Asthme à l`aspirine

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Asthme de l ’enfant
Eric DENEUVILLE
Pneumo-pédiatre
CHU de Rennes
Asthme de l ’enfant
• Maladie chronique de l ’enfant la plus
fréquente
– 12% des enfants en Bretagne
– 8% en Alsace à 15% en Aquitaine
• Prédominance masculine (Sd de Yentl)
• Maladie en constante augmentation. Mortalité faible
chez l ’enfant (0,1% des DC entre 1 et 5 ans.)
• Pathologie pédiatrique : 50% des asthmes
commencent avant l ’âge de 5 ans
Asthme de l ’enfant
• Liée à :
– des facteurs génétiques
• 50% de risque si l ’un des parents est atopique
• 70% de risque si les 2 parents sont atopiques
• risque augmenté si eczéma pendant la grossesse.
• Nombreux gènes candidats liés à l ’expression des
récepteurs aux IgE, la synthèse de cytokines etc...
Asthme de l ’enfant
– des facteurs d ’environnent
• pollution et surtout tabac.
• Allergènes : isolation de l ’habitat, animaux domestiques
• autres (virus, alimentation, mode de vie…?)
Asthme : physiopathologie
• Rôle du Système Neurologique Autonome
– Cholinergique : exagération des réflexes
– Adrénergique : hyporéactivité b
– NANC : rôle non élucidé.
Asthme : physiopathologie
• Rôle du système immunitaire
– Déséquilibre TH2 > TH1
– Surreprésentation des CD4 activés
– Lympho B : production d ’IL3, IL4, IL5, GMCSF : Différentiation et maturation des
éosinophiles et des mastocytes.
Génèse de l ’asthme
• Rôle des infections virales précoces :
– Protecteur ou potentialisateur ?
• Orientation précoce du système immunitaire par la
différentiation des LT helper en TH1 ou TH2 sous
l ’effet des cytokines.
• L ’immaturité du système immunitaire et des
facteurs génétiques peut conduire à la
potentialisation de la réponse allergique
Asthme de l ’enfant
• Physiopathologie
– Bronchospasme
• contraction du muscle lisse bronchique
– Inflammation
• recrutement et activation des cellules de
l ’inflammation . Libération de cytokines
proinflammatoires.
– Hyperréactivité :
• réponse inappropriée aux stimulations
• physiologique à la naissance
Particularités de l ’asthme du Nourrisson
• HRB physiologique
– cède entre la naissance et 1 an
• Facteurs anatomiques
– Taille des bronches
– Tonus de la paroie bronchique et compliance
thoracique
• Facteur histologique : richesse en glandes.
• Immaturité du système immunitaire
• Absence ou immaturité des récepteurs B2
Asthme de l’enfant
• Diagnostic
Manifestations cliniques
• Crises d ’asthme : épisodes de dyspnée
expiratoire paroxystiques réversibles soit
spontannément soit sous l’effet d’un
bronchodilatateur.
• Prodromes (reproductibles):
– Rhinorrhée aqueuse
– Toux sèche quinteuse
Manifestations cliniques
• autres formes équivalentes :
–
–
–
–
–
bronchiolites récidivantes
asthme à dyspnée continue du nourrisson
toux nocturne paroxystique
toux spasmodique
laryngites à répétition
Crise d’asthme : examen clinique
•
•
•
•
Position assise penché en avant
Distension thoracique
Dyspnée expiratoire sifflante (wheezing)
Auscultation :
– frein expiratoire.
– sibilance diffuse prédominant en expiration.
– Diminution du murmure vésiculaire
• Diminution du débit expiratoire de pointe
Crise d’asthme : Ex.Complem.
• Rarement utiles pour le diagnostic
• Evaluation de la gravité.
