Un sommeil de mauvaise qualité

publicité
Obligation de déclaration des liens d’intérêts prévu à l’article L4113-13 du Code de la
Santé Publique
Dr Karine SPIEGEL
Période 2009-2011
Industrie pharmaceutique, prestataire,
fabriquant d’orthèses ou de ventilateurs
Coordonnateur études
Investigateur études
Consultant
Invitation à des congrès
Orateur rémunéré
Actionnaire
XGSK, Danone, IPSEN, VitalAire
Sommeil, rythmes endocriniens et
métabolisme
Karine Spiegel, PhD
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
INSERM U1028 - UMR 5292
Physiologie intégrée du système d'éveil
Objectifs
Apprendre que toutes les sécrétions hormonales sont
modulés à la fois par le sommeil et par une composante
circadienne.
Savoir décrire les principales caractéristiques des profils
de 24h des hormones.
Comprendre les conséquences endocriniennes et
métaboliques d’un comportement de restriction
volontaire de sommeil.
Comprendre l’impact de la qualité du sommeil,
indépendamment de sa durée, sur les sécrétions
endocriniennes et sur le métabolisme glucidique.
SOMMEIL, RYTHMES ENDOCRINIENS ET
METABOLISME
PARTIE I
Interactions sommeil et rythmicité circadienne
PARTIE II
Sommeil de durée courte
PARTIE III
Sommeil de mauvaise qualité
SOMMEIL, RYTHMES ENDOCRINIENS ET
METABOLISME
PARTIE I
Interactions sommeil et rythmicité circadienne
PARTIE II
Sommeil de durée courte
PARTIE III
Sommeil de mauvaise qualité
Sleep-wake state and circadian rhythmicity on hormonal secretion
Modified from Van Cauter and Copinschi, Endocrinology, 2006
PROFILS NYCTHEMERAUX (24H) DES HORMONES
Interaction entre l’horloge
circadienne et
l’homéostasie veillesommeil
200
Cortisol
(ng/ml)
150
100
50
0
5
Pulse de sécrétion,
rhythmicité
ultradienne
Modulés par des facteurs
exogènes :
- cycle lumière / obscurité
- prise alimentaire
- changements de posture
- niveaux d’activité physique
TSH
(µU/ml)
4
3
2
1
20
GH
(µg/L)
15
10
5
0
10 14 18 22 02 06 10
HEURE
Protocol “12-hour shift”
pour différencier les effets de la rythmicité circadienne
et de l’homéostasie veille-sommeil sur les profils
nycthéméraux des hormones
Perfusion constante de glucose
Sommeil
nocturne
Nuit de
Sommeil
privation de diurne de
sommeil récupération
18 22 02 06 10 14 18 22 02 06 10 14 18 22
HEURES
HORMONE ESSENTIELLEMENT CONTROLEE PAR LA
RYTHMICITE CRCADIENNE:
CORTISOL
CORTISOL
20
CORTISOL
(µg/dL)
0
18
22
02
06
10
14
18
22
02
06
10
14
18
22
CLOCK TIME
NOCTURNAL
SLEEP
NOCTURNAL
SLEEP DEPRIVATION
DAYTIME
SLEEP
 Hormone primarily controlled by the circadian clock
from Van Cauter & Spiegel, in Neurobiology of sleep and circadian rhythms, 1999
L’ HOMEOSTASIE VEILLE-SOMMEIL MODULE LA
SECRETION DE CORTISOL
100
Taux de cortisol
plasmatique
(% des taux avant
endormissement)
75
50
25
0
Avant Après
endormissement endormissement
L’endormissement est associé à une inhibition
transitoire de la sécrétion de cortisol
Caufriez et al., Am J Physiol 282 (2002)
HORMONES ESSENTIELLEMENT CONTROLEE PAR
L’HOMEOSTASIE VEILLE-SOMMEL:
HORMONE DE CROISSANCE (GH)
PROLACTINE
ARCHITECTURE DU SOMMEIL:
HYPNOGRAMME
EEG
Eveil
SP ou REM
NREM 1
NREM 2
NREM 3
1er
cycle
2ème
cycle
3ème
cycle
4ème
cycle
5ème
cycle
ARCHITECTURE DU SOMMEIL:
HYPNOGRAMME
EEG
Eveil
1er
cycle
2ème
cycle
3ème
cycle
4ème
cycle
5ème
cycle
SP ou REM
NREM 1
NREM 2
NREM 3
Ondes
lentes
