Sémiologie respiratoire 2006-2007 Bases de la sémiologie •Anamnèse •Signes fonctionnels •Signes généraux •Signes physiques •Explorations complémentaires Diagnostic d’une maladie respiratoire • Interrogatoire (anamnèse) : 60-82% • Examen clinique: 9-17% • Explorations complémentaires: 9-23% Anamnèse • le contexte, les signes fonctionnels et généraux – Facteurs de risque liés aux expositions et au terrain (contexte épidémiologique, professionnel, social) – Antécédents (personnels, familiaux) – Histoire de la maladie Les expositions Le tabac • Consommation évaluée en nombre de paquets-années (nombre de paquets de 20 cigarettes par jour x nombre d’années de tabagisme). • Intensité, durée (date de début et de fin), type de tabac. • Multiplie par 10 l’incidence du KBP primitif et des BPCO, observés généralement après 40 ans. • Facteur aggravant de l’asthme et de l’emphysème pulmonaire. • Proposer sevrage. Items 45 et 139 Les autres expositions • Aérocontaminants minéraux et organiques – Exposition professionnelle ou environnementale. – Préciser le « cursus laboris » : calendrier professionnel, nature des activités, produits manipulés, mesures de sécurité. – Intérêt pour une prise en charge maladie professionnelle et/ou un reclassement – Vie domestique: bricolage (produits toxiques) – Présence d’animaux domestique (chats, oiseaux…): pneumallergènes, transmission de maladies infectieuses Amiante • Exposition habituellement professionnelle, plus rarement environnementale. • Période de latence entre exposition et conséquences pathologiques pouvant atteindre plusieurs décennies. • Augmente le risque de KBP primitif. Cause principale des mésothéliomes pleuraux malins. • Atteintes pleurales bénignes (plaques, calcifications, épaississements, pleurésies), atélectasies pulmonaires par enroulement et, rarement, fibrose pulmonaire (asbestose). Pneumallergènes • Rôle majeur dans l’asthme. • Milieu domestique : acariens dont Dermatophagoïdes pteronyssimus, allergènes d’animaux dont ceux du chat et des blattes, plumes, moisissures dont Alternaria • Milieu environnemental : pollens et moisissures • Milieu professionnel : boulangers (farine de blé), les peintres au pistolet , coiffeurs (isocyanates), les soignants (latex), les ébénistes (poussières de bois exotiques)… Agents infectieux • Tuberculose: notion de contact avec un tuberculeux contagieux, séjour prolongé en séjour d’endémie, vaccination par le BCG • Notion d’épidémie: grippe, coqueluche, mycoplasme pneumoniae (Cf ATCD familiaux) Aerocontaminants et leurs conséquences pathologiques respiratoires • • • • Tabagisme: Cancer broncho-pulmonaire; Broncho-pneumopathies obstructives (BPCO); histiocytose langerhansienne pulmonaire Particules minérales – Amiante: Cancer broncho-pulmonaire; mésothéliome pleural, plaques pleurales et pleurésie bénigne; asbestose – Silice: silicose; pneumoconiose du mineur de charbon; BPCO – Béryllium: Bérylliose chronique Particules organiques – Allergènes (acariens, pollens, phanères d’animaux etc…): Asthme; rhinosinusite – Agents responsables de pneumopathies d’hypersensibilité: poumon d’éleveurs d’oiseaux, poumon de fermier Agents infectieux – Transmission interhumaine: tuberculose, grippe, infections à Mycoplasma pneumoniae et Chlamydiases respiratoires, coqueluche, varicelle – Transmission animale: Chlamydiases – Origine environnementale: légionellose, infections aspergillaires, mycobactérioses non tuberculeuses Observations • Mr P consulte pour une toux chronique – Mode de vie • • • • Tabac Profession et/ou activité particulière Animaux au domicile Voyage outre-mer Terrain • Antécédents (ATCD) personnels: – Respiratoires • Tuberculose: BCG; contage; séjours en pays d’endémie; TB ?; traitement • Asthme, allergie: rhinite, conjonctivite… – Extra-respiratoires (retentissement respiratoire potentiel ou effectif) • Immunodépression: Infection VIH; traitements IS; chimiothérapies; transplantations; DICV;… • Stérilité: maladie des cils ou mucoviscidose • Insuffisance cardiaque, Reflux gastro-oesophagien • AVP: paralysie diaphragmatique • ATCD familiaux : – Pathologies héréditaires sans ou avec anomalie génétique connue: asthme, allergie, mucoviscidose, déficit en α1antitrypsine, déficit immunitaire héréditaire Recherche d’une allergie • Contexte: asthme; rhinite etc… • Interrogatoire à la recherche d’une cause potentielle: unité de temps et de lieu • Tests cutanés: confirmation et précision d’une allergie • Pneumallergènes à rechercher: – Milieu domestique: acariens; allergènes d’animaux (chat; blattes; rongeurs); moisissures (Alternaria) – Milieu