Concepts Psycho - 3 IFSI 2012 • Psychiatre • Psychologue • Étude du pathos • Médecin : obs° de la • Étude du normal • Formation symptomatologie, diagnostics, prescriptions • • universitaire de 5ans Théorique et pratique= clinique Psychothérapie Travail psychologique : - respect de l’autre dans sa différence - respect de la complexité de chaque sujet • « Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action des psychologues » Préambule Code de Déontologie Psychologues Notion de personnalité • Résultat de l’intégration dynamique de ≠ facteurs innés et acquis : intellectuels, pulsionnels, émotionnels, physiologiques, morphologiques • Se manifeste par caractère / comportemT • Caractère de permanence • Connaît des évolutions / vécu • Se développe en étapes, stades Traits de personnalité • Modalités habituelles de réactions de l’individu face aux ≠ situations • La somme est « profil de personnalité » • La structure est le mode d’organisation global, formel et définitif Personnalité normale • Traits de caractère peu intenses, variés, modulables en fonction des événements et des périodes de vie • Possède des traits de personnalité hystériques, obsessionnels et/ou paranoïaques sans caractère de gravité Personnalité pathologique • Traits de perso pathologiques multipliés • Manque de souplesse adaptative • Souffrance exprimée ou non, altération significative du fonctionnement social • Tendance à répéter les mêmes attitudes et les mêmes conflits • Échecs relationnels et grande vulnérabilité devant les épreuves Décompensation psychique • Rupture de l’équilibre original qui a pu s’établir au sein d’une structure stable, entraînant des remaniements profonds de la personnalité • Personnalité pathologique bascule vers une pathologie psychiatrique Le contact • Sentiment donné par la relation, évaluation • subjective qualificative Dépend de l’attitude générale et du maintien corporel • Ce que fait la personne est-il en rapport avec le • contexte relationnel? A-t-on le sentiment que la relation est cohérente et adaptée? La communication • Son appréciation se fait sur la possibilité de communiquer et la qualité de com° • Sens des propos? • Particularités dans le langage? • Conversation facile, compréhensible? • Com° non verbale adaptée au contenu du discours? • Qualité du discours de l’anamnèse? Le rapport au monde • Le vécu lié au rapport à l’environnement • Perception de la réalité quotidienne? • Niveau d’insertion dans le social? • Rapport au travail, à l’école? • Sujet est-il indépendant? • Rapports à la loi? • Perception de l’autre (objet/sujet) • Perception du monde : hostile / accueillant? La mentalisation • Production de faits mentaux ayant un rapport avec le fonctionnement psychique • Très important chez l’enfant : capacité à jouer. • Évaluer la capacité de mentalisation, c’est évaluer la possibilité de sentir, d’imaginer, de penser, de questionner, de dire. La souffrance • Vécu douloureux consécutifs à diverses circonstances • Douleur morale mais non localisable • Possibilité de répercussions somatiques • Baisse des investissements extérieurs L’angoisse • D’intensité variable; inquiétude > crises • Différent de peur et anxiété (présence ou absence de l’objet) • Vécu désagréable de crainte associé à des aspects somatiques fonctionnels Crise d’angoisse – attaque de panique • Début brutal, sans raison apparente, intensité immédiate, durée brève • Raptus suicidaire possible à l’acmé de la crise • Registre psychique : • Sentiment de mort imminente - Peur de perdre la raison – Peur d’une crise cardiaque ou d’un arrêt respiratoire Sidération Crise d’angoisse – attaque de panique • Registre psycho-sensoriel : • Symptômes de dépersonnalisation (inquiétante étrangeté) – Sentiment de déjà vu – Modifications de l’intensité des perceptions Crise d’angoisse – attaque de panique • Registre somatique : • Sensations d’étouffement – Dyspnée – Hyperventilation • Palpitations – Tachycardie – Céphalées – Vertiges – Secousses musculaires – Tremblements – Bouffées de chaleurs – Frissons – Nausées – Douleurs abdominales Fond anxieux • Troubles présents tous les jours pendant 6 mois, symptomatologie analogue à la crise d’angoisse mais intensité moindre • Asthénie – Troubles cognitifs (Difficultés Concentration, Troubles Mnésiques) – Insomnie – Thymie Dépressive La dépression • Éprouvé désagréable tant mental que corporel de tristesse, d’inhibition et de ralentissement. • Perte d’élan vital, sentiment d’infériorité, intellect ralenti, difficultés d’attention, de concentration Thymie dépressive • Tristesse et pessimisme • Anhédonie : Abandon des centres d’intérêts – Anorexie - Plaisir ↓ – Incurie – Baisse de la libido • Idées suicidaires – Rapport à la mort • Anesthésie affective – Contact froid • Idées d’auto-dépréciation – Culpabilité – Honte • État de vide – ennui insupportable – attente infinie Ralentissement psycho-moteur • Lenteur d’idéation – Difficultés de concentration – Indécision – Parole ralentie monotone – Troubles mnésiques • Lenteur rareté des gestes – Visage peu expressif (hypomimie) – Aboulie (perte initiative motrice) – Apragmatisme