delta
NREM 3 = Sommeil Lent Profond (SLP)
WAKE
1
Sleep stages
2
3
4
REM
600
Slow-wave
activity
(µV2)
400
200
0
23
1
3
CLOCK TIME
5
7
GROWTH HORMONE
30
20
µg/L
10
0
18
22
02
06
10
14
18
22
02
06
10
14
18
22
CLOCK TIME
NOCTURNAL
SLEEP
NOCTURNAL
SLEEP DEPRIVATION
DAYTIME
SLEEP
 Hormone primarily controlled by the sleep-wake
homeostasis
from Van Cauter & Spiegel, in Neurobiology of sleep and circadian rhythms, 1999
Slow wave sleep and growth hormone
W
SLEEP STAGES
1
2
3
4
REM
600
SLOW WAVE
ACTIVITY
(µV2)
400
200
0
PLASMA
GROWTH HORMONE
(µg/L)
25
20
15
10
5
0
GROWTH HORMONE
SECRETORY RATE
(µg/min)
8
6
4
2
0
9
11
13
15
17
19 21 23
CLOCK TIME
1
3
5
7
9
Unpublished individual data
QUANTITATIVE CORRELATION BETWEEN THE AMOUNT OF
GH SECRETED AND THE AMOUNT OF SWA
100
75
AMOUNT
OF GH
SECRETED 50
(%)
25
0
0
25
50
75
100
AMOUNT OF DELTA (%)
Data from Gronfier et al., Sleep 19 (1996)
Growth hormone and slow wave sleep
High SWS Low SWS
30
SWS
(% of sleep
period)
20
10
0
400
Nocturnal
secretion
of Growth
Hormone
(µg)
300
200
100
0
n = 15
n = 15
25 ± 0.8 years 25 ± 1 years
23 ± 0.5 kg/m2 23 ± 0.5 kg/m2
Modified from Van Cauter et al., JAMA, 2000
EVIDENCE FOR A CIRCADIAN MODULATION OF GH
SECRETION BY REPEATED INJECTIONS OF GHRH
from Jaffe et al. J. Clin. Endocrinol. Metab. 1995; 80:3321-3326
PROFILS NYCTHEMERAUX DE PROLACTINE
n = 10 hommes
jeunes en bonne
santé
Spiegel et al. Sleep 1994
PROFILS NYCTHEMERAUX INDIVIDUELS DES CONCENTRATIONS
PLASMATIQUES ET DE LA VITESSE DE SECRETION DE PROLACTINE
plasma PRL
PRL Secretory Rates
Spiegel et al. Sleep 1994
PROLACTINE ET ARCHITECTURE DU SOMMEIL
plasma PRL
PRL Secretory Rates
Spiegel et al. Sleep 1994
PROFILS NOCTURNES DE PROLACTINE ET ACTIVITE DES ONDES DELTA
3 MEILLEURES CORRELATIONS
3 PLUS MAUVAISES CORRELATIONS
n=10
PRL Secretory Rates
Delta Wave Activity
Spiegel et al. Sleep 1995
HORMONE CONTROLEE PAR LA RYTHMICITE
CIRCADIENNE ET L’HOMEOSTASIE VEILLE
SOMMEIL :
TSH
TSH
4
(µU/ml)
1
18
22
02
06
10
14
18
22
02
06
10
14
18
22
CLOCK TIME
NOCTURNAL
SLEEP
NOCTURNAL
SLEEP DEPRIVATION
DAYTIME
SLEEP
 Hormone controlled by the circadian clock and sleepwake homeostasis in a more balanced manner
from Van Cauter & Spiegel, in Neurobiology of sleep and circadian rhythms, 1999
TEMPORAL RELATIONSHIP
BETWEEN SLEEP STAGES
AND TSH LEVELS
The inhibitory
influence of sleep is
primarily exerted by
slow wave sleep.
Goichot B. et al, J. Sleep Research
Sommeil et régulation du métabolisme glucidique
Chez l’homme, le sommeil est généralement consolidé
en une période de 7-9h et est donc associé à un jeûne
prolongé
Des mécanismes spécifiques au sommeil interviennent
pour maintenir des niveaux de glucose stable
REGULATION DU GLUCOSE & DIABETE
• Des taux sanguins élevés de glucose sont toxiques.
• Les taux sanguins de glucose augmentent après des
repas riches en glucides. Le foie est capable de produire
du glucose indépendamment de la prise alimentaire.
• Pour utiliser le glucose comme carburant et donc
diminuer les taux sanguins de glucose, la plupart des
tissus périphériques (ex: muscle, tissu adipeux) ont
besoin d’insuline.
• L’insuline est une hormone secrétée par les cellules ß
du pancréas; dans le diabète de type 1, les cellules ß
sont détruites; dans le diabète de type 2, les cellules ß
ne sécrètent pas assez d’insuline.
