PRE-TEST / INFECTION A VIH . (IFMT, M Strobel, Janv.2005) pour les réponses Vrai / Faux, écrire V ou F dans la marge gauche, devant le N° de la question autres réponses : courtes 1 mot , 1 lettre, ou 1 chiffre ou 1 fourchette 1. combien de personnes dans le monde sont infectées par le VIH ? 40 millions 2. que veut dire : a) ARV ? b) HAART ? ANTIRÉTROVIRAUX HIGHLY ACTIVED ANTIRETROVIRAL THERAPY 3. quel examen biologique sert à surveiller l'évolution de l'infection VIH, faire un pronostic, et décider la mise sous traitement ARV ? LYMPHOCYTES CD4 4. donnez un ordre de grandeur de cette valeur biologique chez le sujet : a) non infecté > 800 b) infecté depuis environ 2 ans – 5 ans 350-500 c) au stade sida. < 200 5. Le risque de transmission pour un rapport sexuel unique - vaginal – et non protégé avec une personne séro-positive est de l’ordre de : a) 10% / b) 1% / c) 1 pour mille (entourer la bonne réponse) 6. Citer 5 infections opportunistes parmi les plus fréquentes ? TB, Cryptococcose, Candidose oesophagienne, pneumocystose, toxoplasmose cérébrale, cryptosporidiose (cachexie avec diarrhée persistante), herpès récurrent, pneumonie récurrente.. (ordre variable selon les zones géographiques) 7. Quel seuil de CD4 marque le risque de complications (infections) opportunistes ? 200 CD4 8. Lorsque ce seuil est atteint, quel médicament faut il donner en prophylaxie Iaire? Bactrim 9. Vrai ou Faux (V / F) : La demande du test sérologique et l’annonce du résultat ne peuvent pas être faits par n’importe quel médecin, mais par un médecin désigné et formé au « counseling » 10. V / F : il est obligatoire de déclarer aux autorités sanitaires de façon nominative toute sérologie VIH + découverte 11. V / F : le virus VIH reste ± latent dans l’organisme pendant 8 - 10 ans (période de latence ou asymptomatique), puis s'exprime sous forme d’une maladie grave appelée SIDA . 12. V / F : pendant la période de latence, le sujet infecté ne transmet pas le VIH 13. V / F : la maladie SIDA n’est pas causée directement par le virus, mais par les dégâts causés au système immunitaire, et en conséquence aux infections dites « opportunistes » qui surviennent 14. V / F : le risque de transmission sexuelle du VIH est majoré si l’un ou l’autre des partenaires est porteur d’une MST avec ulcération génitale, et même une MST sans ulcération génitale 15. V / F Dans les PED, injections de médicaments et transfusions sont des pratiques à risque 1 16. V / F : lors d’un accident / piqûre exposant un soignant à du sang contaminé, le R VIH est < 1%. 17. V / F : de façon générale, l’infection VIH est plus grave et d’évolution plus rapide chez les toxicomanes IV que chez les sujets contaminées / voie sexuelle 18. V / F : le dépistage est obligatoire en cours de grossesse avec ou sans consentement. Note : le dépistage est recommandé et obligatoirement soumis à l’accord de la patiente 19. V / F : si le VIH est découvert en cours de grossesse, il faut suggérer une IVG. Note : il faut faire une prévention de la transmission mère – enfant par ARV 20. V / F : le taux de transmission mère - enfant est d’environ : a) 25% sans intervention ; b) 7-10% sous antirétroviraux (rétrovir , ou névirapine) c) 2% ou moins avec trithérapie HAART 21. V / F :l’allaitement majore le Risque de transmission d’environ 10-15% 22. V / F : la Primo - infection VIH, se traduit par des signes non spécifiques : fièvre, adénopathies, pharyngite, éruption, d’ou confusion possible avec MNI, dengue, grippe, rickettsiose…. 23. V / F : une sérologie VIH négative élimine toute suspicion clinique de Imo- infection Note : la 1ère sérologie peut être négative, phase dite pré-sérologique, alors que le patient est déjà symptomatique 24. V / F le Risque de transmission est plus élevé en phase de primo-infection et en phase tardive de l’infection VIH parce que à ces 2 périodes la charge virale est très élevée 25. V / F : une quinzaine d'antirétroviraux (ARV) sont actuellement sur le marché, aucun n’est disponible dans les PED Note ; environ une vingtaine dont 10 dans les PED 26. V / F : un traitement ARV impose au préalable de prouver l’infection VIH / sérologie 27. V / F : démarrer un traitement ARV implique obligatoirement une trithérapie 28. V / F : Les ARV ont tous des effets secondaires, quelquefois sévères : anémie, toxidermie, neuropathie, pancréatite, diabète, cytopénie, élévation du cholestérol… 29. V / F : La mauvaise compliance est la source principale de résistances du VIH aux ARV ; cette résistance rend les ARV inefficaces ou moins efficaces 30. V / F : la TB doit être recherchée chez tout VIH + vivant en pays de forte endémie TB 31. V / F : la co-infection VIH / hépatite B est fréquente ; chacune des 2 maladies aggrave l’autre 32. V / F : Dans les pays développés ou intermédiaires l’infection à VIH traitée est devenue avec HAART une infection chronique avec espérance de vie > 10-20 ans. 33. V / F on ne meurt plus de SIDA aujourd’hui dans les pays développés Note : les décès sont dus à des cas diagnostiqués très tardivement, ou à des patients multi traités de longue date et devenus multi résistants 34. V / F la cryptococcose est une mycose profonde de haute gravité touchant le SNC chez les sujets ayant une immunodépression profonde 2 Note : elle est quasiment spécifique du SIDA (mais pas 100%) , et n°2 des IO dans les pays tropicaux (Afrique, Asie) 35. V / F en Asie SE, la cryptococcose est une des 1ères infections opportunistes / causes de décès 36. V / F : en Asie la TB est une infection communautaire banale, pas une infection opportuniste Note : c’est l’IO n°1 37. V / F un pays de faible endémie de VIH est un pays dont la prévalence de SIDA est < 1% de la population des 15-49 ans : citez un pays dans cette situation dans notre région Laos, Vietnam 38. V / F dans les pays d’Afrique à prévalence max., celle-ci peut atteindre 30% de cette population 39. V / F des traitements traditionnels ont fait la preuve qu’ils pouvaient ralentir l’évolution de l’infection par le VIH Note : faux en dépit de déclarations sensationnelles à forte connotation politique (Afrique du Sud, Gambie) 40. V / F parce que les ARV sont indisponibles dans de nombreux pays, le dépistage et la surveillance du VIH sont donc inutiles et coûteux dans ces pays. Note : la meilleure pression à exercer sur les autorités pour les convaincre d’agir (dépistage, éducation, accès aux ARV), est de leur démontrer la réalité de l’infection et sa prévalence 3