environnemental (pollens; moisissures) – Milieu professionnel • • • • • • Boulangers (farine de blé) Coiffeurs (colorants) Peintres au pistolet (isocyanates) Laborantins (animaux de laboratoires) Soignants (latex) Ebénistes (cèdre rouge) Traitements: médicaments • Responsable d’une symptomatologie respiratoire: – IEC: toux • Responsable d’une aggravation d’une maladie respiratoire préexistante: – Β-bloquants: asthme – Anticoagulants: hémorragie intra-alvéolaire • Responsable d’une maladie respiratoire: – Cordarone, nitrofurantoïne: pneumopathie interstitielle diffuse – Huile de paraffine: pneumopathie lipidique – Isoméride: hypertension artérielle pulmonaire primitive – Dérivés de l’ergot de seigle: Atteintes pleurales – … Autres traitements et examens • Radiothérapie: pneumopathie aiguë, chronique ou pneumopathie organisée • Investigations (ex: fibroscopiques, radiologiques, ponctions): pneumothorax, hémoptysie, pneumopathie infectieuse. • Chirurgie: EP Observations • Mr P consulte pour une toux chronique – Mode de vie • Tabac • Profession et/ou activité particulière • Animaux au domicile • Voyage outre-mer • ATCD: • Chirurgicaux date, traitement, suivie, +++ • Médicaux • Allergies • Traitements actuels Signes fonctionnels respiratoires (SFR) • Dyspnée • Toux • Expectoration • Hémoptysie • Douleurs thoraciques Non spécifiques de l’appareil respiratoire, parfois d’origine cardio-vasculaire ou autre • Autres signes – Extra-respiratoires: anomalies du sommeil; ronflements; troubles de la conscience; troubles psychiatriques Caratéristiques des SFR • • • • Ancienneté, mode d’installation Caractéristiques spécifiques Intensité (évalue le handicap) Fluctuation : horaires, circonstances déclenchantes ou favorisantes, effet des traitements institués… • Isolé ou associé à d’autres symptômes respiratoires, extra-respiratoires ou généraux • Terrain Toux : définition • Phénomène expulsif réflexe de défense à centre bulbaire. • Irritation zone réflexogène = pharynx, larynx, trachée, bronches et plèvre. • Symptôme non spécifique très fréquent: 2ème motif de consultation en médecine générale • Permet dissémination d’agents infectieux (virus, BK, coqueluche …) Item: 336 Ancienneté, mode d’installation et charactéristiques spécifiques • Aiguë: < 3 semaines bronchite aiguë, pneumopathie, … • Chronique: > 3 semaines tuberculose, cancer, dilatation des bronches, fibrose… • Toux sèche: sans production d’une expectoration bronchite aiguë, asthme,… • Toux grasse: grasse avec production d’une expectoration dilatation des bronches, pneumopathie, …. Fluctuations • Horaire: – Nocturne asthme, IVG, RGO – Matinale bronchite chronique, rhino-sinusite • Circonstances déclenchantes ou favorisantes: – Allergènes, recrudescence saisonnière asthme – Effort asthme, IVG – Prédominance positionnelle IVG, RGO (décubitus dorsal), atteinte pleurale (changements de position) – Lors des repas troubles de la déglutition, fistule Symptômes associés • Altération de l’état général cancer, tuberculose, … • Fièvre infection • Autre(s) SF respiratoire(s): – – – – Hémoptysie: cancer, tuberculose, DDB, EP Douleur thoracique: cancer,pleurésie Expectoration: infection, DDB Dyspnée: PID (Fibrose) Toux aigue : étiologies • Contexte évocateur le plus souvent – – – – – – Infection aigue respiratoire basse ou haute ++ Asthme ou inhalation de gaz irritants, Poussée d’IVG, Recrudescence de bronchite chronique, Embolie pulmonaire, Atteinte pleurale. Toux chronique • Se voit dans toutes les maladies respiratoires chroniques. • Radiographie thoracique systématique. • Rx anormale : tuberculose, KBP, syndrome médiastinal, DDB, pneumopathie interstitielle diffuse, pathologie pleurale, IVG. Toux chronique à radiographie normale: étiologies • causes les plus fréquentes (90%) – – – – – Ecoulement postérieur de sinusite chronique Asthme RGO prise d’IEC bronchite chronique, DDB • Dans 20% des cas plusieurs causes simultanées • Examen ORL et radio sinus, EFR et test à la méthacholine, FOGD et PH métrie +/- TDM thoracique et fibroscopie bronchique. Toux chronique et terrain • Chez le patient fumeur > 40 ans toujours rechercher KBP primitif, • Particulièrement en cas de modification de la toux chez un patient ayant une bronchite chronique. Expectoration : définition • Rejet anormal de secrétions lors de la toux • Certains sujets ne peuvent pas cracher et déglutissent l’expectoration sans l’extérioriser (enfant, femmes) • L’expectoration reflète l’origine bronchique ou pulmonaire d’une toux. Expectoration: caractéristiques • Aiguë, Chronique (Cf Toux) • Intensité=Abondance • Caratéristiques spécifiques=Aspect: – Muqueux: crachat blanc visqueux Bronchite virale, bronchite chronique, asthme – Muco-purulent ou purulent: crachat jaune vert compactinfection bactérienne) – Séreux: crachat blanc fluide et aéré ICG, K bronchioloalvéolaire – Hémoptoïque: crachat strié de sangpneumopathie à pneumocoque, EP • Fluctuation (Cf toux) Expectoration: étiologies • Bronchite aigue, pneumonie, surinfection bronchite chronique ou de DDB: expectoration muco-purulente ou purulente • Abcés pulmonaire: expectoration purulente fétide (anaérobie), rarement « vomique » • Pneumonie à pneumocoque: crachats « rouillés » • Bronchite chronique: toux et expectoration (muqueuse) 3 mois par an, 2 années consécutives • DDB: expectoration muco-purulente ou purulente chronique abondante quotidienne (bronchorrhée) • Oedème pulmonaire: expectoration séreuse ou mousseuse saumonée • Asthme: expectoration collante, difficile à émettre • ABPA: moules bronchiques Dyspnée : définition • Sensation subjective d’inconfort ou gêne respiratoire. • Mécanisme complexe. • Symptôme non spécifique : origine respiratoire, mais aussi cardiovasculaire, neurologique ou métabolique. Item:198 Dyspnée : caractéristiques • Ancienneté – Aigue – Chronique • Mode d’installation: – Brutale: EP, PNO – Progressive – Répétitif paroxystique : asthme, IVG Dyspnée: caractéristiques spécifiques • • • • Temps de la dyspnée Bruyante ou non Fréquence respiratoire Rythme respiratoire • Temps de la dyspnée – Inspiratoire: obstacle mobile extrathoracique – Expiratoire: obstacle mobile intrathoracique proximal ou obstacle distal – Aux 2 temps: obstacle fixe proximal • Bruyante ou non – Cornage: bruit intense rauque inspiratoire traduisant un obstacle laryngé – Wheezing: sifflement intense à prédominance inspiratoire traduisant un obstacle trachéal ou d’une bronche principale – Sibilants: sifflements aigus à prédominance expiratoires traduisant un obstacle bronchique cornage • Fréquence respiratoire: – Eupnée: FR normale entre 15 et 20/min – Polypnée (ou tachypnée): FR augmentée >20/min – Bradypnée: FR diminuée <15/min • Rythme respiratoire: – dyspnée de Küssmaul (ample, profonde rapide) : acidose métabolique – dyspnée de Cheyne-Stokes : dysfonctionnement du tronc cérébral (origine neurologique, insuffisance cardiaque). Dyspnée: intensité • • • • Mécanisme complexe. Facteurs psychologique et expérience Perception très variable selon individus Intérêt pour appréhender le retentissement dans la vie courante, déterminer l’évolution de la maladie et évaluer l’effet du traitement Dyspnée : intensité • NYHA – Niveau I: pas de dyspnée – Niveau II: dyspnée ou fatigue pour les efforts inhabituels – Niveau III: dyspnée ou fatigue pour les efforts de la vie courante – Niveau IV: gêne permanente, même au repos • Echelle de Borg (0 → 10) Dyspnée : fluctuations • Circonstances de survenue – Effort ou repos et intensité (chiffrer nombre d’étages, périmètre de marche et cotation de la dyspnée) – Horaire: • Recrudescence nocturne : IVG, asthme – Caractère positionnel: • Orthopnée: dyspnée de décubitus (chiffrer nombre d’oreillers) : IVG, paralysie phrénique bilatérale • Platypnée: dyspnée majorée en position debout : CIA – Facteurs environnementaux : • Exposition allergénique : asthme Dyspnée: situation d’urgence • Dyspnée à la parole, dyspnée de stade IV • Cyanose • Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires (tirage, battement des ailes du nez) • Fréquence respiratoire > 30min • SaO2 < 90% Dyspnée aigue : étiologies • Obstacle des voies aériennes – Obstacle laryngé: laryngite, œdème de la glotte, épiglottite, inhalation de corps étranger – Obstacle trachéal ou bronche principale: inhalation de corps étranger, sténose tumorale – Obstruction bronchique: asthme et décompensation de BPCO • Maladie vasculaire: EP, IVG • Maladie pleurale: Pleurésie et pneumothorax • Maladie parenchymateuse: pneumopathie aigue infectieuse, pneumopathie infiltrante aiguë • Maladie neurologique ou métabolique: acidose métabolique, anémie aigue Dyspnée chronique : étiologies • Maladies obstructives chroniques : – BPCO (tabac, emphysème, asthme fixé, DDB) • Maladies restrictives chroniques – Pneumopathies interstitielles diffuses – Atteintes pariétales thoraciques : maladies neuro-musculaires, cypho-scoliose, séquelles pleurales • Maladies cardiovasculaires – IVG chronique, péricardite constrictive – Cœur pulmonaire chronique post-embolique – Hypertension artérielle pulmonaire primitive • Anémies chroniques Dyspnée: arguments pour un asthme • Dyspnée sifflante expiratoire, paroxystique