Profils de 24 heures de glucose et d’insuline
150
GLUCOSE (mg/dl)
130
110
90
600
INSULINE (pmol/l)
400
200
0
21 23
1
3
5
7
9
11 13
Heures
15 17
19 21
12-h shift protocol : glucose and insulin profiles
Continuous glucose infusion at a constant rate
140
120
GLUCOSE
(mg/dL) 100
80
25
INSULIN
(µU/mL)
20
15
10
18
NOCTURNAL
SLEEP
22 02
06 10 14 18 22
CLOCK TIME
NOCTURNAL
SLEEP DEPRIVATION
02 06
10 14
18 22
DAYTIME
RECOVERY SLEEP
from Spiegel, Leproult, & Van Cauter. In: Kushida Clete A (ed): SLEEP DEPRIVATION Volume 1. Marcel Dekker. 2005.
CONCLUSION
PARTIE I
Le sommeil et la rythmicité
circadienne modulent les
sécrétions hormonales et le
métabolisme glucidique
QUESTIONS ?
SOMMEIL, RYTHMES ENDOCRINIENS ET
METABOLISME
PARTIE I
Interactions sommeil et rythmicité circadienne
PARTIE II
Sommeil de durée courte
PARTIE III
Sommeil de mauvaise qualité
La restriction volontaire de
sommeil est un comportement
de plus en plus courant dans
nos sociétés modernes
USA
La durée du sommeil des adultes a diminué d’envion
1h30 au cours de 40 dernières années.
9
8
7
6
5
1950
1
2
1960
1970
1980
1990
2000
2010
Kripke DF et al. Arch Gen Psychiatry. 1979; 36(1).
National Sleep Foundation. "Sleep in America" Poll. 2000, 2001 and 2002.
USA
Pourcentage d’adultes dormant 6h ou moins par
nuit en 1985 et en 2004
SOURCES: Unpublished data, National Health Interview Survey, 2004.
MMWR, 2005, 54(37);933
FRANCE
Durée du sommeil des 18-55 ans : 6H58 en semaine
Dorment 6 H ou moins : 33%
Dorment 7 ou 8 H : 63%
Dorment 9 H ou + : 4%
LE SOMMEIL CHEZ LES ENFANTS
Sleep is the forgotten country. It plays out in the home, in the
pediatrician's office, and in school. Mary A. Carskadon
USA:
3-11 mois
1-3 ans
3-5 ans
5-11 ans
11 à 17 ans
2004 & 2006 Sleep in America polls
durée de sommeil
recommandée
14-15 h
12-14 h
11-13 h
10-11 h
8.5-9.25 h
durée de sommeil
obtenue
12.7 h
11.7 h
10.4 h
9.5 h
50%: <8h
USA
DUREE DU SOMMEIL DES ADOLESCENTS EN 2004
Recommended sleep duration
LE SOMMEIL CHEZ LES ENFANTS
Sleep is the forgotten country. It plays out in the home, in the
pediatrician's office, and in school. Mary A. Carskadon
USA:
3-11 mois
1-3 ans
3-5 ans
5-11 ans
11 à 17 ans
durée de sommeil
recommandée
14-15 h
12-14 h
11-13 h
10-11 h
8.5-9.25 h
durée de sommeil
obtenue
12.7 h
11.7 h
10.4 h
9.5 h
50%: <8h
2004 & 2006 Sleep in America polls
En France, un manque chronique de sommeil affecte
2/3 des 3-5 ans
3/4 des 5-17 ans
Mantz et al. 1991, 1995, 2000. & Patois et al. 1993
FRANCE : ADOLESCENTS (15-19 ans)
BESOIN DE SOMMEIL ESTIME : 9h02min
DUREE DU SOMMEIL OBTENUE
VEILLE D’UN JOUR DE SEMAINE
VEILLE D’UN JOUR DE REPOS
9h10mn
7h45mn
< 7H
14
8H
7H
ou moins :
26
78%
8H
≥9H
38
22
<8H
17
8H
17
9H
16
29
10 H
≥ 11 H
10 H ou plus:
50 %
21
78% des adolescents ont une dette de sommeil en semaine
qu’ils tentent de récupérer le WE
2004
PARTIE II
Sommeil de durée courte
A
Conséquences sur les hormones hypothalamo
hypophysaires (Cortisol, GH, TSH)
B
Conséquences métaboliques
1. risque de diabète
