PHYSIOLOGIE DES ETIREMENTS
A - Définition des étirements
Le stretching vient du verbe anglais « to stretch » qui signifie « étirer ». Le but des
étirements est l’acquisition de la qualité de souplesse permettant de « réaliser un geste
ou une suite de geste avec un maximum d’amplitude et d’harmonie » [1].
De même, Canal M définit aussi le terme de souplesse et d’assouplissement ainsi : « ...
la souplesse est le terme le plus large qui en anglais correspond à la flexibilité (flexibility)
c’est-à-dire la possibilité de se « plier » facilement
D’après Frey citée dans Weineck [3], sa définition est : «...la souplesse articulaire
(concerne la structure des articulations) et la capacité d’étirement (concerne les
muscles, les tendons, les ligaments et les structures capsulaires) doivent être
considérées comme des composantes de la souplesse et des sous-catégories de celles-
ci.
D’une façon générale, on dira que les étirements s’appliquent à une structure OSTEO –
MUSCULO – LIGAMENTAIRE.
B - Généralités
I - Présentation des structures mises en jeu lors d’un
étirement
Lors d’un étirement, quatre éléments essentiels sont mis en jeu :
1. le tendon (ou du ligament) qui s’attache sur l’os,
2. le muscle,
3. l’aponévrose,
4. les mécanismes de physiologie nerveuse (réflexe myotatique, réflexe myotatique
inverse, et l’innervation réciproque).
Lors de l’étirement, la peau et la structure osseuse subissent également des contraintes
physiques.