Diaporama - Activités Physiques Adaptées

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Asthme de l’adulte
Introduction
• L’asthme, un véritable problème de santé publique :
– Mortalité élevée dans de nombreux pays
– Nombre élevé de consultations urgentes et d’hospitalisations
– Absentéisme scolaire et professionnel important
• La prise en charge des patients est souvent insuffisante :
– Traitement de fond insuffisant
– Prise en charge de l’urgence souvent inadaptée
– Sous-estimation de la sévérité de la maladie
Asthme en France
CREDES 1998
• Prévalence cumulée de l’asthme
– 8% population générale = 4 à 5 millions
• Prévalence actuelle
– 5% population générale
– 10 à 15% chez les « jeunes »
• Environ 2000 décès par an
• Dépenses globales de santé
– 7 Milliards de francs en 1994 (1.1Md Euros)
– 1.5 Milliards d’Euros, estimation 2001
Définition de l’asthme
• Maladie inflammatoire chronique des bronches (éosinophiles ++)
• Obstruction bronchique diffuse, variable, réversible
• Hyperréactivité bronchique
• Symptômes variables, diversement associés :
– Toux
– Sifflements
– Gêne respiratoire, oppression thoracique
– Expectoration
• Volontiers la nuit ou après facteurs déclenchants stéréotypés
Sous diagnostic de l ’asthme
L’asthme est sous diagnostiqué chez l’enfant et chez
l’adulte malgré des symptômes évocateurs
Momas et coll Pediatr Pulmonol 1998
Les symptômes de l’asthme ne sont pas
spécifiques !
• Deux caractères évocateurs
– Caractère récidivant de symptômes
– Survenue dans conditions stéréotypées
• Contact avec allergène,
• Infection des voies aériennes
• Inhalation substances irritantes,
• Effort,
• Rire…
Manifestations cliniques de l ’asthme
Asthme paroxystique
La crise typique
– Toux puis dyspnée sifflante
– Dure quelques heures
– Cède rapidement après 2-agonistes
Asthme à dyspnée continue
– Dyspnée continue surtout à l’effort
– Crises paroxystiques souvent nocturnes
– Installation d’une obstruction bronchique
irréversible
Diagnostic différentiel - Adulte
Tout ce qui siffle n’est pas de l’asthme !
• Diagnostics les plus fréquents à considérer
– BPCO
– Insuffisance cardiaque G (sibilants fréquents)
– Tumeur des grosses voies aériennes (cornage)
• Autres diagnostics à envisager selon contexte
– Poumon éosinophile
– DDB
– Dysfonction des cordes vocales
– Amyloïdose bronchique
Asthme - Diagnostic différentiel - Enfant
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Mucoviscidose
Corps étranger
DDB
Fausses routes
Déficit en Immunoglobulines (IgA, IgG2, IgG4)
Dyskinésie ciliaire
Trachéo-bronchomalacie
Anomalies des voies aériennes sup
Arc vasculaire anormal
Rôle de l'inflammation dans l'asthme
normal
asthme
Instabilité de l’asthme
↑ Symptômes
↑ Variabilité du DEP
Inflammation bronchique
Hyperréactivité
bronchique
Explorations complémentaires à visée
diagnostique
• Radiographie de thorax = indispensable
– doit être normale (sauf Churg Strauss, ABPA…)
– élément clé du diagnostic différentiel
• EFR nécessaires dans le bilan initial
– réversibilité d ’un syndrome obstructif
– test de provocation rarement nécessaire (en cas de doute dg)
• Tests cutanés allergiques
– orientés par l ’interrogatoire
– surtout chez les jeunes (systématique chez l ’enfant)
• Parfois
– NFS (éosinos), IgE, RAST
– contextes particuliers : scan, fibro
Epreuves Fonctionnelles Respiratoires
• Asthme paroxystique intermittent
– Normales en dehors des crises
– Trouble ventilatoire obstructif
– Réversibilité
– Hyperréactivité bronchique
– Pas toujours corrélées à la symptomatologie
• Asthme à dyspnée continue ou persistant
– Obstruction de base de degré variable réversible
Epreuves fonctionnelles respiratoires
Syndrome obstructif avec VEMS/CV < 70%
La valeur du VEMS quantifie la sévérité de l’obstruction
Courbe débit volume
Le DEP est le débit instantané maximal
Sommet de la courbe débit-volume exp
« Peak Flow » ou
Débit expiratoire de pointe (DEP)