2. risque d’obésité
GROWTH
HORMONE
(µg/L)
20
0
20
CORTISOL
(µg/dL)
0
18
NOCTURNAL
SLEEP
22
02
06
10
14 18 22 02
CLOCK TIME
NOCTURNAL
SLEEP DEPRIVATION
06
10
14
18
22
DAYTIME
SLEEP
from Van Cauter & Spiegel, in Neurobiology of sleep and circadian rhythms, 1999
PROTOCOLE - 6 nuits de restriction de sommeil - :
DAY
CONDITIONS
BASALES
8h au lit
RESTRICTION
DE SOMMEIL
4h au lit
EXTENSION
DE SOMMEIL
12h au lit
R
R
R
R
R
R
IVGTT
R
R
R
R
R
IVGTT
R
R
R
R
R
09
13
17 21 01
HEURES
11 hommes en bonne santé
(âge : 22 ±1 ans; IMC : 23.4 ± 0.5 kg/m2)
B1
B2
B3
R1
R2
R3
R4
R5
R6
E1
E2
E3
E4
E5
E6
E7
05
09
SLEEP AMOUNTS
SLOW WAVE SLEEP
REM SLEEP
WAKE
200
MINUTES
160
120
80
40
0
4H NIGHT12H NIGHT
4H NIGHT12H NIGHT
4H NIGHT12H NIGHT
1 3 5 7 9 11 13 15 1 3 5 7 9 11 13 15 1 3 5 7 9 11 13 15
DAY OF THE STUDY
24-H CORTISOL PROFILES
CORTISOL (ng/ml)
AFTER 6 NIGHTS OF
4 HOURS IN BED
3h49' OF SLEEP
AFTER 6 NIGHTS OF
12 HOURS IN BED
9H03' OF SLEEP
150
100
50
0
9
13
17
21
1
5
CLOCK TIME
Duration of the quiescent period (min)
Onset of the quiescent period
16-21 cortisol levels (ng/ml)
9
9
13
17
21
1
5
9
CLOCK TIME
537 ± 44
634 ± 24
p<0.05
19:26 ± 47min
17:01 ± 43min p<0.05
62 ± 3
47 ± 3
p<0.005
Spiegel et al., Lancet, 354 (1999)
GH SECRETORY RATE
(µg/min)
24-H GROWTH HORMONE SECRETORY RATE PROFILE
4 HOURS IN BED
3h49' OF SLEEP
12 HOURS IN BED
9H03' OF SLEEP
4
2
0
9
13
17 21
1
CLOCK TIME
5
Amount secreted during the 24 hrs (µg)
Duration of elevated concentrations
9 9
13
915 ± 115
4h 12’ ± 25’
17 21 1
CLOCK TIME
5
9
789 ± 94
p < 0.08
3h 25’ ± 33’ p < 0.001
Spiegel et al., Am J Physiol Regulatory Integrative Comp Physiol, 2000
TSH (µU/ml)
24-HOUR TSH PROFILE
2.1
1.3
0.5
FT I4 (µg/dl)
10
24-HOUR FREE THYROXIN INDEX PROFILE
9
8
24-hour mean:
9 13 17 21
1 5
CLOCK TIME
TSH level (µU/ml)
Free Thyroxin Index (µg/dl)
9 9 13 17 21
1 5
CLOCK TIME
0.95 ± 0.10
9.1 ± 0.3
1.43 ± 0.18
8.5 ± 0.3
9
p level
p<0.01
p<0.01
Spiegel et al., Lancet, 1999
24-H PROFILES OF HYPOTHALAMO-PITUITARY HORMONES
AFTER ONE WEEK OF SLEEP RESTRICTION
• Biphasic secretion of growth hormone around sleep onset;
• Obliterated circadian rhythm of TSH + reduced 24-h TSH
levels, and elevated 24-h thyroid hormone levels;
• Failure to suppress cortisol levels at night.
Alterations that are similar to those of older subjects.
These results suggest that the decrease in sleep quality
and quantity during aging could be partly responsible for
the age-related endocrine alterations.
(4-H BEDTIMES)
(12-H BEDTIMES)
AGING
(8-H BEDTIMES)
150
CORTISOL
(ng/ml)
0
2.1
TSH
(µU/ml)
0.5
18
GH
(µg/L)
0
9 13 17 21 1 5 9
9 13 17 21 1 5 9
CLOCK TIME
9 13 17 21 1 5 9
QUESTIONS ?
PARTIE II
Sommeil de durée courte
A
Conséquences sur les hormones hypothalamo
hypophysaires (Cortisol, GH, TSH)
B
Conséquences métaboliques
1. risque de diabète
2. risque d’obésité
Obesité, diabète, syndrome X: une épidémie
Obésité
Diabète
Cpmportements impliqués dans ces épidémies :
Activité physique & prise alimentaire & …… Sommeil?
