PPT - 184 Ko Consultation de suivi sans médecin: quand référer?

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Consultation de suivi sans
médecin : quand référer ?
Dr Attinsounon C. Angelo,
CNHU de Cotonou, Bénin
21/04/2017
DIU_VIH_Burundi_Juin 2013
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Objectifs pédagogiques
• Connaître 7 conditions pour démarrer un traitement
ARV chez des patients sans complication
• Savoir comment traiter/stabiliser les infections
opportunistes avant de démarrer le traitement ARV
• Savoir quand référer ou ne pas référer pour le
traitement ARV devant un tuberculeux VIH+ dans un
établissement de premier niveau
• Savoir quand un traitement ARV doit être démarré si la
numération des CD4 est disponible et si elle n’est pas
disponible
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7 conditions pour démarrer un traitement
ARV chez des patients sans complication
• Infection à VIH confirmée par un document écrit
• Éligibilité médicale aux ARV
• Absence de critères contre le démarrage du traitement ARV
dans un établissement de premier niveau
• Toutes les infections opportunistes ont été
soignées/stabilisées
• Le patient est prêt pour le traitement ARV
• L’équipe clinique de soutien est formée aux soins chroniques
• Approvisionnement fiable des médicaments
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1. Infection à VIH confirmée par un
document écrit
• Les signes évocateurs ne suffisent pas au
diagnostic du VIH
• Attention aux résultats des « cabinets médicaux
de rue »
• Exiger le résultat de sérologie dûment signé d’un
laboratoire qui précise
– Nom et prénom du patient
– Tests utilisés
– Type de VIH
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2. Éligibilité médicale au ARV
• Evaluation clinique
• Détermination du stade clinique OMS
• Patient éligible s’il répond à l’une des conditions
suivantes :
CD4 disponible
– CD4 ≤ 350 quel que soit le stade OMS
– stades cliniques 3 et 4 de l’OMS quelque soit le
nombre de CD4
CD4 non disponible
– stade clinique 3 ou 4 de l’OMS
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3. Critères contre le démarrage du traitement ARV
dans un établissement de premier niveau
• Maladie sévère ou Stade clinique 4 de l’OMS
– penser à réorienter le patient sauf dans 2 cas : herpès chronique et
candidose œsophagienne si leur traitement disponible
• Patient tuberculeux
– Avis du médecin nécessaire sur quand et quels ARV utilisés
– Connaître les conditions particulières pour réorienter le patient
• Ictère ou maladie hépatique connue
• Maladie chronique (diabète, cardiopathie, maladie rénale,
épilepsie….)
• Enfant infecté par le VIH
• Antécédent de prise d’ARV y compris pour la PTME
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Cas particulier de la tuberculose et ARV
• Référer au responsable médical pour le traitement
ARV dans les cas suivants
– Patient déjà sous ARV au moment du diagnostic de TB à
crachat + est fait (il peut s’agir d’un syndrome inflammatoire de
restauration immunitaire: SRI)
– Tuberculose pulmonaire avec d’autres signes du stade 3 ou 4
de l’OMS, ou qui ne prend pas du poids (prise en charge
complexe)
– Tuberculose extrapulmonaire apparu avec ou sans le
traitement ARV. Ex : pleurésie (prise en charge complexe)
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Cas particulier de la tuberculose et ARV
• Pas besoin de référer au responsable médical mais
prescrire les ARV dans les cas suivants
– TB pulmonaire à crachat positif dont le diagnostic est fait chez
un patient sans ARV
– TB extra-pulmonaire en fin de traitement anti TB
• Les ARV seront prescrits dans les 2 à 8 semaines après
le début du traitement anti TB
• On prescrira AZT+3TC+EFV ou TDF+3TC+EFV
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4. Toutes les infections opportunistes ont
été soignées/stabilisées
• Identifier les infections opportunistes
– principaux syndromes : fièvre, diarrhées persistantes,
prurigo, toux chronique inexpliquée,….
• Consultation téléphonique pour traitement efficace
• Évaluer à la fin du traitement
• Référer les cas qui le nécessitent : absence
d’amélioration, cas sévère…)
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5. Le patient est prêt pour le traitement ARV
• Le traitement ARV est rarement une urgence
• Education thérapeutique initiale est primordiale
• Etablir un partenariat avec le patient
• S’assurer qu’il est prêt
• Débattre du cas en réunion de l’équipe clinique
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6. L’équipe clinique de soutien est formée
aux soins chroniques
• Equipe clinique
– médecins ou responsables de centre de santé
– infirmière ou médecin hospitalier pour dispenser les
soins aigus et chroniques
– conseillers et dispensateurs extérieurs au secteur de
la santé pour fournir une éducation et un soutien en
matière de traitement
– personne pour administrer les médicaments
correctement
– soutien communautaire au traitement et aux autres
soins à domicile
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7. Approvisionnement fiable des
médicaments
• Disponibilité permanente des stocks d’ARV
• Système de gestion fiable : entrées, sorties, bons de
commande
• Si un médicament est en rupture de stock, les 3
médicaments doivent être interrompus dans le respect
des règles
• Si tous les patients doivent être dirigés vers le centre de
santé de province pour se faire prescrire le traitement
ARV, l’accès sera réduit et certains patients seront
perdus de vue
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Conclusion
• Le suivi des patients est une tâche déléguée aux
paramédicaux dans les établissement de 1er niveau
• Une bonne surveillance clinique permet de déterminer
le moment où le traitement ARV peut être démarré
• Les paramédicaux doivent connaître leur limite dans la
prise des décisions et savoir se référer à leur
hiérarchie au moment approprié
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Avez-vous des questions ?
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