à prédominance nocturne, par crises résolutives spontanément ou par bronchodilatateurs, intervalles libres • Circonstances déclenchantes: exposition allergène, effort • Examen: râles sibilants lors de la crise, normal en dehors • Signes associés: toux + crachats perlés lors de la crise. • ATCD familiaux ou personnels équivalents (atopie/allergie) • Rx thorax: nle • Courbe DEP, EFR: TVO réversible ou HRB • NFS (éosinophilie), tests allergologiques • Amélioration sous traitement Dyspnée: arguments pour une BPCO • Dyspnée lentement progressive, poussées aigues de dyspnée sifflante mais sans intervalle libre • Bronchite chronique • > 40 -50 ans et tabac • Examen: normal, parfois sibilants ou diminution MV bilatéral (emphysème); cœur normal • Rx thorax: nle ou distension (emphysème) • EFR : TVO non réversible Dyspnée: arguments pour une IVG • Dyspnée d’effort, orthopnée • OAP: dyspnée paroxystique à prédominance nocturne, toux avec grésillement laryngé, expectoration rose saumonée, parfois pseudo-asthme (asthme cardiaque) • Examen: polypnée superficielle, râles crépitants, tachycardie, galop gauche, signes de cardiopathie sousjacente • ATCD de cardiopathie gauche connue • Facteurs de risque: âge, ATCD personnels, familiaux, tabac, HTA, diabète, hypercholesterolémie • Rx thorax: opacités pulmonaires en ailes de papillon, lignes de Kerley, cardiomégalie • ECG, echographie cardiaque Dyspnée: arguments pour une EP • Dyspnée brutale, • Facteurs prédisposant: intervention chirurgicale, alitement, accouchement, cancer, oestrogènes… • Signes associés: douleur pleurale aiguë, hémoptysie, syncope • Examen: respiratoire le plus souvent normal, phlébite, signes IVD rare • Rx thorax, ECG, gaz du sang, d-dimères • Echo-doppler veineux des MI, scintigraphie pulmonaire, angio-scanner thoracique Dyspnée: arguments pour une FPI • • • • • > 50 ans Dyspnée lentement progressive, toux sèche Examen: râles crépitants, HD, cœur normal Rx thorax: image interstitielle diffuse EFR: TVR, baisse DLCO Caractéristiques de la dyspnée selon son étiologie Etiologie de la dyspnée Mode d’installation Facteurs déclenchant Bruits respiratoires Autres Asthme Crises paroxystiques Intervalles libres entre les crises Nuit Allergènes Effort Sibilants Radio de thorax normale Variabilité du débit expiratoire de pointe Insuffisance cardiaque gauche Soudain, progressif ou paroxystique Effort Nuit Decubitus Crépitants des bases Sibilants (parfois) Opacités pulmonaires en ailes de papillon Signes cardiaques Sténose laryngée ou trachéale Soudain ou progressif Inhalation de corps étranger, autres Wheezing et cornage inspiratoires Radio de thorax normale Endoscopie anormale BPCO Chronique Poussées aiguës Recrudescences Hiver Sibilants Radio de thorax normale Distension Embolie pulmonaire Soudain Phlébite, Alitement, chirurgie, Insuffisance cardiaque etc… Absence de bruit anormal Radio de thorax subnormale Douleur thoracique Hémoptysie Pneumopathies interstitielles diffuses Lentement progressif Parfois (aérocontaminants, médicaments) Souvent: aucun Crépitants Ou absence de bruit anormal Opacités pulmonaires diffuses Hémoptysie : diagnostic • Définition : rejet de sang par la bouche provenant des VA sous-glottiques. • Diagnostic positif : – Typiquement : rejet de sang rouge aéré, spumeux lors d’un effort de toux. – Parfois moins typique : crachats noirâtres ou striés de sang… Item: 317 Hémoptysie : diagnostics differentiels • saignement stomatologique (gingivorragie…) ou ORL (épistaxis) : examen local. • saignement digestif (hématémèse): effort de vomissement, FOGD. • Importance de l’interrogatoire ++ Hémoptysie :caractéristiques • C’est une urgence: • le risque vital est l’asphyxie par inondation alvéolaire. • Rechercher des signes de lutte • Abondance de l’hémoptysie ++ – – – – Minime : crachats striés de sang Faible : < 50 cm3 (un demi-verre)/24h Moyenne : > 50 cm3/24h Grande : > 200 cm3/24h. Hémoptysie • Définition et diagnostic • Abondance – <50 ml: petite abondance – <200 ml: moyenne abondance – >200 ml: grande abondance • Hémoptysie massive → asphyxie • Il faut toujours rechercher attentivement une étiologie Hémoptysie : étiologies • Contexte évident : – Traumatisme thoracique : plaie thoracique, rupture trachéo-bronchique, contusion pulmonaire… – Iatrogène: fibroscopie bronchique avec biopsies, ponction transpariétale… Hémoptysie : causes les + fréquentes • • • • Cancer broncho-pulmonaire primitif Dilatation des bronches Tuberculose active Chez un ancien tuberculeux: • Rechute, • DDB post-cicatricielle, • Aspergillome greffé dans une cavité