TEST INTRAVEINEUX DE TOLERANCE AU GLUCOSE
250
GLUCOSE
(mmol/L)
Tolérance au
Glucose
150
50
Sensibilité à
l’insuline
2000
INSULINE
(mU/L)
Réponse
aigüe de
l’insuline
1000
0
-10
10
30
50
70
Efficience
du glucose
90 110 130 150 170 190 210 230
minutes
t0 = injection de glucose
t19 = injection d’insuline ou de tolbutamide
DISPOSITION INDEX (SI * AIRg):
UN MARQUEUR DU RISQUE DE DIABETE
Réponse
aigüe
de l’insuline
(AIRg)
SI = 0.4
AIRG = 2000
DI = 800
SI = 2.0
AIRG = 400
DI = 800
Risque accru
de diabète
Sensibilité à l’insuline (SI)
Le DI reflète la capacité des cellules ß a sécréter plus d’insuline pour
compenser différents degrés d’insulino-résistance
TEST INTRAVEINEUX DE TOLERANCE AU GLUCOSE
APRES 5 NUITS
DE 4H AU LIT
APRES 5 NUITS
DE 12 H AU LIT
11 hommes en
bonne santé
(âge : 22 ±1 ans;
IMC : 23.4 ± 0.5
kg/m2)
250
GLUCOSE
150
(mg.dl-1)
50
600
INSULINE 400
(pM)
200
0
25 50 75
TEMPS (min)
P≤0.003
100
-25
3
0
TOLERANCE
AU GLUCOSE
%.min-1
pM.min
%.min-1
1
25 50 75
TEMPS (min)
P≤0.05
P≤0.03
3
2
0
400
200
0
REPONSE
AIGUE
DE L’INSULINE
2
1
0
EFFICIENCE
DU GLUCOSE
100
P≤0.04
10-5.min-1.pM-1
0
-25
10
5
0
SENSIBILITE
A L’INSULINE
Spiegel et al., Lancet, 1999 &
Morselli et al, Eur J Physiol in press
TOLERANCE AU GLUCOSE
Kg : pente de décroissance des taux de glucose après injection
intraveineuse de glucose
SIGNIFICATIVITE CLINIQUE
Kg (% / min)
Sujets de 18-27 ans
en dette de sommeil
1.45 ± 0.31
Sujets de 18-27 ans
bien reposés
2.40 ± 0.41
Kg (% / min)
Sujets de 61-80 ans
présentant une altération
de la tolérance au glucose
(1)
1.30 - 2.10
Sujets de 21-30 ans
en bonne forme
physique
(2)
2.20 - 2.90
(1) from Garcia et al, J Am Geriatr Soc 45: 813-7, 1997.
(2) from Prigeon et al, Metabolism 44: 1259-63, 1995.
DISPOSITION INDEX :
UN MARQUEUR DU RISQUE DE DIABETE
p<0.0006
3500
Disposition Index :
3000
Réponse aigüe de l’insuline
(µU.ml-1.min)
2500
2000
X
1500
Sensibilité à l’insuline
1000
(104.min-1.(µU/ml)-1)
500
0
APRES 5 NUITS DE
4H AU LIT
APRES 5 NUITS DE
12H AU LIT
Glucose
tolerance
(% change from
rested condition)
(% change from
rested condition)
-20
20 men
26,8 ± 5,2 yo
BMI 23,3 ± 3,1 kg/m2
0
1
-20
-40
-60
-60
**
0
1
-40
0
-15
(% change from
rested condition)
-30
*
*
40
*
0
-40
0
1
-15
*
0
Insulin
Sensitivity
-15
(% change from
rested condition)
-30
(% change from
rested condition)
11 men
18-27 yo
BMI 23,8 ± 0,5 kg/m2
-40
Glucose
effectiveness
Disposition
Index
6 nights of 5-h
bedtime
Buxton et al 2010
0
40
Acute insulin
response to glucose
5 nights of 4-h
bedtime
Spiegel et al 1999
-30
0
1
0
-20
-15
*
1
-40
-60
1
-30
0
-20
-40
**
-60
**
1
*
Morselli et al,
Eur J Physiol,
in press
Glucose et HOMA : réponse à des repas identiques
APRES 6 NUITS
DE 4H AU LIT
APRES 6 NUITS
DE 12H AU LIT
9
9
140
GLUCOSE
(mg/dL)
120
100
80
40
HOMA
(INSULINE (mU/L) *
20
GLUCOSE (mmol/L) / 22.5)
0
13 17
HEURES
AIRE SOUS LA COURBE
9772 ± 211
Glucose (mg/dL)
1954 ± 188
Index HOMA
21
9205 ± 314
1399 ± 152
13 17
HEURES
21
p<0.04
p<0.03
Spiegel et al, J. Clin Endocrinol. Metab., 89 (2004)
EXPERIMENTAL RESTRICTION OF SLEEP DURATION AND GLUCOSE REGULATION
Outcome measure
DECREASED GLUCOSE TOLERANCE
# of studies
# of subjects
Average time in bed duration (range)
