LE RACHIS
DORSO-
LOMBAIRE
Principales lésions anatomiques
fractures tassements
- majorités des fractures du rachis lombaire ou dorsal : avec un tassement sur la partie antérieure du corps
vertébral où toute l’épaisseur de la partie antérieure de la vertèbre
- la structure ligamentaire postérieure est intacte
- la partie postérieure du corps vertébral et du mur est intacte : ce que est un facteur de stabilité du canal
vertébral
- le canal rachidien est indemne sans complication neurologique
- le corps vertébral prend un aspect cunéiforme
-il peut s’agir d’une chute d’une échelle ou d’un échafaudage avec des contraintes verticales sur la vertèbre
fractures comminutives avec plusieurs fragments
- elle intéressent la totalidu corps vertébral qui éclate en plusieurs morceaux
-le mur postérieur est fracturé avec un risque de déplacement fracturaire d’un fragment dans le canal
médullaire qui aboutit soit à une compression médullaire qui est alors un bon pronostic, soit à une lésion
médullaire irréversible
-les pédicules vertébrales sont écartés ce qui est un facteur d’instabilité et qui peut être associé à des
fractures de la lame vertébrale
- risque évolutif :
- écrasement progressif du corps vertébral avec une cyphose fracturaire et un risque algique important
-aggravation de la saillie d’un fragment osseux dans le canal médullaire qui peut être responsable de
troubles neurologiques, moteurs et sensitifs
fractures luxation
- elles interviennent le plus souvent sur un rachis thoracique avec des lésions anatomiques étendues
-fractures de la stabilité du corps vertébral avec section complète du disque et fracture de l’arc postérieur
ou bien luxation entre les deux arcs et rupture de tous les éléments stabilisants la vertèbre (ligament inter-
épineux, inter-scapulaire et postérieure)
-possibilité de cisaillement de l’axe médullaire dû à la fracture
-risque d’aggravation du déplacement qui est majeur
fractures par flexion / distraction du rachis lombaire
-il s’agit de lésions rares dans lesquelles le trait de fracture horizontal qui intéresse les 2/3 postérieurs de la
vertèbre avec une section de l’apophyse épineuse, de l’apophyse transverse, de la lame et du pédicule (un
peu comme un coup de scie sur la vertèbre)
-les structures ligamentaires postérieures peuvent être atteintes s’il s’agit d’une fracture étagée
- ces fractures sont secondaires à une traction appliquée sur la partie postérieure de la colonne (accident
avec le ceinture de sécurité)
- fracture stable mais à immobiliser impérativement
Les formes topographiques
T12 L1
- plus de la moitié des fractures siègent à ce niveau et on a une rotation avec une perte possible de mobilité
- différentes mobilités entre le rachis thoracique et le rachis lombaire ce qui induit un mauvais haubanage
musculaire au niveau de T12 L1 avec en cause un psoas
-survient lors d’une chute jambe tendue où le psoas est un étirement
changement d’orientation des articulaires postérieures
- thoraciques : entre T1 et T10, les déplacements dans les fractures sont modérés car le grill thoracique
stabilise le tout, mais le risque neurologique est maximal
- lombaires : le risque neurologique diminue mais le risque radiculaire est accru
Les différents types de traitement
traitement fonctionnel sans réduction
-le cas d’utilisation : il est utilisé dans le cas des fractures tassements isolées, stables et sans gravité et dans
ce cas le tassement doit être inférieur à 50 % de la hauteur de la vertèbre ou d’une cyphose inter-vertébrale
à 15°
- méthodes :
-éviter les contraintes donc placer en décharge active le mur antérieur fracturé jusqu’à
consolidation
-période de DD d’environ 10 jours suivi d’un premier levé sous couvert d’un corset léger à but
antalgique réalisé en position neutre de la lordose vertébrale
- consolidation à 3 mois
traitement orthopédique par plâtre de Bohler
- avantage : coût faible mais lourdeur du plâtre
- concerne :
- fractures tassement isolées, stables avec un tassement qui peut être supérieur à 50 % de la vertèbre
ou une cyphose inter-vertébrale supérieure à 15°
- les fractures comminutives avec mur postérieur intact
- fracture étagée
- principes :
-mise en lordose du segment atteint et confection d’un corset ou d’un plâtre avec 3 appuis :
- un au niveau du segment fracturaire
- un au niveau sternal
- un au niveau du bassin avec une fenêtre abdominale
-le tout pendant 3 à 4 mois précédé d’une période de décubitus dorsal et d’une remise en charge
progressive du patient et d’une consolidation entre 4 et 6 mois
traitement chirurgicale
- concerne :
- les fractures tassements étagées avec des tassements majeurs
-fractures luxation avec atteinte de l’arc postérieur (chirurgie stabilisatrice)
- si troubles neurologiques et si la réduction de la cyphose est supérieure à 20°
le matériel :
- plaque de Roy Camille vissées dans les pédicules vertébraux
- tiges de Harrington fixées après une traction vertébrale et associées à une contention par corset qui
est mis en place pendant 4 mois et le matériel peut être retiré entre 10 et 18 mois
- le matériel de Cotrel Dubousset
- montage de tige métallique fixée sur chaque vertèbre et crochetée
- chirurgie lourde mais améliore la stabilité en rotation avec un corset thermoformé
pendant 3 semaines et ablation du matériel entre 12 et 18 mois
- au niveau cinétique, le foyer de fracture reste fragile pendant le phase de
consolidation
- tout ce qui est mouvements du rachis seront strictement interdit pour éviter toutes
mise en contrainte du rachis
-ce traumatisme vertébral ainsi que l’immobilisation entraînent l’enraidissement
important du rachis en entier avec une source de handicap socio-professionnel
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