résiduelle, • Cancer sur cicatrice, • Broncholithiase. • Embolie pulmonaire Hémoptysie : autres étiologies • • • • • IVG, RM. Tumeur bénigne des bronches: carcinoïde… Malformations artério-veineuses intrapulmonaires Bronchite chronique: se méfier d’un KBP ++ Bronchite aiguë, pneumopathie aiguë infectieuse: diagnostic d’élimination ++ • Hémorragie alvéolaire: • Troubles de l’hémostase • IVG • Syndrome de Goodpasture, granulomatose de Wegener Douleur thoracique • Symptôme très fréquent non spécifique: d’origine respiratoire, cardiovasculaire (angor, péricardite aigue, dissection aortique), pariétale (fracture de côte) ou oesophagienne (RGO). • Douleur thoracique d’origine respiratoire: liée à une atteinte de la plèvre soit directe soit par contiguïté. item: 197 Douleur thoracique : caractéristiques • Cf. sémiologie cardiologique. • Douleur pleurale: – – – – Unilatérale, à type de point de côté Basithoracique, parfois irradiation scapulaire Majorée par l’inspiration profonde et la toux Mode d’installation, ancienneté, intensité, association à d’autres symptômes selon étiologie • Douleur trachéale: – Brûlure retrosternale provoquée par la toux. Douleur thoracique: étiologies respiratoires • Douleur pleurale: – – – – Épanchement liquidien ou gazeux de la plèvre Pneumonie Embolie pulmonaire Cancer broncho-pulmonaire (notamment de l’apex: syndrome de Pancoast-Tobias) • Douleur trachéale – infections aigues virales, à germes apparentés – inhalations toxiques • Autres: – Nevralgie par atteinte radiculaire (ex: pancoast-tobias; C8-D1) – Douleurs pseudo-angineuses de l’hypertension artérielle pulmonaire Examen physique • Inspection et palpation • Auscultation • Percussion Inspection et palpation • • • • • Cyanose Astérixis Hippocratisme digital Ostéo-arthropathie/syndrome de Pierre Marie Examen de la cage thoracique Cyanose: définition • Coloration violacée des téguments, surtout visible au niveau des lèvres et des ongles Cyanose • Physiopathologie – Désaturation en oxygène de l’hémoglobine du sang capillaire moyen. Hb réduite > 5g/100 ml • Cyanose centrale – Insuffisance respiratoire +++ – Shunt D → G • Cyanose périphérique – État de choc – Syndrome de Raynaud Asterixis (= flapping tremor) • Description: flexions (lentes) et extension (rapide) des poignet et articulations MP • Signe d’encéphalopathie respiratoire souvent associé à HTA/céphalées/sueurs/troubles neuropsychiques • Signification: poussée de décompensation respiratoire avec hypercapnie aigue Hippocratisme digital • Description – Élargissement en bagette de tambour des extrémités des doigts – Aspect en verre de montre des ongles – Rénitence et rougeur du lit des ongles • Ostéo-arthropathie de Pierre Marie – Hippocratisme digital + appositions périostées – Svt: douleurs inflammatoires des avant-bras et genoux; parfois: déformation acromégalique – Causes: Cancer bronchique Causes d’hippocratisme digital • Causes respiratoires • Shunts droit-gauche intra-pulmonaires: • – Anévrysmes artério-veineux • – Maladie de Rendu-Osler • – Syndrome hépato-pulmonaire (cf • cirrhose hépatique) • • • Dilatations des bronches diffuses Mucoviscidose Tumeurs intrathoraciques – – – • Cancer bronchique primitif Métastases pulmonaires Mésothéliome pleural bénin Fibroses pulmonaires – – – – – Fibrose pulmonaire idiopathique Pneumopathie interstitielle desquamante Asbestose Fibrose sur polyarthrite rhumatoïde Pneumopathie interstitielle lymphoide sur infection VIH • Causes extra-respiratoires Formes congénitales Cardiopathies cyanogènes Endocardite d’Osler Affections hépato-digestives: – Syndrome hépato-pulmonaire – Cirrhose biliaire primitive – Hépatome – Maladie de Crohn – Rectocolite hémorragique Examen de la cage thoracique • Déformation – Cypho-scoliose; cyphose; pectus excavatum/carinarum; SPA; gynécomastie; asymétrie respiratoire; respiration diaphragmatique paradoxale • Distension • Fréquence respiratoire • Transmission des vibrations vocales Signes de lutte • Dyspnée à la parole, dyspnée de stade IV • Cyanose • Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires – Inspiration • Tirage: creusement des partie molles vdu cou et du thorax (sus-sternale, sus-claviculaires, intercostaux) • Battement des ailes du nez – Expiration • Contraction des muscles abdominaux et de la ceinture scapulaire Signes de distension thoraciques • Signe de Hoover: rétraction inspiratoire paradoxale des bases pulmonaires • Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires • Respiration à lèvres pincées Fréquence respiratoire • Mesure systématique lors de l’examen clinique au même titre