Average duration of sleep restriction (range)
INSULIN RESISTANCE
# of studies
# of subjects
Average time in bed duration (range)
Average duration of sleep restriction (range)
BETA-CELL DYSFUNCTION
# of studies
# of subjects
Average time in bed duration (range)
Average duration of sleep restriction (range)
Studies with
positive effect
reported
Studies with
no effect
reported
6
2
81 (74 M, 7 F)
36
5h
(4-5.5)
6 nights
(1-14)
7h
(5.25-7.7 h)
1 night-8 weeks
7
3
93
(82 M, 11 F)
46
(16 M, 30 F)
5h
(4-5.5)
6 nights
(1-14)
7.5 h
(4-7.7)
1 night-8 weeks
5
66
(59 M, 7 F)
5h
(4-5.5)
7 nights
(2-14)
1
14 F
5.75 h
4 nights
Morselli et al, Eur J Physiol, in press
SOMMEIL COURT ET/OU DE MAUVAISE
QUALITE ET RISQUE DE DIABETE:
META-ANALYSE
10 ETUDES EPIDEMIOLOGIQUES LONGITUDINALES
SUIVI > 3 ANS
SOMMEIL COURT (≤ 5-6 H / NUIT)
RR = 1.28 (95% CI, 1.03-1.60; p=0.024)
DIFFICULTES D’ENDORMISSEMENT
RR = 1.57 (95% CI, 1.25-1.97; p<0.0001)
DIFFICULTES A RESTER ENDORMI
RR = 1.84 (95% CI, 1.39-2.43; p<0.0001)
Cappuccio et al. Diabetes Care, 2010
Association
Américaine
De Diabète
Mécanismes susceptibles d’être impliqués dans
les altérations du métabolisme glucidique
Elevation de la balance sympatho-vagale
Diminution de l’utilisation du glucose par le cerveau
Augmentation des taux de cortisol en soirée
Durée prolongée de concentrations élevées
d’hormone de croissance
MECANISMES SUSCEPTIBLES D’ETRE IMPLIQUES DANS
L’ALTERATION DE LA TOLERANCE AU GLUCOSE
rRR
BALANCE SYMPATHO-VAGALE
0.8
Tonus sympathique
0.6
Tonus vagal
0.4
SSS
SCORE DE SOMNOLENCE DE STANFORD
6
5
4
3
2
1
SOMNOLENT
ALERT
9
1
Spiegel et
al., Lancet,
1999
10
rRR
11 12
HEURES
13
SSS
9
0.77 ± 0.02
Tonus sympathique
2
14
4.4 ± 0.4
10
11 12 13
HEURES
0.66 ± 0.04
Cellule
ß
14
p<0.02
Tonus vagal
+
2.1 ± 0.2
p<0.0005
HORMONES CONTRE-REGULATRICES
APRES 6 NUITS DE 4H AU LIT
3h49’± 5’ DE SOMMEIL
APRES 6 NUITS DE 12H AU LIT
9H03' ± 15’ DE SOMMEIL
150
CORTISOL
(ng/ml)
100
50
0
VITESSE DE
SECRETION DE
L’HORMONE DE
CROISSANCE
(µg/min)
4
2
0
9
13
17
21
1
5
9 9
13
21
1
5
9
HEURES
HEURES
3 Taux de cortisol de 16h-21h (ng/ml)
4 Durée concentrations élevées
d’hormone de croissance
17
62 ± 3
4h12’ ± 25’
47 ± 3
3h25’ ± 33’
p < 0.005
p < 0.001
Spiegel et al., Lancet, 354 (1999) & Am J Physiol, 279 (2000)
CORTISOL, HOMA AND SLEEP DURATION
4 HOURS IN BED
3h48' OF SLEEP
8 HOURS IN BED
6h52' OF SLEEP
12 HOURS IN BED
8h52' OF SLEEP
15
CORTISOL
(µg/dL)
10
5
0
40
HOMA
(INSULIN (mU/L) * 20
GLUCOSE(mmol/L)
/ 22.5)
0
9
13 17 21
1
CLOCK TIME
5
9 9
13 17 21
1
CLOCK TIME
5
9 9
13 17 21
1
5
9
CLOCK TIME
Dose-response relationship between sleep duration
and magnitude of metabolic and endocrine alterations
Spiegel et al., J Clin Endocrinol Metab, 2004
PARTIE II
Sommeil de durée courte
A
Conséquences sur les hormones hypothalamo
hypophysaires (Cortisol, GH, TSH)
B
Conséquences métaboliques
1. risque de diabète
2. risque d’obésité
QUESTIONS ?
PARTIE II
Sommeil de durée courte
A
Conséquences sur les hormones hypothalamo
hypophysaires (Cortisol, GH, TSH)
B
Conséquences métaboliques
1. risque de diabète
2. risque d’obésité
Etudes épidémiologiques :
lien entre un sommeil court et un IMC élevé.
