UE LLSDL105domaines_cours2_2006 (PPT, 152 Ko)

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Linguistique et monde du travail :
les domaines
Apprentissage d’une langue
Pratique éditoriale
-langue première
-langue seconde
Traduction
-d’une langue
orale/écrite à une
autre
- en langue des
signes
Linguistique
- décrire les langues
Pathologies du
langage
- orthophoniste
- décrire le langage
Linguistique informatique
Sémiotique et communication
Linguistique
Décrire les langues
• Diversité des langues et variation linguistique
• Langues à grande diffusion (véhiculaires) vs. langues à petite
diffusion (vernaculaire)
• Diversité des situations linguistiques
(ethnologie/ethnolinguistique, sociologie/sociolinguistique)
Décrire le langage comme
• Faculté de parler et de comprendre une langue : opérations
mentales impliquées dans la production ou la compréhension
des messages verbaux (psychologie/psycholinguistique)
• Spécificités du langage humain (par rapport au langage des
animaux) : à partir de quand peut-on parler de langue ?
• Pratique sociale
Un exemple : La linguistique de terrain :
la description d’une langue inconnue
Décrire une langue inconnue
Description linguistique a minima
• Lexique : mots utilisés qu’on pourra répertorier
dans un dictionnaire
• Syntaxe : combinaison des mots dans la phrase
• Morphologie : forme des mots (a) partie du
discours à laquelle ils appartiennent b)variation en
genre, nombre, déclinaisons
• Mais aussi : sémantique : étude de champs
sémantiques (les termes de parenté, les noms des
couleurs, temporalité, etc.)
Recherche sur le terrain
vers l’ethnolinguistique
• Aller recueillir des données dans des pays lointains
(Océanie, Amérique du sud, etc.), conditions
extrêmes (femme chercheuse) ; trouver des
informateurs  gagner la confiance des habitants
• Transcription et analyse des données
• Comportement communicatif (rituels de
conversation, rituels kinésique, etc.), formules de
politesses, genres et types de discours, etc.
• Enjeux idéologiques et culturels : devoir de mémoire
pour des langues en voie d’extinction (conservation
des langues en danger, patrimoine linguistique : cf.
langues amérindiennes)
Apprentissage/acquisition d’une langue
Acquisition du langage : déterminer la succession
et l’articulation des étapes par lesquelles passe le
sujet humain pour constituer son système
linguistique
• Identifier des étapes clés dans l’acquisition
• Dégager les processus et facteurs qui soustendent et expliquent ce développement
Didactique
Apprentissage du langage/didactique :
• Français langue maternelle : description et analyse
des effets d’interventions d’enseignement sur les
acquisitions langagières des élèves de 2 à 16 ans
(oral, écrit)
• Didactique du FLE : méthode d’apprentissage du
français, langue étrangère 1) dans des pays
étrangers, 2) en terrain difficile en France
(immigrés de dernière heure, réfugiés)
Edition
• (édition de dictionnaires de langue, terminologie)
- dictionnaires unilingues (ex. Larousse, Robert)
- dictionnaires bilingues
• Ouvrages pédagogiques (en relation avec apprentissage)
– Manuels scolaires (comment formuler une consigne,
compréhensible par l’enfant) et outils multimédia
associés
– Manuels FLE
Pathologies du langage
• Acquisition du langage (rappel) : pendant les 10
premières années dé sa vie, l’enfant acquiert
progressivement les différentes structures de sa
langue maternelle (phonologique, lexicale,
syntaxique, etc.) et aussi la manière d’utiliser la
langue en fonction des situations (pragmatique)
• Différents types de pathologie consécutifs à des
facteurs variés (lésions cérébrales ou troubles du
développement (ex. autisme)
– Aspects formels du langage vs aspects pragmatiques
– Oral vs écrit
– Acquisition précoce vs apprentissage
Pathologies du langage
• Quelques illustrations
– Pathologies de l’oral : dysphasie (trouble spécifique du langage
oral) : langage peu fluent (bégaiement, troubles de l’articulation des
phonèmes) et/ou a-syntaxiques (incapacité de construire des phrases
: noms et verbes juxtaposés ; trouble de la dénomination (évoquer le
nom d’un objet ou d’une image)
– Pathologies de l’écrit : dyslexie phonologique (lecture,
orthographe)
• Rôle de l’orthophoniste : prévenir, évaluer et prendre en
charge, aussi précocement que possible les troubles de la
voix, de l’articulation, de la parole, ainsi que les troubles