Dépression masquée • Symptômes classiques au 2nd plan, masqués par 1 symptomatologie somatique • Douleur morale exprimée en termes de malaise physique • Ne pas négliger des investigations paracliniques pour éliminer 1 atteinte organique Dépression masquée Algies Intensité variable, inefficacité antalgiques, céphalées, douleurs abdo, dentaires, lombaires Troubles digestifs Anorexie, nausées, diarrhées, vomissements Troubles cardio-vasculaires Dyspnée, strictions thoraciques, palpitations Troubles du sommeil Insomnies, réveils nocturnes ou précoces, hypersomnie (refuge) Plaintes corporelles diverses Sphère génito-urinaire, respiratoires, cutanées, registre sensoriel Asthénie Isolée ou intense L’excitation / l’agitation • Ne tient pas en place • Agitation motrice, hyperactivité et insomnie • Vécu d’euphorie et de supériorité, vivacité intellectuelle et mnésique • Pertes de contrôle, une désinhibition, mépris des règles sociales Tendance au calme • Bonne capacité à se contrôler et à maîtriser ses émotions. • Reste pondéré en toutes circonstances. • Se met rarement en colère. La tendance au stress et à l’hyperémotivité • Stress : réponse de l’organisme à une stimulation ou agression. • Nécessité d’une réadaptation quand la dose des agressions dépasse le seuil de tolérance • Dépend de la capacité propre du sujet • Se sent facilement énervé, somatisations fonctionnelles (douleurs, hypotension, sudation) La tendance à l’action • Individu hyperactif, tjs en mouvement • Possibilité de passage à l’acte irréfléchi dû à une mauvaise maîtrise de soi • Émotions mal gérées > comportements incontrôlés • Capacités élaboratives faibles mentalisation Accès maniaque Accès mélancolique Déf Éxaltation humeur – accélérat° processus Ψ – fuite des idées – hyperactivité désordonnée + grave et intense dépression – douleur morale – ralentisT psycho-moteur – indifférence – délires – risque suicidaire + État Euphorie – désinhib° verbale – mégalo – logorrhée – insomnie – non reconnaissance de la fatigue trépignations Effondrement thymique massif – anesthésie affective – froideur émotionL – renoncement mélancolique – lenteur verbale/phys Émotion • Mouvement affectif soudain d’une grande intensité sous l’effet d’une stimulation du milieu, entraînant un débordement temporaire du contrôle réflexif. • Régulateurs de l’interaction sociale, utiles dans la détermination du caractère « bon » ou « mauvais » d’une expérience. • C’est par elles que le sujet sélectionne les comportements utiles pour s’adapter à son environnT Empathie • Capacité de se mettre à la place d’autrui et à percevoir ses affects (empathie d’affects), à partager ses représentations (empathie de pensée) ou à partager ses actions ou réactions Partage d’affects • L’impossibilité de s’exprimer sur ce que l’on ressent, sur ses émotions, peut tuer. • Donner à la personne un « lieu » de paroles ne répare pas le passé mais permet de le vivre différemment : • Exprimer sa vérité • Rôle thérapeutique de la subjectivité Reconnaître les moments d’émotions • Nécessité de faire face à cette diversité • Comment prendre en compte les désirs fondamentaux ? • Comment stimuler le désir de vivre ? Demander au patient ce qui se passe • Permet de passer d’un sentiment d’isolement à la confiance par le biais du partage • Aide à mettre de l’ordre dans le vécu • Isolement accentue la confusion et le sentiment d’abandon • Nécessité pour le patient d’être au clair avec sa souffrance Nommer l’émotion : empathie active • Implique que l’émotion éprouvée par le patient et amenée à l’expression soit légitimée par le soignant et reconnue comme bien-fondé en fonction du contexte et de l’histoire • S’interroger sur son vécu de soignant : qd les patients parlent, c’est nous qui écoutons Légitimer • Le soignant peut aussi confirmer les émotions reconnues et identifiées, en manifestant qu’elles sont compréhensibles et légitimes. • Pertinent seulement si l’expression soignante est authentique Respecter les efforts du patient à faire face • Patient triste, anxieux, sans courage ne signifie pas qu’il soit dépourvu de ressources • Exercice de modestie de la part du soignant qui ne peut pas espérer à lui seul résoudre les problèmes de « son » patient Maladie : croisée des chemins • Lieu de lamentation et désespoir / remise en cause des choix de vie • Cesser de survivre pour arriver à vivre • Affronter ses peurs, se confronter à son mal • Si patient cesse de lutter, choix d’aller vers la mort La parole peut sauver • Un mot, une présence, un regard peut faire naître un peu d’espoir, un peu le désir de vivre • Si personne, que le vide, l’absence et le silence : désespoir • Nécessité d’une personne qui « prête attention » Parole, présence, écoute : CONFIANCE • Il n’y a plus seulement que des mots mais «une relation où les mots prennent sens » • Écouter demande d’accepter d’être touché par l’autre et de s’interroger sur ce qui se passe en nous « Tout comme le soin relationnel se fait dans le soin concret et technique, le geste technique de soin comprend une dimension relationnelle sans laquelle il devient aliénant »