ENFANTS,
ADOLESCENTS
& ADULTES
# ETUDES
#
RAPPORTANT TOTAL
CE LIEN
ETUDES
ENFANTS &
ADOLESCENTS
# ETUDES
#
RAPPORTANT TOTAL
CE LIEN
ETUDES
ADULTES
# ETUDES
#
RAPPORTANT TOTAL
CE LIEN
ETUDES
ETUDES
TRANSVERSALES
55
59
25
25
30
34
ETUDES
LONGITUDINALES
14
16
8
8
6
8
TOUTES LES
ETUDES
69
75
33
33
36
42
Reviews :
2008 : Patel & Hu, Obesity; Van Cauter & Knutson, Eur J Endocr.
2010 : Knutson, Best Practice & Research Clinical Endocrinology & Metabolism
Additional studies : 2008 : Berkey, Gunderson, Liu, Touchette, Hitze, Ievers-Landis, Landhuis, Patel,
Van den Berg , Vgontzas, Wells.
2009 : Padez, Jiang, Ozturk, Park, Bawazeer, Bayer, Shaikh.
2010 : Anic, Danielsen, Lyytikainen, Hairston, Park, Shan, St-Onge, Theorell-Haglow,
Watanabe, Watson.
Etudes épidémiologiques :
lien entre un sommeil court et un IMC élevé.
ENFANTS,
ADOLESCENTS
& ADULTES
# ETUDES
#
RAPPORTANT TOTAL
CE LIEN
ETUDES
ENFANTS &
ADOLESCENTS
# ETUDES
#
RAPPORTANT TOTAL
CE LIEN
ETUDES
ADULTES
# ETUDES
#
RAPPORTANT TOTAL
CE LIEN
ETUDES
ETUDES
TRANSVERSALES
55
59
25
25
30
34
ETUDES
LONGITUDINALES
14
16
8
8
6
8
TOUTES LES
ETUDES
69
75
33
33
36
42
Reviews :
2008 : Patel & Hu, Obesity; Van Cauter & Knutson, Eur J Endocr.
2010 : Knutson, Best Practice & Research Clinical Endocrinology & Metabolism
Additional studies : 2008 : Berkey, Gunderson, Liu, Touchette, Hitze, Ievers-Landis, Landhuis, Patel,
Van den Berg , Vgontzas, Wells.
2009 : Padez, Jiang, Ozturk, Park, Bawazeer, Bayer, Shaikh.
2010 : Anic, Danielsen, Lyytikainen, Hairston, Park, Shan, St-Onge, Theorell-Haglow,
Watanabe, Watson.
Quelle est l’importance de la
durée du sommeil sur le risque
d’obésité en comparaison avec
d’autres facteurs de risque
reconnus?
Facteurs de risque de surpoids/obésité:
“ Quebec Family Study “
Les gens dormant peu (<6h vs ≥7h) ont près de 4 fois plus de
chance de présenter une obésité
High alcohol intake
High lipid intake
Non-consumption of vitamins
High restraint behaviour
No vigorous physical activity
High hunger behaviour
Low calcium intake
High disinhibition behaviour
Short sleep duration
3.8
Adjusted OR
4
2.88
3
2
3.81
1.37
1.64
1.86 2.01 2.03
2.2
1
0
Logistic regression analysis adjusted for age, sex, and socioeconomic status.
n = 537 adultes de 18 à 64 ans
Chaput et al. Obesity (2009)
Facteurs de risque de surpoids / obésité chez l’enfant
Les enfants dormant peu (8-10h vs ≥ 12h) ont 3.45 plus de
chance de présenter une obésité
Low familial income
Physical inactivity
Low parental education
Watching TV
Parental obesity
Short sleep duration
Odds ratio
4
3.45
3
2.08
2
1.41
1.45
2.39
1.69
1
0
N = 422 enfants de 5 à 10 ans
Chaput et al. Int J Obes (2006)
Results from Meta-Analysis :
Association Between Short Sleep Duration and Obesity
Adults:
OR (95% CI) = 1.55 (1.43-1.68)
Cappuccio et al., Sleep 2008
Children:
OR (95% CI) = 1.89 (1.46-2.43)
Cappuccio et al., Sleep 2008
sleep duration cutoff: 10h
OR (95% CI) = 1.58 (1.26-1.98)
Sleep duration cutoff
11h
10h
9h
Chen et al., Obesity 2008
age group (yrs)
<5
5 to 10
≥ 10
Association durée de sommeil courte & IMC élevé :
Une Meta-Analyse chez l’adulte (20-102 ans)
durée de sommeil
limite (long vs court) : 5h
Cappuccio et al., Sleep 2008
Association durée de sommeil courte & IMC élevé :
Résultats de Meta-Analyses chez l’enfant
0-18 ans
Limite (long vs court)
de durée de sommeil
(heures)
11
10
9
âge
(ans)
<5
5 to 10
≥ 10
Chen et al., Obesity 2008
0-20 ans
Limite (long vs court)
durée de sommeil : 10h
Cappuccio et al., Sleep 2008
Short Sleep Duration and Obesity in Children:
Gender differences
Chen et al., Obesity 2008
Short Sleep Duration and Obesity in Children :
Trend for a dose-response relationship
For each hour increase in sleep, the risk of
overweight / obesity was reduced by 9%
Chen et al., Obesity 2008
Impact de la durée du sommeil sur la régulation
neuroendocrinienne de l’appétit ?