– SaO2, GDS
• Recherche de complications
–
–
–
–
Trouble de ventilation (RP)
Pneumomédiastin, pneumothorax (RP)
Emphysème sous-cutané
Pneumopathie associée (RP, NFS, CRP, Séro)
Critères de gravité
– 1.anamnestiques :
• Terrain à risque : insuf.respiratoire chronique,
cardiaque, hémoglobinopathie,…
• ATCD d ’hospitalisation en USI ou Réa pour asthme
• ATCD d ’hospitalisation <3 mois pour asthme
• Asthme déséquilibré
• Arret de la corticothérapie inhalée
• Crise d ’évolution rapide
• Absence de réponse à un traitement adapté
Critères de gravité
– 2.Cliniques :
• Signes de détresse respiratoire
–
–
–
–
–
Balancement thoraco-abdominal
Battement des ailes du nez
Geignement expiratoire
Entonoir xyphoidien
Tirage intercostal
• Polypnée
• Mise en jeu des SCM
Critères de gravité
– 3. Paracliniques :
• Sao2 < 91%
• GDS : Hypoxémie, Normocapnie
• RP : PNO,Pneumomédiastin,atélectasie
Asthme : diagnostic
• Survenue de crises d’asthme ou
d’équivalents
• Terrain atopique
• Participation infectieuse inconstante
Arguments cliniques
• Terrain atopique familial
• Terrain atopique personnel
Atopie
• Définition :
– Prédisposition à produire des IgE en réponse à
l’exposition à un antigène (allergène) et à présenter des
manifestations cliniques en rapport avec cette
production d’IgE
•
•
•
•
•
asthme
eczéma atopique (dermatite atopique)
urticaire
rhinite perannuelle ou saisonnière
Allergies alimentaires ou respiratoires
Eczéma atopique
Eczéma
• Dermatite prurigineuse évoluant par
poussées, faite de placards érythémateux
mal limités et de vésicules suintantes
• Localisée au visage (front,pommettes,lobe
de l ’oreille) puis aux plis du coude et creux
poplité.
• Peau sèche, Plis de Dennie-Morgan
• Impétiginisation (staph., strepto)
Eczéma atopique
• Epidémiologie :
– Touche 20% de la population pédiatrique
– Forte augmentation (x4 en 30 ans)
– Apparition après 3 mois et le plus souvent avant
2 ans.
– Forte liaison héréditaire (70% des cas)
Eczéma : traitement
•
•
•
•
•
•
•
•
Eviction de allergènes
Contrôle de l ’hygrométrie ambiante
Vêtements adaptés (coton)
Lessive sans phosphate, éviter les assouplissants
Eviter les bains chauds (prurit).
Couper les ongles
Respect des vaccinations
Danger des régimes d ’éviction.Promotion de
l ’allaitement maternel. Diversification retardée.
Eczéma : traitement
• Désinfection :
– Bains de KMnO4 dilués au 1/10.000ème
– Antiseptiques : septivon, cyteal (chlorexidine)
– Antibiotiques locaux (fucidine) voir po si
impétiginisation (macrolides).
• Hydratation cutanée :
– Emolients hydrolipidiques (Xeramance,…)
– Pains surgras (Aderma,…),Topiques (glycérine )
• Antiprurigineux (polaramine, atarax…)
• Corticoïdes locaux : usage mesuré dégressif
urticaire
urticaire
• Placard érythémateux en relief (ortie = urtica),
labiles, récidivants
• Prurit
• Oedéme (lèvres, paupières,…)
– Lié à une hitaminolibération
– Survenue précoce apres exposition au facteur.
• Traitement : antihistaminiques (15j.)
Rhinite allergique
•
•
•
•
•
•
•
•
Prurit nasal (et oculaire)
Eternuements en salve
Rhinorrhée aqueuse (et larmoiement)
Obstruction nasale (devenant chronique)
Troubles olfactifs
Conjonctivite (« rhume des foins »)
Céphalées (sinusite)
Troubles du sommeil
– Contact initial sensibilisant
– Contacts allergéniques ultérieurs déclenchants
Rhinite allergique
• Examen clinique :
– Aspect de la pyramide nasale
– Pli cutané nasal et lésions de frottement
– Rhinoscopie antérieure :
• hypertrophie et inflammation de la muqueuse
• Hypersécrétion nasale
• Recherche de polypes
Rhinite allergique
• Examens complémentaires :
– Recherche d’allergie (qs)
– Brossage ou frottis nasal : hyperéosinophilie.
– Test de provocation nasale (mesures
manométriques)
– TDM des sinus éventuel
Rhinite allergique
• Traitement :
– adapté à la gène occasionnée
– Antihistaminiques po (Zyrtec, Xyzall, Virlix,
Aerius, Clarityne…)
– Corticoïdes locaux (Nasonex, Flixonase,
Nasalide…)
Asthme : diagnostic clinique
• Crises d ’asthme
• Equivalents asthmatiques
• Terrain atopique et ses manifestations
– personnel
– familial
« Asthme à l’aspirine »
• Il s’agit d’une “ intolérance ” à l’aspirine et aux autres AINS, pas de
nature immuno-allergique
• lié à une inhibition de la cyclo-oxygénase déviant le métabolisme de l’acide
arachidonique vers une production accrue de leucotriènes
• Fréquemment dans le cadre du syndrome de Widal caractérisé par la
triade :
– asthme,
– polypose naso-sinusienne,
– intolérance à l’aspirine
• L’asthme à l'aspirine expose au risque d’AAG, il doit être recherché
comme tout facteur médicamenteux.
