une dilution au 1/10 en eau physiologique
étaler 0,1 mL de la dilution 10
-4
sur un milieu Hektoen à l'aide d'un étaleur stérile.µ
étaler 0,1 mL de la dilution 10
-5
sur un milieu Rambach à l'aide d'un étaleur stérile.
- Incuber les milieux d'isolement 24 heures à 37°C.
Cultures et milieux
- tube contenant 12 mL de préculture de 18 heures de S. Enteritidis .("S.Enteritidis A
600
=1 n° "),
- un tube contenant 10 mL de préculture de 18 heures de Escherichia coli ("E.coli A
600
=1 n° "),
- un tube contenant 9 mL de bouillon au sélénite ("sélénite n° "),
- 3 boîtes de gélose Rambach,
- 3 boîtes de gélose Hektoën,
- 6 tubes d’eau physiologique de 9,9 mL ( bouchons rose, notés 9,9),
- 3 tubes d’eau physiologique de 9 mL (bouchons dorés, notés 9).
Compte rendu
1- Expliquer le rôle de l’étape d’enrichissement en bouillon au sélénite.
2- Quelle évolution du pourcentage des deux espèces peut-on prévoir ?
3- En utilisant les données de l’annexe 2, dégager l’intérêt du milieu de Rambach par rapport
au milieu Hektoën pour la différenciation de Salmonella.
B- Détection des Salmonella par « PCR-ELISA »
La méthode consiste à amplifier une séquence de 340 paires de bases d’un gène impliqué dans
le pouvoir invasif de Salmonella spp, le gène iag A. On utilise pour cela deux amorces :
- une amorce « sens », de séquence 5’-GCA GGG ATC ACT AAG CTG TG-3’, marquée à
son extrémité 5’ par la biotine,
- une amorce « anti-sens », de séquence 5’-CGT GGG CAA CCA GCA CTA AC-
à son extrémité 5’ par de la digoxigénine (DIG).
La présence éventuelle d’un amplicon sera mise en évidence par une technique immuno-
enzymatique (ELISA) utilisant un support sensibilisé par de l’avidine.
1-
Amplification par méthode PCR
L’ADN matrice utilisé est préparé à partir de la préculture de Salmonella Enteritidis ajustée à
1 unité d’absorbance à 600 nm ou de dilutions réalisées à partir de cette préculture, afin
d’étudier la sensibilité de la méthode.
Deux témoins sont effectués, l’un à partir de la préculture Salmonella Enteritidis en absence
d’amorce, l’autre à partir de la préculture d’Escherichia coli ajustée à 1 unité d’absorbance à
600 nm.
Les amplifications à réaliser sont présentées dans le tableau du paragraphe 1-3 ci-dessous.