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Licences spectacles 1-142915 2-142916 3-142917
ON NE PAIE PAS ! ON NE PAIE PAS !
DARIO FO
MISE EN SCÈNE CHRISTOPHE ROUXEL | THÉÂTRE ICARE
EN TOURNÉE EN LOIRE-ATLANTIQUE
PHOTO © JULIEN CORREC
2012/13
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CONTACTS PÔLE PUBLIC ET MÉDIATION
Manon Albert
albert@leGrandT.fr
02 28 24 28 08
Florence Danveau
f.danveau@leGrandT.fr
02 28 24 28 17
LE GRAND T
84, rue du Général Buat
BP 30111
44001 NANTES Cedex 1
DURÉE : 2h05
PUBLIC : à partir de la 3e
EN TOURNÉE EN LOIRE-ATLANTIQUE
MACHECOUL
OCT VE 12 21: 0 0
CHÂTEAUBRIANT
VE 19 20:45
SAINT-LYPHARD
VE 26 20:30
PORNICHET
NOV VE 16 20:00
VALLET
MA 20 20:30
LA CHEVROLIÈRE
VE 23 20:30
LIG
DI 25 17: 0 0
ON NE PAIE PAS !
ON NE PAIE PAS !
PHOTO © JULIEN CORREC
SOMMAIRE
Présentation 3
La pièce 4
Note d’intention 5
Dario Fo, auteur 6
Christophe Rouxel
et le théâtre Icare 8
Extrait 9
La presse en parle 11
Annexes 12
3
PRÉSENTATION
On ne paie pas ! On ne paie pas !
Par le Théâtre Icare
Texte Dario Fo
Adaptateurs Toni Cecchinato et Nicole Colchat
Mise en scène Christophe Rouxel
Collaboration artistique Luigi de Angelis
Scénographie Silvio Crescoli
Lumières Christophe Olivier
Costumes Caroline Leray
Maquillage Sylvie Aubry
Son Benjamin Rouxel
Régie générale Paul Seiller
Avec Florence Gerondeau, Delphine Lamand, Frédéric Louineau, Didier Morillon et Didier Royant
Production Théâtre Icare
Le Théâtre Icare est une compagnie conventionnée, subventionnée par le Ministère de la culture et de la
communication – Drac des Pays de la Loire, la Ville de Saint-Nazaire, le Conseil régional des Pays de la Loire,
et le Conseil général de Loire-Atlantique.
Avec le soutien pour le décor du Grand T scène conventionnée Loire-Atlantique
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LA PIÈCE
« On ne paie pas ! On ne paie pas ! »
C’est le slogan lancé en chœur par un millier de
femmes ulcérées par la montée des prix dans un
supermarché de la banlieue de Milan.
Antonia repart chez elle surchargée de grands po-
chons de courses. Elle rencontre Margherita, sa voi-
sine, qui lui donne un coup de main et elle lui raconte
par le menu la révolte puis la mise à sac du super-
marché. Mais que faire de ces marchandises « vo-
lées » ? Le mari d’Antonia, Giovanni, syndicaliste pur,
dur et légaliste, ne supporterait aucun compromis.
Antonia décide de mentir, purement et simplement.
Mais la situation s’accélère. L’État a réagi très vite à
cette atteinte grave à la propriété et au commerce.
La police, puis la gendarmerie, par vagues succes-
sives, ratissent le quartier, procèdent à une fouille
Visionnez la séquence du journal « 19/20 » de France3 sur On ne paie pas ! On ne paie pas ! en
cliquant sur le lien ci-dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=YLoWlRX_9_I&feature=player_embedded
méticuleuse des appartements. Antonia, dépassée
par les évènements, s’emberlificote dans des men-
songes de plus en plus farfelus. Elle cache une par-
tie des marchandises sous le manteau de sa voisine.
La voilà enceinte ! Giovanni, qui revient du boulot,
est surpris. Il s’interroge. Ce quiproquo va déchaîner
une avalanche d’évènements invraisemblables dont
le grotesque va révéler avec une efficacité redou-
table les dysfonctionnements d’une société en crise
où les rapports d’oppression, de spéculation et de
profit ont acculé les classes modestes à l’indignité.
Et Giovanni peut répondre à ceux qui disent :
« On n’avait pas raison, nous autres, les gens de
gauche ? Voyez !
Le capitalisme s’effondre ! »
« … oui, le capitalisme s’écroule… mais il s’écroule
sur nous. »
PHOTO © JULIEN CORREC
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lui répondre : « Non je ne suis pas un couillon… Moi
aussi, je me fous en rage, et ce n’est pas contre toi,
c’est contre moi… contre mon impuissance. »
Les moments de crises sont tellement récurrents
qu’on finirait par s’y habituer. Alors pour ne pas se
laisser prendre à trop de désabusement, entrons
avec Dario Fo en crises de rires et d’engagement
furieux et joyeux.
C’est dans cet état d’esprit que j’aborde le travail de
On ne paie pas ! On ne paie pas ! ce jour le 24 août
2010, à Saint-Nazaire.
Christophe Rouxel, metteur en scène
NOTE D’INTENTION
Par Christophe Rouxel
On ne paie pas ! On ne paie pas ! de Dario Fo nous
intéresse parce que l’humeur de la comédie est asso-
ciée ici à une réflexion politique pour former une farce
militante jubilatoire. On trouve dans cette proposi-
tion de Dario Fo une formidable virtuosité à conduire
les personnages dans une course haletante, à la fois
absurde et sincère, vers une révolte manifeste d’ou-
vrières au milieu des années 70 en Italie. Presque un
demi-siècle plus tard, le texte retrouve une jeunesse
et une efficacité joyeuses. Ici, des femmes et des
hommes finissent par réaliser des actes identiques
et pacifiques pour se venger de trop d’injustices à
leur égard, avec des principes bien différents mais
qui finissent donc par se rejoindre dans les actes.
On ne paie pas ! On ne paie pas !, c’est cette voix de
femme qui crie à son homme : « La classe ouvrière,
qui c’est ? C’est nous… Nous et notre rage, notre
misère et notre désespoir… comme tous ceux qu’on
est en train d’expulser. Regarde-les… pire que des
déportés… Tu ne veux rien savoir, tu te bouches les
yeux. Tu n’es même plus un communiste… tu es un
clérical de gauche… un couillon. » Et son homme de
PHOTO © JULIEN CORREC
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