V1/s
Il est corrélé au VEMS
Le DEP peut être peu diminué
Alors que le VEMS est
nettement diminué
DEM 75
DEM 50
N
DEM 25
Noter l’aspect incurvé,
très évocateur d’obstruction
bronchique
Asthme
CVF
V(1)
Classification stades de sévérité
de l’asthme
Symptômes journaliers
Exacerbations fréquentes
Symptômes nocturnes fréquents
Activité physique limitée
Symptômes journaliers
Exacerbations pouvant limiter l’activité et le sommeil
Symptômes nocturnes > 1 fois/semaine
Utilisation quotidienne de 2 CA
Symptômes > 1 fois/semaine mais < 1 fois/jour
Exacerbations pouvant limiter l’activité et le sommeil
Symptômes nocturnes > 2 fois/mois
Symptômes < 1 fois/semaine
Asymptomatique entre les exacerbations
Brèves exacerbations
Symptômes noctures  2 fois/mois
SEVERE
PERSISTANT
MODERE
PERSISTANT
LEGER
PERSISTANT
INTERMITTENT
D’après GINA, 2002.
Stades de sévérité de l’asthme
Recommandations GINA 2002
Adaptation au Traitement de fond
• Asthme intermittent
– Symptômes brefs ≤ 1 fois / semaine
– Asthme nocturne ≤ 2 fois / mois
– VEMS ou DEP ≥ 80% théorique, variabilité DEP < 20%
• Asthme persistant léger
– Symptômes > 1 fois / semaine mais < 1 fois / jour
– Les symptômes peuvent affecter les activités et le
sommeil
– Asthme nocturne > 2 fois / mois
– VEMS ou DEP ≥ 80% théorique, variabilité DEP < 20%
Stades de sévérité de l’asthme
Recommandations GINA 2002
Adaptation au Traitement de fond
• Asthme persistant modéré
– Symptômes > 1 fois / jour
– Asthme nocturne > 1 fois / semaine
– VEMS ou DEP 60 - 80% théorique, variabilité DEP > 30%
• Asthme persistant sévère
–
–
–
–
Symptômes permanents, aggravations fréquentes
Activités physiques limitées par les symptômes de l ’asthme
Asthme nocturne fréquent
VEMS ou DEP < 60 % théorique, variabilité DEP > 30%
Objectifs du traitement de l'asthme
(G.I.N.A.)
• Peu ou pas de symptômes "diurnes et nocturnes"
• Crises d'asthme et exacerbations rares
• Absence de consultation en urgence
• Recours minimum ou nul aux 2 CA
• Absence de limitation des activités y compris l'exercice
• EFR normales ou optimales
• Effets secondaires absents ou minimes
Définition du contrôle de l’asthme
•
Contrôle optimal
GINA 2002
– Absence de symptômes diurnes et noctunes
– Pas de consommation de β2 agonistes CA
– Activités normales y compris l’effort
– Fonction pulmonaire optimale
•
Contrôle acceptable
Consensus Canadien 1999
– Symptômes diurnes ≤ 4 fois / semaine, réveil < 1 fois / semaine
– Consommation β2 agonistes CA ≤ 4 fois / semaine
– Activité physique normale
– VEMS ou DEP > 85% optimale
– Variation DEP < 15%
Stratégie thérapeutique dans l'asthme
Stade de
sévérité
Persistant
Intermittent
Léger
Traitement
de fond
Modéré
Sévère
Néant
Corticoïdes inhalés
ß2
Longue action
± corticoïde oral
Traitement
Symptômes
et de la crise
ß2 courte action à la demande
Intérêt des corticoïdes inhalés
-> Base du traitement de fond
• Réduction / contrôle des symptômes
• Prévention des exacerbations
• Amélioration de la fonction pulmonaire
• Potentialisation effet des ß2 agonistes
• Réduction de l’HRB +++
-> Relation dose – effet
• Conséquences en terme de santé publique
– Diminution de la morbidité (hospitalisations, absentéisme
scolaire ou professionnel)
– Diminution de la mortalité
+++ Leur posologie est adaptée à la sévérité de l’asthme
Intérêt des β2 + Longue durée action
-> Bronchodilatateurs prioritaires du TT de fond
•
•
•
•
Bronchodilatateurs longue action les plus puissants
Durée d’action 12 h → 2 prises /j
Bonne tolérance
Ne constituent pas le traitement de la crise
+++ L’adjonction d’un β2 + LD aux cortic inhalés est
généralement plus efficace que le doublement de leur
dose
Variation du DEP matinal (l/min)
Intérêt de l’adjonction d’un ß2 LD
aux corticoïdes inhalés
35
n=144
n=162
30
Salmétérol/
BDP
n=142
25
20
15
‡
n=159
†
n=137
n=136
* p<0,05
† p<0,01
‡ p<0,001
n=135
10
n=156
5
0
†
*
†
n=208
‡
n=149
n=126
n=195
Durée de traitement (sem.)
