II-3. Les réflexes d`étirement

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FONCTIONS MOTRICES ET
EXECUTIVES : LES
DIFFERENTS NIVEAUX
D’INTEGRATION
INTRODUCTION
BUTS
• FINALITE BIOLOGIQUES :
– Défense, attaque, alimentation, reproduction
– Stratégie ou choix d’interaction avec l’environnement
• COMPORTEMENTS MOTEURS = ACTION
– Exploration, interaction avec l’environnement, communication
• MOTRICITE
– Ensemble des fonctions biologiques assurant le mouvement
• CONTRACTIONS MUSCULAIRES
– Maintien de l’équilibre= système postural
– Motricité dirigée= système moteur segmentaire
– Motricité oculaire
INTRODUCTION
LES DIFFERENTS TEMPS
CONTROLE MOTEUR
DU
• Temps périphérique :
boucles courtes
périphériques ; tonus
musculaire et réflexes
monosynaptiques
• Temps intermédiaire :
boucles moyennes (tronc
cérébral) ; contrôle de la
posture
• Temps cortical : boucles
longues ; contrôle volontaire
de la motricité
INTRODUCTION
• TROUBLE MOTEUR :
– baisse de force
– trouble du tonus musculaire
– trouble des réflexes
– trouble du mouvement
– trouble du comportement moteur
– trouble de la stratégie motrice
I – L’organisation périphérique
du mouvement
I-1. Le système moteur somatique
– Muscles lisses : innervés par le système nerveux
végétatif
– Muscle cardiaque : muscle strié innervé par le
système nerveux végétatif
– Muscles striés : innervés par le système nerveux
périphérique
• muscles squelettiques ou somatiques
–
–
–
–
mouvements
oculomotricité
respiration
parole…
• Musculature axiale, proximale et distale
I – L’organisation périphérique
du mouvement
I-1. Le système moteur somatique
– Muscles lisses : innervés par le système nerveux
végétatif
– Muscle cardiaque : muscle strié innervé par le
système nerveux végétatif
– Muscles striés : innervés par le système nerveux
périphérique
• muscles squelettiques ou somatiques
–
–
–
–
mouvements
oculomotricité
respiration
parole…
– Musculature axiale, proximale et distale
I – L’organisation périphérique
du mouvement
I-2. Motoneurone et unité
motrice
La musculature somatique est
innervée par les
motoneurones dont les
corps cellulaires sont situés
dans la corne ventrale de la
moelle épinière.
I-2.a Organisation segmentaire
des motoneurones
– Nerf spinal : racine ventrale
et racine dorsale
– 30 nerfs spinaux :
•
•
•
•
8 cervicaux
12 thoraciques
5 lombaires
5 sacrés
I-2. Motoneurone et unité motrice
I-2.a Organisation
segmentaire des
motoneurones
– Motoneurones :
• α ou γ
• regroupés en « noyaux
moteurs »
• organisation
topographique :
–
–
–
–
distaux : latéral
proximaux : médian
extenseurs : ventraux
fléchisseurs : dorsaux
• synergiques :
alignement rostrocaudal
I-2. Motoneurone et unité motrice
I-2.b – Unité motrice
• Une fibre musculaire
innervée par un seul
motoneurone
• L’axone d’un motoneurone
peut se ramifier et faire
synapse avec plusieurs
fibres
• L’ensemble associant un
motoneurone alpha et
toutes les fibres musculaires
qu’il innerve = l’unité
motrice. C’est l’unité la plus
petite pour produire un
mouvement.
I-2. Motoneurone et unité motrice
I-2.c – Innervation de la synapse neuro-musculaire
• acétylcholine comme neurotransmetteur
• effets excitateurs transmis par des récepteurs
nicotiniques
• produit un potentiel post synaptique excitateur : potentiel
d’action dans la fibre musculaire
• contraction transitoire de la fibre musculaire.
I-2.d – Régulation de la force musculaire
• Recrutement temporel :
– augmentation de la fréquence des potentiels d’action
• Recrutement spatial :
– augmentation du nombre d’UM activées
I – L’organisation périphérique
du mouvement
I-3. La pathologie neurogène périphérique
• Atteinte du neurone moteur périphérique :
– mononévrite, multinévrite, polynévrite
– polyradiculonévrite
– atteinte radiculaire : sciatique
• Conséquence :
–
–
–
–
baisse de force
baisse du tonus
baisse des réflexes
atrophie musculaire, fibrillations, fasciculations
• EMG :
– baisse d’amplitude des potentiels d’action
– baisse de vitesse de conduction motrice
II – L’ORGANISATION SPINALE
DU MOUVEMENT
II-1. Introduction
• Moelle épinière : centre nerveux qui présente une organisation
interne, support d’un certain nombre d’actions réflexes.
• Réflexes : contractions et relaxations musculaires involontaires
déclenchées par une stimulation périphérique. Une même
stimulation induit toujours la même réaction motrice
• Implique des récepteurs périphériques innervés par des nerfs
périphériques qui véhiculent l’information vers le système nerveux
central / circuits de neurones qui activent des motoneurones, et
ceux ci, à leur tour, déclenchent des contractions musculaires.