Asthme : Examens paracliniques
• Recherche d ’une allergie respiratoire
– Dosage sanguin des IgE totales
• augmentées/âge
• Dg différentiel : viroses
– Dosage des IgE spécifiques
• pneumallergènes : acariens, poils de chat et chien,
moisissures et pollens. = Phadiatop
• Trophallergènes : alimentaires. = Trophatop ou fx5
• RAST orientés par l ’interrogatoire (limités à 5)
– Tests cutanés allergologiques +++
TCA : Prick test
Tests cutanés allergologiques
• Arret des antihistaminiques et corticoïdes
• Disposition cutanée (avant-bras, dos) d’une
goutte de solution contenant l’allergène.
• Effraction de la peau
• Lecture 15-20 mn plus tard de l’érythème et
de l’induration provoquée, comparée à un
témoin positif (codéine). Positivité si
supérieur à la moitié du témoin.
Examens paracliniques
• Recherche d ’un syndrome obstructif
– radiographie pulmonaire : distention
• coupoles plates, côtes horizontales écartées.
– Explorations fonctionnelles respiratoires
• Diminution des débits bronchiques/capacité vitale
• augmentation des résistances des voies aériennes
• hyperréactivité bronchique par test de provocation à
la métacholine
EFR de l’enfant
• Nourrisson : recherche (Jackett)
• Âge préscolaire (3-6 ans)
– Pléthysmographie :
• mesure de la résistance des voies aériennes.
• Mesure de la CRF par dilution à l’hélium
• Âge scolaire :
– Spirométrie/courbes débit-volume
• Mesures de la CVF, du VEMS et des DEM
Courbe débit volume
Le DEP est le débit instantané maximal
Sommet de la courbe débit-volume exp
« Peak Flow » ou
Débit expiratoire de pointe (DEP)
V1/s
Il est corrélé au VEMS
Le DEP peut être peu diminué
Alors que le VEMS est
nettement diminué
DEM 75
DEM 50
N
DEM 25
Noter l’aspect incurvé,
très évocateur d’obstruction
bronchique
Asthme
CVF
V(1)
Diagnostics différentiels
« tout ce qui siffle n ’est pas de l ’asthme »
• Mucoviscidose : test de sueur, BM
• Malformation
– arc vasculaire anormal : RP, TOGD, TDM
– kyste bronchogénique de la carène : RP, TDM
•
•
•
•
•
Dyskinésie trachéale ou malacie : Fibro
RGO : pHmétrie
Maladie ciliaire : biopsie, étude en ME et stroboscopie
Troubles de déglutition : EMG, radiocinéma, TOGD
Déficit immunitaire : IgA et sous-classes d ’IgG
Traitement de l ’asthme
• Faire le diagnostic +++
• Eliminer les facteurs agravants ou déclenchants
– RGO, carence martiale, anémie, déficit en IgA...
• Utiliser le traitement adapté
– médicamenteux
– non médicamenteux
•
•
•
•
Distinguer le traitement de fond / la crise
Utiliser un mode d ’administration adapté
S ’assurer une compliance satisfaisante
Adapter le traitement
Objectifs du traitement de
l'asthme (G.I.N.A.)
• Peu ou pas de symptômes "diurnes et nocturnes"
• Crises d'asthme et exacerbations rares
• Absence de consultation en urgence
• Recours minimum ou nul aux b2 CA
• Absence de limitation des activités y compris l'exercice
• EFR normales ou optimales
• Effets secondaires absents ou minimes
Traitements médicamenteux
• Bronchodilatateurs
– Action Rapide :
• Ventoline (salbutamol)
• Bricanyl (terbutaline)
– Action prolongée :
• Sérévent (salméterol)
• Foradil (formoterol)
– Théophylline
– Atropiniques
• Bronchodual, Combivent
Traitements médicamenteux (2)
• Corticoïdes
– inhalés : Bécotide (béclometasone), Flixotide
(fluticasone), Pulmicort (budesonide)…
– per os : Celestène, solupred,...
• Associations : CTC + BLDA
– Symbicort (formoterol+budesonide)
– Sérétide (salméterol + fluticazone)
Traitements médicamenteux (3)
• Antileucotriènes : Montelukast (Singulair).