Doublement
de la dose
de BDP
21
Greening et al, Lancet 1994
Adaptation du Traitement de fond au stades de sévérité
de l’asthme - GINA 2002
• Asthme intermittent : Pas de traitement de fond
– Symptômes brefs ≤ 1 fois / semaine
– Asthme nocturne ≤ 2 fois / mois
– VEMS ou DEP ≥ 80% théorique, variabilité DEP < 20%
• Asthme persistant léger : institution d’un Tt de fond
– Corticoïdes inhalés à "faibles doses" < 800 – 1000 µg/j
– ± Bronchodilatateurs ± antileucotriènes
• ß2+ LD d’action, surtout en cas de symptômes
nocturnes, toujours associés aux corticoïdes inhalés,
• Parfois théophylline, anticholinergiques
Adaptation du Traitement de fond au stades de
sévérité de l’asthme - GINA 2002
• Asthme persistant modéré : Tt de fond intense
– Corticoïdes inhalés à "fortes doses" jusqu'à 2 000 µg/j
– + ß2 agonistes LD
• ± théophylline, anticholinergiques
– ± antileucotriènes
• Asthme persistant sévère
– Corticoïdes inhalés à « doses maximales" 1500 - 2 000 µg/j
– + ß2 agonistes LD systématiques
• ± théophylline, anticholinergiques
– Corticothérapie orale en cas de nécessité
L’observance du traitement constitue un problème majeur,
surtout chez l’adolescent, souvent sous estimée
-> intérêt de la simplification des traitements
70
% de
malades 60
observants
50
40
30
20
10
0
Exacerbation
asthme contrôlé
Non compliance and treatment failure in children with asthma.
H. Milgrom et coll. J Allergy Clin Immunol 1996
Mesures environnementales systématiques
• Eviction des allergènes à chaque fois que possible
– modifications de l’habitat, élimination des réservoirs
d’acariens (literie +++)
– Eventuellement associée à l’utilisation de bombes
acaricides, de matelas imperméables,
– Problème des animaux domestiques…
– Allergènes professionnels +++ latex, coiffure…
• Lutte contre le tabagisme actif mais aussi passif
• Lutte contre l'empoussiérage professionnel.
Contrôle des facteurs favorisants
• Arrêt d’un traitement contre-indiqué
– ß bloquants, même en collyre, AINS – aspirine si intolérance,
ß lactamines si allergie...).
• Traitement des foyers infectieux
– ORL (sinusites ), surinfections bronchiques.
• Traitement d'un RGO le plus souvent médical.
• Traitement d’une rhinite allergique systématique
– corticoïdes locaux + antihistaminiques, il permet en outre
une certaine réduction l'HRB.
• La désensibilisation a des indications limitées
– chez le sujet jeune monosensibilisé, lorsque l’éviction parait
impossible, elle est plus efficace chez l'enfant.
Asthme chez la femme enceinte
• Evolution de l’asthme variable, imprévisible
– Aggravation dans 1/3 des cas
– Stabilisation dans 1/3 des cas
– Amélioration dans 1/3 des cas
• Pronostic accouchement et enfant à naître bon si
l’asthme est contrôlé. Risque si AAG avec hypoxie
fœtale
• Traitement = idem habituel
– sans problème avec CInh et β2 si nécessaire,
– bonne tolérance.