que la fc et la TA • 12-20/mn chez adulte normal • Polypnée superficielle • Bradypnée expiratoire • Dyspnée inspiratoire • Dyspnée de Kussmaul • Dyspnée de Cheyne-Stokes • Bradypnées véritables Auscultation-percussion-palpation • • • • • • • • • Murmure vésiculaire Râles crépitants Râles sibilants Couinements inspiratoires Souffle tubaire Souffle pleurétique et frottement pleural Wheezing et cornage Matité/tympanisme Abolition/augmentation des vibrations vocales Principaux examens complémentaires en pneumologie • Débit expiratoire de pointe (DEP) • Radiographie thoracique • Scanner thoracique – Cf sémiologie radiologique • Explorations fonctionnelles respiratoires – Cf Physiologie • Test de marche de 6 min. • Fibroscopie bronchique • Tubertest Mesure du DEP • Utile +++ au monitorage des asthmatiques • Niveau du DEP; variation nycthémérale • signes de gravité: DEP<150 et instabilité Sémiologie radiographique Maladies Signes radiographiques Sensibilité Pneumonie Opacité systématisée non rétractile +++ Pneumothorax Rétraction pulmonaire et hyperclarté de l’espace pleural +++ Pleurésie Opacité concave en haut avec ligne bordante; comblement d’un cul de sac; hémithorax opaque +++ Tuberculose Micronodules en foyer des sommets; cavitations; miliaire; pleurésie; adénopathies; autres +++ Cancer broncho-pulmonaire Nodule; atélectasie pulmonaire; adénopathies; épanchement pleural; autre ++ Asthme Aspect normal; distension 0/+ BPCO Aspect normal ou distension (emphysème) 0/+ Syndrome interstitiel Opacités pulmonaires diffuses micronodulaires ou réticulaires ++ Syndrome médiastinal Opacités dans le médiastin antérieur ou postérieur; satellites de l’axe trachéobronchique ++ Syndromes fonctionnels et leurs étiologies Syndrome fonctionnel Capacité pulmonaire totale Rapport VEMS/CV VEMS sous + Coefficient de transfert du CO (KCO) Syndrome obstructif non réversible N ou Non N ou Syndrome obstructif réversible N Oui Sans objet Syndrome restrictif (interstitiel) N Sans objet Pneumopathies interstitielles diffuses Syndrome restrictif (pariétal) N Sans objet N Myopathies, neuropathies, cyphoscolioses, thoracoplastie Etiologies BPCO, DDB, bronchiolite oblitérante (constrictive) Asthme Test de marche des 6’ • Réalisation • Résultats – Distance parcourue; désaturation maximale; pouls; index de Borg • Indications – Insuffisance respiratoire: intérêt pronostique; pour suivi (réponse thérapeutique); ajustement des besoins en O2 – HTAP – PID – BPCO – Bilan pré-greffe Endoscopie bronchique • Exploration macroscopique; prélèvements biopsiques de muqueuse bronchique/transbronchiques; investigations microbologiques; LBA; broncho-aspiration; interventionnelle • Indications: – Hémoptysie (sauf TB active prouvée; ICG; EP; anomalie hémostase) – Toux chronique inexpliquée – Suspicion inhalation de corps étranger – Tumeur broncho-pulmonaire – Epanchement pleural SF d’origine ND – Suspicion de TB difficile à confirmer – Suspicion d’infection opportuniste – Suspicion de sarcoïdose Lavage broncho-alvéolaire • Indications – PID – Infections opportunistes • Explorations – NF cytologique/CD4/CD8; recherches fibres minérales (LEPI); colorations spéciales (score Golde; huile rouge; PAS); cell CD1a+; recherche clone; microbiologie; TTL Be; ME • Résultats – Normale: <250 000 cell/ml; MA 90%; Ly <15-20%; PNN et PNE <3%; CD4+/CD8+<3 et >1 – Fumeurs: cellularité totale/ml et %MA – Pathologie: alvéolite à L, PNN, PNE, panachée etc… IDR tuberculine: Tubertest • IDR = test de référence pour Dc de « TB-infection » • Signification (niveau de risque de contage): ce risque varie avec l’étroitesse et la durée du contact avec un cas « index » et sa « contagiosité » • Degré de contagiosité du cas index: (microbio et présence de cavernes) • Interprétation: – IDR>15 ou IDR>10 si contagiosité élevée ou positivation en 3 mois – Faux négatif si ID • Indications – Enquête sur l’entourage d’un cas index ou d’une personne en provenance récente d’un pays de forte endémie – Intérêt: traiter les contacts du cas index avant évolution infection → TBmaladie Les grands syndromes • Syndrome de condensation • Syndrome d’épanchement liquidien ou gazeux Syndrome de condensation pulmonaire • Condensation du parenchyme pulmonaire qui se transforme en bloc solide. • Examen physique : – Percussion : matité non mobile. – Palpation : augmentation des VV. – Auscultation : diminution ou abolition du MV, souffle tubaire, parfois râles crépitants. • Se rencontre essentiellement dans : – Pneumonie – Atélectasie Pneumonie: définition • Pneumonie = pneumopathie aigue infectieuse = inflammation