• Anti-allergiques (antihistaminiques)
– Zyrtec (cetirizine), xyzall (levocetirizine)
– Clarityne (loratadine), aerius (desloratadine)
• Stabilisants de membrane
– Zaditen (ketitifene)
Traitement de la crise
• Bronchodilatateur d ’action rapide
– Ventoline 10-15 bouffées renouvelable 3 fois à
15 minutes d ’intervalle ± atropiniques
– si succès, poursuivre 3 à 8 jours
– si échec, nébulisations hospitalières +
corticoïdes per os (inj. Si gravité)
•
•
•
•
Corticoïdes po ou IV
O2
Hydratation
rarement antibiotiques
Corticoïdes et crise d’asthme
Délai d ’action de 4 à 6 h pour les voies IV et orale
% of pretreatment PEFR
180
IV
160
oral
140
120
100
0
2
4
6
8
10
12
Hours
Ellul Micaleff 1975
Traitement de la crise
• Si aggravation :
– transfert en USI. Scope
– Salbutamol IV 5mcg/kg/mn en ddc puis 0,5 à
1mcg/kg/mn en aumentant par paliers de
0,2mcg/kg/mn (maxi 5mcg/kg/mn)
– Théophylline IV ou Trentadil
– Ventilation difficile, avec hypercapnie permissive
Traitement de fond
Classification
Prise en charge
Asthme
intermittent
Asthme
persistant
léger
Asthme
persistant
modéré
Asthme
persistant
grave
Symptôme
<1/semaine
> 1/semaine
< 1/jour
Quotidiens
Permanents
Crises
brèves
Troubles de
l’activité et
du sommeil
Troubles très
marqués
Limitation de
l’activité
Asthme
nocturne
< 2/ mois
> 2/ mois
>1/semaine
Fréquent
Usage de
β2
A le demande A la demande Quotidien
Quotidien
DEP (% de
la norme)
> 80%
Variation du < 20%
DEP
> 80%
60 à 80%
<60%
20 à 30%
> 30%
> 30%
Gina, 2002
• Asthme intermittent:
–
–
–
–
–
Symptômes <1 /semaine
Crises brèves
Asthme nocturne < ou = 2/ mois
VEMS ≥ 80% de la valeur prédictive ou DEP ≥ 80% valeur perso
Variabilité du VEMS ou du DEP < 20%
• Traitement des crises par β2-mimetiques de
courte durée d’action
• Pas de traitement de fond
• Maîtrise de l’environnement
Global initiative for asthma,2002
• Asthme persistant léger:
–
–
–
–
–
Symptômes > 1/semaine mais < 1/jour
Crises pouvant affecter l’activité et le sommeil
Asthme nocturne > 2/mois
VEMS ≥ 80% valeur prédictive ou DEP ≥ 80%
Variabilité du VEMS ou du DEP = 20-30%
• Corticoïdes inhalés: 100 à 400 µg
budésonide ou équivalent
• Ajout possible de β2-longue durée d’action
ou d’antileucotriéne: utiliser une dose
d’attaque durant 1 à 2 mois puis diminution
des doses jusqu’à la posologie minimale
Global initiative for asthma,2002
• Asthme persistant modéré
–
–
–
–
–
–
Symptômes quotidiens
Crises affectant l’activité et le sommeil
Asthme nocturne > 1/ semaine
Utilisation quotidienne de β2- mimétique de courte durée d’action
VEMS = 60-80% ou DEP= 60-80%
Variabilité du VEMS ou du DEP > 30%
• Corticoïdes inhalés à dose moyenne
400 à 800 µg budésonide ou équivalent et
des β2-mimétiques de longue durée ou des
antileucotriénes
Global initiative for asthma,2002
• Asthme persistant sévère
–
–
–
–
–
–
Symptômes quotidiens
Crises fréquentes
Asthme nocturne fréquent
Limitation de l’activité physique
VEMS ≤ 60% ou DEP ≤ 60%
Variabilité du VEMS ou du DEP > 30%
• Corticoïdes inhalés à haute dose >800 µg
budésonide ou équivalent associés à des β2mimétiques de longue durée d’action et des
antileucotriénes ou à la théophylline voire
des corticoïdes per os
Global initiative for asthma,2002
En cas d ’échec
• Après s ’être assuré du diagnostic et de la
bonne compliance - voir d ’un test
thérapeutique.
• Nébulisations à domicile
– Pulmicort 0,5mg-1mg nébulisable
– nébuliseur pneumatique
• Corticoïdes par voie générale
• Immunosuppresseurs
Mode d ’administration des médicaments
• Intérêt de la forme inhalée
– action directe sur l ’organe cible
– doses efficaces plus faibles
– moins d ’effets secondaires
• Inconvénients : erreurs de prescription et de
prise.