• Classification :
– mono- ou polysynaptiques
– en fonction de catégories de récepteurs impliqués:
• 1) les réflexes d’étirement (fuseaux neuro-musculaires)
• 2) les réflexes d’évitement (récepteurs extéroceptifs)
• 3) les réflexes vestibulaires
II – L’ORGANISATION SPINALE
DU MOUVEMENT
II-2. Rappel anatomique
• Les motoneurones reçoivent 3 types
d’influx :
– 1) des influx descendants issus de centres
supraspinaux (voies motrices
descendantes) :
• directs
• indirects
– 2) des influx issus des récepteurs
périphériques (musculaires, cutanés,
articulaires…) transmis par les fibres
afférentes primaires pour les activités
réflexes
– 3) des influx des réseaux d’interneurones
spinaux : activités motrices telles que
celles de la posture, de la marche.
•
Influence respective :
– des centres supraspinaux sur les circuits
réflexes
– des fibres afférentes primaires sur les
voies descendantes
– rôle majeur des interneurones
II-3. Les réflexes d’étirement
• Contraction réflexe d’un
muscle déclenchée par
son étirement passif
rapide
• Ex : réflexe tendineux
déclenché par la
percussion du tendon =
REFLEXE OSTEOTENDINEUX
II-3.a – La structure du
fuseau neuro-musculaire
II-3. Les réflexes d’étirement
II-3.b – Le réflexe myotatique
• Contraction du muscle lorsque
celui ci est étiré
• Réflexe simple monosynaptique
entre FAP Ia et motoneurone α.
• Muscle étiré : augmentation de la
fréquence de décharge des FAP
• Activation des motoneurones
alpha : contraction du muscle et
par conséquent son
raccourcissement.
= réflexe rotulien.
• But : maintenir constante la
longueur du muscle ; mais quelle
longueur ? adaptable en fonction
du contexte.
II-3. Les réflexes d’étirement
II-3.b – Le réflexe myotatique
• Gain :
– Si le gain est élevé, un étirement faible
produira une forte augmentation du
nombre de motoneurones alpha
recrutés et de leur fréquence de
décharge.
– Si le gain est faible, il faudra un
étirement plus grand pour que les
motoneurones soient activés.
– L’ajustement du gain se fait en
modifiant le niveau d’activation des
fibres intrafusales par le motoneurone
gamma.
II-3.c – Le système gamma
• Fibres intrafusales, fibres extrafusales
• Fibres extrafusales innervées par
motoneurones alpha
• Fibres intrafusales, innervées par
motoneurones gamma.
II-3. Les réflexes d’étirement
II-3.d – Interneurones spinaux,
innervation réciproque et
inhibition réciproque
• Innervation réciproque :
Fibres Ia ont des
articulations avec les
muscles synergiques
remplissant les mêmes
fonctions.
• Inhibition réciproque :
– du muscle antagoniste /
interneurone inhibiteur / fibres
Ia
II-3. Les réflexes d’étirement
II-3.e – Les réflexes à partir des organes
de Golgi
• Etirement passif : changement de
longueur du muscle (tendon stable)
• Contraction active : étirement sur les
tendons / Compression des récepteurs
de Golgi
• Sensibles aux augmentations de
tension musculaire provenant de la
contraction du muscle
• innervés par les fibres Ib /
interneurones / connexions inhibitrices
avec les motoneurones alpha et
gamma innervant le même muscle
• réflexe myotatique inverse.
• Buts :
– ralentir une contraction trop forte
– maintenir constante la force du muscle
(mvts fins).
II-4. Les réflexes extéroceptifs
• Stimulation de la peau tactile ou
douloureuse (nociceptif).
• Exemples :
–
–
–
–
Les réflexes cutanés abdominaux
Le réflexe crémastérien
Le réflexe cornéen.
Le réflexe cutané-plantaire
• deux réflexes : flexion plantaire et
extension dorsale du gros orteil.
• voie cortico-spinale : effets
facilitateurs sur la réponse en
flexion et effets inhibiteurs sur la
réponse en extension.
• réponse normale en flexion du
gros orteil
• lésion de la voie cortico-spinale
extension (signe de Babinski).
II-4. Les réflexes extéroceptifs
• Stimulation de la peau tactile ou
douloureuse (nociceptif).
• Exemples :
–
–
–
–
Les réflexes cutanés abdominaux
Le réflexe crémastérien
Le réflexe cornéen.
Le réflexe cutané-plantaire
• deux réflexes : flexion plantaire et
extension dorsale du gros orteil.
• voie cortico-spinale : effets
facilitateurs sur la réponse en
flexion et effets inhibiteurs sur la
réponse en extension.
• réponse normale en flexion du
gros orteil
• lésion de la voie cortico-spinale
extension (signe de Babinski).
II-4. Les réflexes extéroceptifs
• Latences longues : circuit
polysynaptique et influencés
par des voies supraspinales.
• Le réflexe de flexion :
– mouvements de retrait des
membres sous l’effet d’un
stimulus douloureux
– nombreux interneurones
situés à des segments
spinaux différents, activant les
motoneurones alpha
contrôlant l’ensemble des
muscles fléchisseurs du
membre concerné.
– activation des muscles
extenseurs du membre
controlatéral : réflexe
d’extension croisée
II-5. Générateur spinal de la
locomotion
• Réflexe d’extension croisée : à
la base de la marche implique
/ flexion-extension alternés
• Chez le chat :
– marche
– trot
– galop
• Section de moelle thoracique
et chat sur tapis roulant :
conserve des mouvements
coordonnés en fonction de la
vitesse.
• Chez l’homme ?
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