sur les antécédents
Apprentissage de nouvelles compétences
Interventions sur les conséquences
Plan de prévention des crises
Collecte des données et évaluation
48
Observation
évaluation
des
comportements défis E. Willaye
Evaluation fonctionnelle abrégée
Evaluation fonctionnelle approfondie
 Planification de la mise en place





Plans Fonctionnels
Plan de Support Positif au Comportement (ou plan
d’intervention)
Plan d’Evaluation de la Mise en place
Evaluation de la satisfaction
Evaluation de l'adéquation au contexte
49
Méthodes de recueil
d’informations
L’entretien
 Avec la personne présentant des comportements
problématiques si possible et avec les différents
intervenants
 Permet de regrouper les différents intervenants ainsi
que leurs observations
L’observation directe
 Observation méthodique des activités habituelles
 L’observateur indique le moment où apparaît le
comportement, les antécédents et les renforcements
Plan fonctionnel
 Planification de la mise en place
Noter les étapes pour la mise en place du plan de support
positif au comportement. Réaliser un calendrier de ces
étapes et l’utiliser comme un guide de collaboration pour
l’équipe. On modifie les en-têtes d’étapes en fonction des
caractéristiques de la situation individuelle et de l’équipe.
 Tâches
 Responsables
 Date de finalisation
51
 Plan d’évaluation
 Collecte des données: Comportements-défis
 Collecte des données : Compétences
 Qualité de vie
 Adéquation au contexte
 Préparation des données graphiques pour
réunions
 Calendrier des réunions de suivi
…
52
Raisons d'un plan de Support
Positif au Comportement




Buts de l'équipe
Personnes-ressources
Forces de la personne
Préférences de la personne
 (en termes d'activités, de personnes, de moments de la
journée, de pairs)
 Description des comportements-défis
 Fournissez suffisamment de détails afin qu’une personne
nouvelle dans l’environnement puisse participer à la
collecte des données(techniques d'observation)
53
Interventions – Fondements
 Interventions – Prévention (rendre les
comportements-défis inutiles)
 Identifier les opportunités pour faire des choix
 Créer un horaire/une organisation
 Adapter le programme individuel ou le programme
journalier
 Modifier les approches d’enseignement
 Aides ou indices pour des comportements
appropriés
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Interventions – Fondements
(problèmes transversaux)
1. Physiologie et santé
2. Communication
3. Prédictibilité
4. Contrôle et choix
5. Relations sociales
6. Structure des activités
55
Types d’hypothèses
 Obtenir une stimulation interne
 Réagir à un stimulus aversif interne
 Obtenir l’attention d’autres personnes
 Obtenir des objets ou des activités désirés
 Eviter l’attention des autres, les demandes ou les
activités
Ecrire une hypothèse
Les hypothèses décrivent trois éléments :
 Une situation
 Le comportement
 La fonction du comportement
Evaluation de la mise en place
 Auto-évaluation de la mise en place
1. Définition des contextes académiques et des styles de
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
vie pour le support aux comportements
Habitudes problématiques spécifiques identifiées et
définies
Définition opérationnelle des comportements-défis
Hypothèse de l’évaluation fonctionnelle des
comportements-défis
Données contribuant aux hypothèses :
Communication
Comportements adaptatifs
Qualité de vie
Autres mesures nécessaires
58
suite
 Développement du plan de support positif au
comportement
 Matériel
 Prédictibilité
 Modification physique de l’environnement
 Systèmes de communication
 Modification du programme d’activité
 Formations
 Négociations ….
59
Eliminer un comportement
 Définir l’efficacité du comportement
 Définir les comportement fonctionnels alternatifs
déjà existant chez la personne
 Identifier les renforçateurs efficaces
 Rendre les comportements superflus, inefficaces
et non-rentables
Interventions – Apprentissages
(rendre les comportements-défis
inefficaces
 Compétences pour remplacer les comportements-défis
 Nouvelles compétences adaptatives
 Intervention – Conséquences
 Extinction : Rendre les comportements-défis moins efficaces
 Minimiser le renforcement positif
 Minimiser le renforcement négatif
 Renforcement : augmenter les comportements appropriés
 Maximiser le renforcement positif
 Sélectionner une palette de renforçateurs efficaces
 Plan d’intervention de sécurité et d’urgence
 Description claire de ce qu’il faut faire si lorsque une crise apparaît
61
Pour réussir
 Les renforçateurs sont les motivations d'une personne. On connaît
leur importance vis-à vis de l'apparition et du maintien des
comportements-problèmes
 Fournir un inventaire des moyens motivationnels qui pourront être
utilisés dans le cadre du programme d'intervention en particulier pour
l'apprentissage de comportements alternatifs et appropriés. Il est
important de rappeler que tout ce qui plaît n'a pas nécessairement
un rôle automatique de renforçateur. En effet, ce que nous allons
utiliser comme conséquence au comportement approprié est
réellement un renforçateur s'il augmente l'apparition du
comportement désiré. Si l'application de cette conséquence ne
donne pas ce résultat, il ne s'agira pas à proprement parler d'un
renforçateur.
 Les propositions de renforçateurs ci-dessous ne sont, d'une part pas,
exhaustives ni, d'autre part, être le "modèle" des renforçateurs à
utiliser. La perspective est ici d'avoir quelques idées pour que vous
puissiez mieux définir ceux que vous allez découvrir pour la
personne. Il est également important de tenir compte de l'âge
chronologique de la personne pour le choix du renforçateur; il ne
faudrait pas que l'image qui se dégage de son utilisation soit au
détriment de l'image de la personne.
62
Motivations
 Principe de Premack : accès à une activité préférée à la suite d'une
moins appréciée
 Loisirs
Ecouter de la musique - Jouer au ballon
Faire un puzzle -Dessiner
- Regarder une séquence vidéo - Aller courir dans la
cour de récréation - Souffler des bulles
Regarder des
magazines - Jouer à l'ordinateur