Etapes de prise d ’un spray
•
•
•
•
•
•
•
•
Retirer le bouchon (1%)
Secouer (43%)
expirer (29%)
positionner le spray (29%)
inhaler lentement (64%)
déclencher l ’aérosol (57%)
poursuivre l ’inhalation (46%)
retenir sa respiration (43%)
Mode d ’administration des médicaments
• Avant 2 ans
– chambre d ’inhalation avec masque facial
• entre 2 et 7 ans
– chambre avec embout buccal
• après 7 ans
– autohaler
– distributeurs de poudre sèche
– spray
Chambres d’inhalation
Poudres sèches
Nébulisations
Evaluation du bon équilibre de l ’asthme
• Interrogatoire
–
–
–
–
–
Nombre de crises (ou « gènes »)
Nombre de prise de bronchodilatateurs
Réveils nocturnes
Absentéisme
Tolérance à l’effort
• Examen
– Normalité de l ’auscultation. DEP
• Explorations fonctionnelles respiratoires
– absence de syndrome obstructif
Education Thérapeutique
Dans l’asthme
Buts de l’éducation thérapeutique
• Sécurité du patient
• Autogestion
• Soutien
Sécurité
• Diminuer le nombre et la sévérité des crises
– Contrôle de la compliance
– Connaissance des signes de crise
– Interprétation des symptomes et du DEP
• Connaissance des recours
autogestion
•
•
•
•
•
Connaissance de la physiopathologie
Connaissance et maniement des dispositifs
Plan de traitement écrits , adaptation des doses
Connaissance du contrôle de l’environnement
Gestion de l’activité physique
soutien
• Réassurance
• Soutien psychologique
Programme d’éducation
•
•
•
•
Diagnostic éducatif (maladie/patient)
Définition d’un Plan de formation
Formation pluridisciplinaire
Evaluation des acquis
Asthme et allergies
• Allergènes respiratoires (75%)
–
–
–
–
–
Acariens (poussières de maison)
poils d ’animaux (chats ++)
moisissures
Pollens
Insectes (blattes ++)
• Allergènes alimentaires (3%)
• Allergènes médicamenteux
– aspirine, antibiotiques ...
Acariens
• Allergène le plus fréquent
• Microorganismes
– humidité
– chaleur
– obscurité
Eviction des acariens
• Combattre la poussière
– Aspiration quotidienne (filtres)
– éviter les nids à poussière
• Combattre l ’humidité
– aérer
– traiter les zones humides
• Combattre les gîtes
– housses de matelas et oreillers
Eviction des autres allergènes
•
•
•
•
•
Poils d ’animaux .
Pollens : limiter l ’exposition
Moisissures : traitement, aération VMC
Blattes : lutte contre l ’humidité
Rares régimes d’éviction
Allergies alimentaires
• Concerne une minorité de patients
• Augmentation liée à la multiplication des
allergènes (x2 en 5 ans)
• Concerne le plus souvent :
– Protéines animales : lait, œufs, poissons.
– Protéines végétales : arachides, blé, fruits
exotiques, fruits rouges
• Disparition parfois spontanée
Asthme et tabac
• Tabagisme passif
– dès la vie in utero : génèse de l ’asthme
– ensuite, augmente la fréquence des crises et leur sévérité.
• Tabagisme actif
– co-facteur de l ’inflammation
– augmente la fréquence et la sévérité des crises
Activités physiques et asthme
•
•
•
•
Danger du désentrainement à l ’effort
Danger de l ’endurance non contrôlée
Prise de bronchodilatateurs en prévention
Liste des produits autorisés en compétition.
Asthme et scolarité
• Intérêt des PAI
–
–
–
–
Rassurer sur l’inocuité des tt pour les enfants
Rassurer sur les risques de la maladie
Prescrire une CAT en cas de crise (recours)
Prévention des crises
•
•
•
•
•
Éviction des allergènes (animaux, literie, produits)
Respect des évictions alimentaires éventuelles
Respect de l’éviction du tabac
Adaptation de l’activité sportive
Activités parascolaires (nature, ferme, couchage,tt)
– Soutien scolaire si absenteisme
– Orientation
Asthme et adolescence
• Déni de la maladie
• Opposition
• Mauvaise compliance thérapeutique
– refus des corticoïdes inhalés
– utilisation anarchique des bronchodilatateurs
• Prises de risque : tabagisme
Conclusion
• L’asthme est une maladie chronique fréquente
débutant le plus souvent dans l’enfance où la
prévention, l’éducation et le suivi jouent un
rôle majeur.
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