WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD, No. 2 5,2 4 JUIN 1994 • RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, N' 2 5,2 4 JUIN 1994
nsk factors are not alterable, secondary prevention is the
current strategy for reducing mortality associated with
breast cancer.
Programmes to reduce breast cancer mortality should
emphasize the role of routine mammography screening to
detect breast cancer at earlier, more treatable stages. The
importance of this approach is underscored by findings
indicating a 5-year relative survival rate of 93.2% for
women with local disease compared with 18.2% for
women with distant disease. Randomized clinical trials of
breast cancer screening demonstrate an approximately
30% reduction in mortality for women aged 50-69 years;
however, there has been no statistically significant de
crease among women aged 40-49 years. For women aged
50 years or over, routine screening with mammography
and clinical breast examination has been recommended
every 1-2 years.
A national health objective for the year 2000 is to
reduce breast cancer deaths to no more than 25.2 per
100 000 women (baseline: 27.2 in 1987); specific age,
racial/ethnic, and socioeconomic groups have been tar
geted for increases in screening. Recent results of the
Behavioral Risk Factor Surveillance System indicate that,
in 1992, a median of 56% of women aged 50 years or over
reported having had a mammogram and clinical breast
examination within the preceding 2 years. Based on the
rapid increases in screening during the 1980s, breast
cancer death rates could be reduced by the mid-1990s.
(Based on: Morbidity and Mortality Weekly Report, 43,
No. 15, 1994; US Centers for Disease Control and Pre
vention.)
Veterinary public health
Control of
Salmonella
infections
Following the increase in Salmonella infections in humans
in many countries and suggestions made by the Federal
Ministry of Health, Germany, the WHO Veterinary Pub
lic Health Unit organized a Consultation on the Control
of Salmonella Infections in Animals in Jena, Germany, on
21-26 November 1993.
Recent developments on patho-immunogenesis, diag
nostics, epidemiology, and control of Salmonella infec
tions and contamination in animal producnon were re
viewed. Pamcular attention was paid to S . emeritidis con
sidering its current major impact on poultry and poultry
products, trade, and the related upsurge in related Salmo
nella cases in humans.
Participants stressed the importance and efficacy of
programmes for the control of Salmonella infections in
humans which start at the preharvest level of production
of food of animal origin.
Results of the application of available biologicals for
Salmonella control in animals have shown that Salmonella
infections in poultry and other animals can be effectively
reduced by using live and inactivated vaccines. Vaccina
tion must always be considered as a complement to an
overall control programme which should include strict
hygiene measures and management practice.
The participants recommended the following:
Inactivated vaccines must be administered by the par
enteral route. Orally administered live rough and
auxotrophic Salmonella vaccines are available and
other attenuated mutants are being developed.
Live vaccines must:
- be safe and efficacious for the target species, other
non-target animals, and humans;
- be genetically stable and distinguishable from
wild-type strains;
situation socio-économique élevée. Comme nombre de ces fac
teurs ne sont pas modifiables, c’est sur la prévention secondaire
qu’est fondée la stratégie actuelle de réduction de la mortalité par
cancer du sein.
Dans les programmes qui visent à réduire la mortalité par
cancer du sein, il importe de privilégier le dépistage par mammo
graphie systématique afin de pouvoir déceler le cancer du sein à
un stade précoce, plus facile à traiter. On a constaté que le taux
relatif de survie à 5 ans des femmes présentant un cancer localisé
était de 93,2% contre 18,2% pour celles dont la maladie avait déjà
diffusé, ce qui fait ressortir l’importance de cette approche. Des
essais cliniques randomisés portant sur le dépistage du cancer du
sein montrent que chez les femmes âgées de 50 à 69 ans, on
obtient une réduction de la mortalité d’environ 30%; en revan
che, chez les femmes de 40 à 49 ans, la réduction n’est pas
statistiquement significative. Chez les femmes âgées de 50 ans ou
plus, le dépistage systématique par mammographie et palpation
des seins est recommandé tous les 1 à 2 ans.
Un objectif national a été fixé pour l’an 2000, à savoir de
ramener la mortalité par cancer du sein à 25,2 pour 100 000
femmes au maximum (taux de référence: 27,2 en 1987); il est
également prévu d’accroître l’effort de dépistage dans certains
groupes bien définis par leur âge, leur appartenance raciale ou
ethnique et leur situation socio-économique. D ’après de récentes
observations du Système de surveillance des facteurs de risque
comportementaux, la proportion médiane des femmes âgées de
50 ans ou plus et ayant subi une mammographie ou un examen
clinique des seins dans les 2 années précédentes se situait à 56%
en 1992. Si l'on se base sur l'augmentation rapide du dépistage au
cours des années 80, la courbe des décès par cancer du sein
devrait s’infléchir à partir du milieu des années 90.
(D’après: Morbidity and Mortality Weekly Report, 43, N* 1-5,
1994, US Centers for Disease Control and Prevennon.)
Santé publique vétérinaire
Lutte contre les infections à
Salmonella
Suite à l’augmentation des infections à Salmonella chez l’homme
dans de nombreux pays et à des suggestions formulées par le
Ministère fédéral de la Santé d’Allemagne, l’unité de la Santé
publique vétérinaire de l’OMS a organisé une consultation sur la
lutte contre les infections à Salmonella chez l’animal à Iéna,
Allemagne, du 21 au 26 novembre 1993.
Les récents développements de la patho-immunogenèse, du
diagnostic, de l’épidémiologie et de la lune conne les infections à
Salmonella et contre la contamination des produits animaux ont
été examinés. On s’est particulièrement intéressé à 5. enteritidis
compte tenu de l'importance de son impact actuel sur la volaille et
les produits dérivés, le commerce, et la recrudescence des cas
d’infecuons à Salmonella chez l’homme.
Les participants ont souligné l’importance et l’efficacité des
programmes de lutte contre les infections humaines à Salmonella
qui commencent à un stade précoce (avant la récolte ou l’abat
tage) de la production des aliments d’origine animale.
Les résultats de Tutüisation des produits biologiques actuels
dans la lutte contre Salmonella chez l’animal ont montré que les
infections à Salmonella chez les volailles et les autres animaux
peuvent être efficacement réduites grâce à des vaccins vivants et
des vaccins inactivés. La vaccination doit toujours être envisagée
en complément d’un programme global de lutte comportant des
mesures d'hygiène strictes et des pranques de gestion rigoureuses.
Les pamcipants ont formulé les recommandations suivantes:
Les vaccins inactivés doivent être administrés par voie paren
térale. Il existe des vaccins vivants buvables à base de Salmo
nella formes rough et de souches auxotrophes de Salmonella, et
d’autres mutants atténués sont1 en cours de développement.
Les vaccins vivants doivent:
- être sans danger et efficaces pour l’espèce cible, les autres
animaux non visés, et l’homme; |
- être stables sur le plan génétique et pouvoir être distingués
des souches sauvages;
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