associés à la compréhension du langage oral et écrit et à son
expression
Sémiotique et communication
• Sémiotique : théorie, étude des signes de communication
inter-humaine ; science qui étudie la vie des signes au sein
de la vie sociale
 Signes linguistiques : langue = système de signes
exprimant des idées (Saussure)
• Communication verbale
• Communication non-verbale (gestes, mimiques faciales)
 Mais aussi autres signes : arts visuels (cinéma, peinture,
photographie, musicaux, mythologie, mode, conçue
comme système symbolique, etc., spécificité du signe
esthétique)
• Intentions communicatives (vouloir dire)  fonction
communicative des signes (ex. communiquer une émotion)
 Dénotation vs. connotation (sens objectif vs subjectif)
Sémiotique et monde du travail
Un champ d’application archétypal : la publicité
• Problématique = réception optimale d’un message dans
un milieu socioculturel donné : amuser, étonner, séduire,
etc. (mots déclencheurs de représentations)
 Jeux de langage (ex paronymie : parenté homophonique et
homonymique presque parfaite)  association d’idées,
créations d’autres effets sémantiques, recherche de l’effet
mnémonique (type proverbe)
• Le grand méchant look, en avril ne te découvre pas d’un dim
Et aussi :
Campagnes de communication (milieu institutionnel, entreprise) :
convaincre, rassembler, pousser à agir, etc.
Traduction
• Différents types de traduction
– Orale ou écrite
– Simultanée ou non
• Différents types de besoins
– Veille technologique
– Textes de prestiges (littéraires)
– Débats, conférences, etc.
La pratique de la traduction et le métier
d’interprète
• Nécessité de connaissances formelles sur les langues à
traduire (langue source  langue cible)
– Correspondances phonologiques, syntaxiques, lexicales
(ambiguïté des langues naturelles, expressions figées,
métaphores : je suis dans les choux, un avocat marron,
cet homme est un lion, Proust est dans la bibliothèque,
j’ai une fin de loup, la chair est faible ), etc.
• Mais aussi connaissances des différences culturelles
sociologiques, ethnologiques ; des différentes façons de
pratiquer les langues et de s’en servir comme instruments de
représentations du monde, comme outils de communication
(rituels conversationnels, types d’interactions verbales
possibles ou non = domaine pragmatique)
Traductologie
• Réflexion sur le métier de
traducteur/interprète en tant que pratique
linguistique dans un contexte déterminé =
traductologie :
– En un sens élargi, toute pratique réflexive
d'un traducteur sur ses propres traductions
relève de la traductologie
–  Formations universitaires en
traductologie
Interprète en langue des signes
• Historique : il y a fort longtemps que les personnes sourdes
communiquent entre elles au moyen d'une langue de signes
structurée. La première école publique destinée aux
personnes sourdes a été fondée au XVIIIe siècle par l'abbé
Charles Michel de l'Épée.
• Comme pour les langues vocales, il existe aujourd'hui des
centaines de langues de signes différentes. Un peu partout,
des interprètes professionnels en langue des signes
permettent aux communautés sourdes et entendantes de
passer outre les obstacles à la communication qu'entraîne
la surdité.
Le champ professionnel du handicap
auditif
• La traduction en langues des signes, un domaine en plein
essor (en relation avec la pathologie) et en relation avec
l’apprentissage d’autres formes de communication non
verbale permettant de compléter ou suppléant la fonction de
perception/production du langage oral (voir traducteurs de
journaux télévisés)
– Interprétation d’une langue des signes à une langue orale et
réciproquement
– Interprétation entre deux langues des signes
• Mais aussi
– Interprétation entre une langue orale et un mode de communication
accessibles aux malentendants (LPC)
– Interprétation auprès de personnes sourdes aveugles
Linguistique informatique
• Contexte = marché des industries de la langue
• Objectifs : développement de produits d’ingénierie
linguistique associés à ce marché (ex.
lexicographie électronique, outils linguistiques
d’aide à la navigation sur le web, outils de
traduction automatique, synthèse vocale,
reconnaissance de la parole)
les sciences du langage sont au service de
l’informatique dans la mesure où le linguiste doit
aider l’informaticien à résoudre des problèmes
concrets de traitement automatique des langues.
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