infectieuse non tuberculeuse aiguë des bronchioles terminales et/ou des alvéoles et/ou de l’interstitium pulmonaire • Communautaire: extrahospitalière. • Nosocomiale: hospitalière après séjour > 72h. Pneumonie: signes cliniques • Variables – – – – Syndrome infectieux Signes fonctionnels respiratoires Signes physiques Signes radiologiques • Distinction schématique: pneumonie « typique » et « atypique » Pneumonie « typique » (1) • Agents responsables: • S. Pneumoniae +++ • Autres bactéries • Signes cliniques: – Début brutal – Syndrome infectieux sévère: fièvre à 40°, frissons – Douleur pleurale intense, toux, expectorations purulentes parfois rouillée, dyspnée – Syndrome de condensation pulmonaire franc unilatéral localisé en foyer : souffle tubaire entouré d’une couronne de crépitants Pneumonie « typique » • Signes radiologiques: - Pneumonie Franche Lobaire Aigue : opacité systématisée lobaire ou segmentaire avec bronchogramme aérique. - Parfois moins typique Pneumonie « atypiques » • Agents responsables: – Virus – Bactéries « apparentées » • Signes cliniques – Début plus progressif – Fièvre associée à myalgies et arthralgies et/ou autres manifestations virales (pharyngite, conjonctivite, rhinorrhée) – Signes fonctionnels respiratoires discrets – Examen physique: crépitants isolés Pneumonie « atypiques » • Signes radiologiques: – Le plus souvent opacités non systématisées , mal définies, à limites floues. Syndrome d’épanchement de la plèvre • Pleurésie : épanchement liquidien dans la cavité pleurale. • Pneumothorax : épanchement gazeux dans la cavité pleurale Pleurésie: définition • Pleurésie : épanchement liquidien dans la cavité pleurale. Pleurésie: physiopathologie • Transsudat: pauvre en protides et cellules – augmentation de la pression hydrostatique dans les capillaires sous-pleuraux (insuffisance cardiaque), – diminution de la pression oncotique (hypoalbuminémie), – diminution de la pression pleurale (atélectasie). • Exsudat: riche en protides et cellules – augmentation de la perméabilité capillaire (inflammation), – altération du drainage lymphatique (obstacle), – passage transdiaphragmatique d’ascite. Pleurésie: signes fonctionnels • Douleur pleurale : douleur thoracique unilatérale, à type de point de coté, augmentée par l’inspiration profonde, la toux et les changements de position. • Toux : typiquement sèche, favorisée par les changements de position. • Dyspnée : variable selon l’abondance de la pleurésie. • Mode de début et signes généraux dépendent de la cause de la pleurésie. Pleurésie: signes physiques • Syndrome d’épanchement liquidien de la plèvre – Inspection : hémithorax immobile à la respiration voir distendu si épanchement abondant. – Percussion : matité, mobile selon la position du malade. – Palpation : diminution ou abolition des VV. – Auscultation : diminution ou abolition du MV, rarement souffle pleurétique ou frottement pleural si épanchement de faible abondance. • Rechercher signes de mauvaise tolérance. • Rechercher signes utiles à la démarche étiologique. Pleurésie: radiologie • Face : opacité dense et homogène à limite supérieure concave en dedans, se prolongeant par une ligne bordante axillaire (courbe de Damoiseau). Depuis le simple comblement de cul de sac pleural jusqu’à l’aspect d’hémithorax opaque. • Profil : effacement du diaphragme du coté atteint. • Intérêt d’un cliché en décubitus latéral du coté atteint en cas d’épanchement de faible abondance. Pleurésie: ponction pleurale • Ponction pleurale exploratrice indispensable ++ – Confirmation du diagnostic de pleurésie, – Orientation du diagnostic étiologique. • Aspect macroscopique : – Liquide jaune citrin, clair: pleurésie séro-fibrineuse (transsudat ou exsudat) – Liquide purulent ou puriforme (trouble): empyème – Liquide hémorragique: hémothorax – Liquide blanc laiteux: chylothorax Transsudats/Exsudats Examen biochimique: taux de protides et de LDH pleuraux • Transsudats: protides < 30g/l (ou pt pleuraux/sériques < 0.5), LDH <200 UI/l (ou LDH pleural/sérique < 0.6) • Exsudats : protides > 30g/l (ou pt pleuraux/sériques > 0.5), LDH > 200 UI/l (ou LDH pleural/sérique > 0.6) Transsudats : étiologies • Insuffisance cardiaque gauche ou globale ++ • Cirrhose • Syndrome néphrotique Exsudats : démarche • Examen biochimique: – Acide hyaluronique (mésothéliome malin) – Amylopleurie: (pancréatite) • Examen cytologique: – Formule cellulaire: liquide riche en PNN altérés (pleurésie purulente) ou riche en lymphocytes (pleurésie tuberculeuse). – Cellules tumorales: pleurésie néoplasique. • Examen bactériologique: – Direct, culture