Asthme d’effort = induit par l’exercice
• Authentique bronchospasme survenant fréquemment chez le
sujet jeune, 5 à 10 minutes après le début d'un exercice
s’accompagant d’une hyperventilation
•
mécanisme = refroidissement des voies aériennes qui induit
un bronchospasme réflexe.
• Il est suivi d’un intervalle libre de 2 à 3 heures pendant lequel
le même effort est sans effet.
• Il est fréquemment sous-estimé, car considéré comme un
simple "manque de souffle par les patients
• Traitement préventif par:
– Traitement de fond pour stabiliser l’asthme (efficacité des β2 LD
et des antileucotriènes)
– Prise de β2 inhalés 15 min avant l’effort
Asthme et contextes particuliers
« Asthme à l’aspirine »
• Il s’agit d’une “ intolérance ” à l’aspirine et aux autres AINS, pas
de nature immuno-allergique
• lié à une inhibition de la cyclo-oxygénase déviant le métabolisme
de l’acide arachidonique vers une production accrue de
leucotriènes
• Fréquemment dans le cadre du syndrome de Widal caractérisé par
la triade :
– asthme,
– polypose naso-sinusienne,
– intolérance à l’aspirine
• L’asthme à l'aspirine expose au risque d’AAG, il doit être
recherché comme tout facteur médicamenteux.
Formes rares d’asthme : ABPA
(Aspergillose Broncho-Pulmonaire Allergique)
Hypersensibilité à Aspergillus Fumigatus
Critères diagnostiques
Majeurs
Asthme
Infiltrats pulmonaires
Bronchectasies proximales
Eosinophilie sanguine > 1000
IgE totales > 1000
Tests cutanés immédiats +
Précipitines sériques +
Mineurs
Moules bronchiques
Tests cutanés retardés +
ECBC + à Aspergillus
Formes rares d’asthme : Asthme et vascularite
Syndrome de Churg et Strauss
• Asthme = constant sévère
– précède de plusieurs années les manifestations systémiques
– asthme sévère, cortico-dépendant
• Contexte d’altération de l'état général
• Signes de vascularite variables
–
–
–
–
–
neurologiques,
cardio-vasculaires,
rénaux,
cutanés (purpura),
Digestifs
• hyper éosinophile sanguine élevée (souvent > 5000 /mm3)
• Infiltrats parenchymateux inconstants sur la
radiographie de thorax.
Définition de l ’AAG
Plusieurs aspects:
1 - Clinique :
crise intense résistante au BD inhalé usuel
2 - Gazométrique : crise sévère hypoventilation alvéolaire relative
(normocapnie) ou absolue (hypercapnie)
3 - Fonctionnel : obstruction majeure des voies aériennes avec
débit expiratoire de pointe (DEP) ou VEMS effondré.
Signes cliniques de gravité et/ou d'une DEP  30% th = l'AAG
Critères admis par recommandations internationales
GINA 2002, JCMA 1999, BTS 1997
Facteurs prédisposant à l ’AAG
Facteurs socio démographiques
- Conditions socio-économiques défavorisées, précarité.
- Difficultés d'accès aux soins.
Facteurs socio psychologiques
- Non compliance au traitement ou aux rendez-vous
- Déni de la maladie, poursuite du tabagisme, corticophobie
- Maladie psychiatrique ou problèmes psychologiques graves
Facteurs prédisposant à l ’AAG
Histoire de l'asthme
• Intubation précédente pour AAG
• Hospit ou consult répétées aux urgences l'année précédente
• Hospitalisation ou consultation urgences le mois précédent
• Pneumothorax ou pneumomédiastin au cours d'un AAG
• Maladie cardiaque ou respiratoire sévère associée
• Corticothérapie orale au long cours
• Intolérance à l’aspirine et aux AINS
• Emoussement de la sensation de dyspnée
Asthme instable = exacerbation
• Aggravation progressive des symptômes
• Augmentation de la consommation des ß2
agonistes
• Diminution de l’efficacité des ß2 agonistes
• Diminution progressive de la valeur du DEP
• Grandes variations diurnes du DEP > 30%
L ’asthme instable expose au risque d AAG.