Activités extérieures
Aller voir des matchs de sport
- Faire du shopping
restaurant
- Aller dans un parc d'attraction
- Aller au
 Renforçateurs intermédiaires Il s'agit de renforçateurs qui permettent d'en
obtenir d'autre, p. ex. l'argent permet de s'acheter ce que l'on désire.-Associés à
un tarif
Bons points - Morceaux d'une représentation (image) pour
reconstruire image complète - Argent - Boule dans un tube
63
Motivations
Renforçateurs sociaux - Direct












L'attention d'un accompagnant
L'attention d'accompagnants spécifiques
Liste des accompagnants préférés
Rester seul
Du temps passé avec des pairs
Libre de l'ingérence des accompagnants
Libre de l'ingérence de pairs
Note positive qu'a donnée une personne de son choix
Des félicitations
Un contact oculaire
Une reconnaissance publique
Privilèges
 Etre le premier dans le rang
 Raconter quelque chose devant la classe
 Enseigner une partie de leçon à la classe
64
Types d’aménagement
 Organisation physique
 Etape initiale
 Espace
 Gestion préventive
 Organisation temporelle
 Temps d’attention
 Régularité, routines
 Anticipation
 Matériel pédagogique spécifique
 Organisation des activités
 Règles de classe
 « La règle est l’attente que tous ont envers les autres en
matière de comportement et qui leur permet d’apprendre et
de vivre en groupe d’une façon mutuellement
satisfaisante » (Trudeau, 1997, p.6)
 Non-intervention
 Choix réfléchi
 Eloignement
 Le retrait de l’élève du groupe est une stratégie
d’intervention qui repose sur l’hypothèse suivante : « si un
élève est transféré dans un milieu offrant moins de
renforcement que celui où il se trouvait auparavant, le
comportement ayant provoqué son retrait se produira
moins souvent » (Johns, 1996, p. 14).
 Contrainte physique
 Intervention de dernier recours
Inventaire
 Organisation physique
 Limiter les stimulations extérieures
 Délimiter les espaces en fonction de leur vocation
 Disposition pupitre
 Lieu où isoler l’élève en cas de besoin
 Teacch
 Organisation temporelle
 Structurer le temps
 Ajuster l’enseignement en fonction du moment de la
journée
Inventaire
 Organisation des activités
 Règles
 Règles de vie
 Non-intervention
 Ignorer le comportement inadéquat
 Apprentissage de nouvelles ressources
 Eloignement
 Lieu où isoler l’élève en cas de besoin
 Contrainte physique
Intervention : pistes
 Organisation physique
 Limiter les stimulations extérieures
 Délimiter les espaces en fonction de leur vocation
 Disposition pupitre
 Lieu où isoler l’élève en cas de besoin
 Teacch
 Planifier l’espace
 Planifier les places de travail
 Un endroit déterminé pour chaque objet, chaque type de tâche
 Organisation temporelle
 Repères visuels
 Horaire détaillé et prévisible
 Structurer le temps
 Agenda école-maison avec horaire
 Préparer les changements
 Objet de transition
 Jeux d’appel pour les transitions
 Travailler par thèmes
 Ajuster l’enseignement en fonction du moment de la journée
70
 Organisation des activités
 Matériel résistant
 Structurer les temps libres
 Auto-évaluation
 Mise en projet détaillée
 Responsabilité spécifique
 Démarche visuelle
 Teacch
 Dessiner le tour de rôle
 Dessiner les étapes des activités et exprimer nos attentes
comportementales
 Limiter le nombre d’objet
 Délimiter la place de travail : Cadre de travail (dans un carton)
 Alternance d’activités faciles et difficiles
 Alternance d’activités cognitives et de manipulation
 Prendre la démarche avec soi à l’extérieur
 Entrecouper la leçon de plusieurs segments de courte durée
 Annoncer la fin d’une leçon avant le terme de celle-ci
 Règles
 Règles de vie de l’école
 Règles de vie de la classe en image
 Discussion
 Feed back de la journée
 Auto-évaluation
 Désamorcer par l’humour
 Poser des mots sur les actes que l’on voit
 Support pour faire des choix
 Renforcements
 Rétroaction verbale
 Enoncer les conséquences que peut avoir un
comportement
 Retrait
 Lieu où isoler l’élève en cas de besoin
 Contrainte physique
 Non-intervention
 Ignorer le comportement inadéquat
 Apprentissage de nouvelles ressources
 Apprendre à jouer
 Apprendre à demander de l’aide
 Apprentissage de l’heure
 Apprendre comment entrer en relation
 S’investir autrement (installation de nouveaux jeux)
 Relaxation
 Travailler les jours de la semaine
 Travailler le temps qui passe (saisons)
 Travailler la durée (une seconde, une heure)
 Apprendre à gérer un conflit
Conclusion de la partie théorique
 Travailler avec des enfants qui ont des troubles de
comportement ne signifie pas changer ces enfants.
 Le but de ce cours n’est pas de faire autre un de nos
élèves mais de lui apprendre de nouvelles
conduites, de lui procurer des ressources qui feront
qu’il puisse vivre avec ses difficultés de
comportement
Pour la suite
 Si un groupe d’enseignants est confronté à ce type de
problématiques, nous sommes prêtes à réfléchir
ensemble sur ces situations, à aider à l’élaboration d’une
intervention
 Et à mesurer les effets de l’intervention
 Merci de vous annoncer aux adresses suivantes:
[email protected]
[email protected]
A bientôt…
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