milieu aéro-anaérobie et milieu de Lowenstein (tuberculose) Exsudats : démarche • Biopsie pleurale : analyse d’un fragment de la plèvre. – Biopsie pleurale à l’aiguille. – Puis biopsie pleurale sous pleuroscopie si négatif à l’aiguille. – Examen histologique (pleurésie néoplasique, tuberculose) et mise en culture (tuberculose) • Autres examens selon l’orientation Exsudats : étiologies • Pleurésies néoplasiques ++ – Le plus souvent métastatique : KBP ++, sein ++ – Rarement mésothéliome pleural primitif (amiante) • Pleurésies infectieuses – Pleurésie tuberculeuse ++ – Pleurésie purulente – Pleurésie réactionnelle « para-pneumonique » ou virale • Autres: embolie pulmonaire, pleurésie bénigne de l’amiante, affections sous-diaphragmatiques, pancréatites chroniques, abcès sous phrénique, maladies de système PNO: définition Epanchement gazeux dans la cavité pleurale PNO: physiopathologie • A l’état normal : P pleurale négative par rapport à la P alvéolaire = forces de traction opposées du poumon (tendance à la rétraction) et de la cage thoracique (tendance à l’expansion). • Communication entre les alvéoles et la cavité pleurale : fuite d’air vers l’espace pleural jusqu’à égalisation des pressions le poumon se collabe et l’hémithorax se distend. • Le plus souvent rupture d’une cavité aérique (bulle) située au contact de la plèvre apicale PNO: signes fonctionnels • Douleur pleurale +/- intense : le plus souvent brutale en « coup de poignard » au repos ou à l’effort, augmentée à l’inspiration et par la toux. • Dyspnée très variable selon le contexte. • Toux séche renforçant la douleur. PNO: signes physiques (1) • Syndrome d’épanchement gazeux de la plèvre : – Inspection : hemithorax atteint plus distendu et moins mobile. – Percussion : tympanisme – Palpation : diminution des VV. – Auscultation : diminution du MV. PNO: signes physiques (2) • Rechercher signes de mauvaise tolérance. • PNO suffocant pouvant être responsable d’une IRA asphyxique – Exceptionnel PNO spontané bilatéral d’emblée – PNO dit « à soupape » lié à une brèche à clapet. – Le plus souvent PNO sur IRC sous-jacente. PNO: signes Rx • Rx thorax de face en inspiration seule dans un premier temps. Rx thorax de face en expiration profonde ssi PNO non visible sur le cliché en inspiration. • Hyperclarté +/- importante entre la paroi et le parenchyme pulmonaire délimitée par une ligne pleurale. Depuis le PNO partiel jusqu’au PNO complet avec au maximum un poumon complètement rétracté au niveau du hile. PNO: étiologies • PNO spontané idiopathique – Le plus fréquent. – Sujet jeune longiligne. Homme > femme. – Facteur de risque : tabagisme. • PNO spontané secondaire – Compliquant une maladie respiratoire – BPCO, emphysème, asthme… PNO: étiologies • PNO iatrogénique – Compliquant un geste médical – Ventilation mécanique – Ponction et biopsie pleurale – Biopsie trans-bronchique ou sous scanner – Pose de cathéter sous-clavier • PNO traumatique – Plaie transfixiante, fracture de côte Syndrome d’Insuffisance Respiratoire • Impossibilité pour l’appareil respiratoire d’assurer les échanges gazeux (oxygénation +/décarboxylation du sang) • Hypoxémie (PaO2<60 mmHg) avec ou sans hypercapnie selon le mécanisme Syndrome d’Insuffisance Respiratoire • Insuffisance respiratoire aigue : – cf signes de mauvaise tolérance et étiologies dyspnée aigue • Insuffisance respiratoire chronique : – cf signes étiologies dyspnée chronique – IRC obstructive: TVO + hypoxémie – IRC restrictive: TVR + hypoxémie KBP Cancers bronchiques primitifs • Prolifération tumorale maligne • Facteurs environnementaux: – Tabac ++, – Amiante… KBP Cancers bronchiques primitifs • Signes cliniques: – Liés au bourgeon endo-bronchique : directs (toux et Hy) ou indirects (trouble de ventilation: atélectasie, pneumonie récidivante) – Liés à une extension aux structures voisines: douleur pleurale, pleurésie, compression médiastinale, dyspnée – Consécutifs à des métastases: cerveau, os, foie, gg – Signes généraux: AAA – Syndrome paranéoplasique: HD KBP Cancers bronchiques primitifs • Signes Rx: – Opacité du parenchyme pulmonaire, dense, arrondie ou polycyclique, mal délimitée, spiculée. – Parfois opacité excavée (tumeur nécrosée). – Ganglions satellites. – Atélectasie. KBP Cancers pulmonaires secondaires – Métastases de cancers variées – Dissémination hématogène: opacités nodulaires multiples arrondies, disséminées (lacher de ballon) et peu de retentissement fonctionnel – Dissémination lymphatique (lymphangite carcinomateuse): syndrome interstitiel avec lignes de kerley et retentissement fonctionnel important.