Il impose une majoration rapide du traitement de
fond et une cure de corticothérapie orale.
Signes de gravité - AAG
Signes d’alarme
Signes de gravité
Troubles de vigilance
Orthopnée
Pauses respiratoires
Contraction SC
Silence auscultatoire
Cyanose
Sueurs
Parole impossible
Agitation
FC ≥ 110 / min
FR ≥ 30 / min
DEP ≤ 30 % th
PaCO2 ≥ 40
mm Hg
Traitement de l’AAG
Traitement conventionnel = systématique
Première ligne :
• BD inhalés : β2 agonistes, Anticholinergiques,
• Corticoïdes systémiques
Deuxième ligne :
• idem + β2 agonistes IV, adrénaline, aminophylline…
Traitement non conventionnel = exceptionnel
Réservé aux cas qui ne répondent pas au Tt précédent
– Sulfate de Magnésium
– Heliox
– Ketamine
– Halogénés
AAG - Prise en charge au domicile du patient
L'objectif du traitement est de soulager le patient en attendant l'arrivée
d'une équipe pré-hospitalière médicalisée (SAMU, SMUR,
pompiers).
1 - ß2 agonistes inhalés et /ou sous cutanés
• VENTOLINE® ou BRICANYL® 2 bouffées toutes les 3 à 5 minutes
(jusqu'à 20 bouffées si nécessaire) au moyen d'une chambre
d'inhalation.
• et/ou VENTOLINE® ou BRICANYL® : une ampoule de 0,5 mg en
injection sous cutanée.
2 - Corticothérapie systémique
• CORTANCYL® ou SOLUPRED® 60 mg par voie orale en une prise.
• ou SOLUMEDROL® 60 à 80 mg IVD.
3 - Appel d’une équipe médicalisée
Une équipe pré-hospitalière médicalisée doit être appelée dès que
possible, par le 15 ou le 18, afin d’assurer le transport du patient
vers l’hôpital.
AAG - Traitement hospitalier ou
préhospitalier médicalisé
1 - Oxygène nasal 3 - 4 l/mn
Ce débit suffit le plus souvent à assurer une SaO2 > 90%.
2 - ß2 agonistes nébulisés
BRICANYL®: 1 ou 2 dosettes de 5 mg /2 ml ou VENTOLINE®: 1
dosette de 5 mg
À nébuliser à travers un masque avec 6 - 8 l/mn d'O2 (environ 15 mn).
À répéter 1 ou 2 fois au cours de la première heure puis toutes les 4
heures pendant les 24 premières heures.
3 - Corticoïdes systémiques
SOLUMEDROL® : 60 mg IVD à renouveler toutes les 8 heures
pendant les 24 premières heures.
4 - Anticholinergiques
ATROVENT® : une dosette de 0,5 mg /2 ml à associer aux ß2
agonistes nébulisés.
Surveillance et réponse au traitement initial
• La surveillance de l’efficacité du traitement
– FR, FC, tolérance neuro-psychique et DEP.
• La réponse au traitement initial doit être nette au après 1 heure.
L'amélioration clinique est objectivée par
–  dyspnée, ↓ FR et FC
–  avec  DEP ≥ 50 l/mn au cours de la première heure.
– Un DEP ≥ 50 % th = bonne réponse au traitement.
• En cas de non réponse au traitement initial
– plusieurs modalités éventuellement associées les nébulisations de
ß2 agonistes étant poursuivies :
– ß2 agonistes par voie IV : salbutamol 0,5 mg/h en doublant les doses
toutes les 15 min si nécessaire,
– l'adrénaline par voie IV est utilisée par certains,
– la théophylline abandonnée
• les traitements non conventionnels sont utilisés par certains.
2 agonistes voies d'administration
Effet immédiat et relation dose-effet
Augmentation du VEMS
(%)
80
60
1.5 mg
Aerosol
40
0.375 mg
Sous cut
20
0.5 mg
0.25 mg
Orale
0
0
60
120
180
240
300
Temps (min)
Dulfano, Glass 1976
Corticoïdes et AAG
Délai d ’action de 4 à 6 h pour les voies IV et orale
% of pretreatment PEFR
180
IV
160
oral
140
120
100
0
2
4
6
8
10
12
Hours
Ellul Micaleff 1975
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