Nous avons mesuré 2 hormones clefs impliquées dans
la régulation de l’appétit lors de 2 études conduites
chez des hommes jeunes en bonne santé, tout en
contrôlant l’activité physique et l’apport calorique.
Leptine
Ghréline
-
+
Appétit
Appétit
24-H LEPTIN PROFILES
meal
meal
meal
AFTER 6 DAYS OF
12-H BEDTIMES
5.5
(9H03' OF SLEEP)
LEPTIN
(ng/ml) 3.5
AFTER 6 DAYS OF
4-H BEDTIMES
(3h49' OF SLEEP)
1.5
9
13
17
21
1
CLOCK TIME
24-h leptin levels (ng/ml) 4.5 ± 0.8
Amplitude (ng/ml)
1.5 ± 0.3
3.6 ± 0.6
1.1 ± 0.2
5
9
p level
p=0.003
p=0.007
% change
- 19 %
- 28 %
Spiegel et al, J. Clin Endocrinol. Metab., 89 (2004)
SIGNIFICATIVITE CLINIQUE?
• La
diminution des concentrations de leptine en
restriction de sommeil est similaire à celle observée
après une restriction calorique de ± 900 Kcal par jour
pendant 3 jours 1.
• Un
manque de sommeil semble altérer la capacité
de la leptine à informer correctement le cerveau sur la
balance energétique.
1. Chin-Chance C. et al. J. Clin. Endocrinol. Metab. 85: 2685-2691,2000.
PROFILS DE 24H DE LEPTINE
4H AU LIT
3h48' DE SOMMEIL
8H AU LIT
6h52' DE SOMMEIL
12H AU LIT
8h52' DE SOMMEIL
5.5
3.5
1.5
9
13 17 21 1
HEURES
5
99
13 17 21 1
HEURES
Moyenne des 24h (ng/ml)
3.3 ± 0.6
Acrophase du rythme (ng/ml) 3.8 ± 0.8
Amplitude du rythme (ng/ml) 1.0 ± 0.2
5
99
4.1 ± 1.1
4.4 ± 1.2
1.2 ± 0.3
13 17 21 1
HEURES
4.3 ± 0.9
5.5 ± 1.2
1.4 ± 0.3
5
p<0.06
p<0.01
p<0.02
Relation dose dépendante entre la durée du sommeil et les
caractéristiques du profil nycthéméral de leptine
Spiegel et al, J. Clin Endocrinol. Metab., 89 (2004)
9
PROTOCOLE:
2 NUITS DE RESTRICTION DE SOMMEIL
dîner
dîner
22
06
14
22
06
14
22
HEURES
10h
10h
JOUR 1
4h
4h
Perfusion de glucose
12 hommes en bonne santé
Age : 22 ± 2 ans
IMC : 23.6 ± 2.0 kg/m2
JOUR 2
5g/kg/24h
Prélèvements sanguins
q20'
Questionnaires de faim
et d’appétit
q60'
Spiegel et al, Ann Int Med, 2004
Restriction de sommeil:
leptine diminuée, ghréline augmentée
LEPTINE (hormone anorexigène)
(ng/ml)
3.5
18%
p<0.04
3.0
2.5
2.0
1.5
APRES 2 NUITS DE
4 HEURES AU LIT
APRES 2 NUITS DE
10 HEURES AU LIT
GHRELINE (hormone orexigène)
(ng/ml)
3.4
28%
2.8
p<0.04
2.2
9
11
13
15 17
HEURES
19
21
Spiegel et al, Ann Int Med, 2004
THE AUTONOMIC NERVOUS SYSTEM :
A POSSIBLE MECHANISM UNDERLYING THE DECREASE IN LEPTIN &
THE INCREASE IN GHRELIN
6.5
4 HOURS IN BED
3h48' OF SLEEP
8 HOURS IN BED
6h52' OF SLEEP
12 HOURS IN BED
8h52' OF SLEEP
LEPTIN
(ng/ml)
1.5
Sympathetic tone
0.80
Vagal tone
CARDIAC
SYMPATHOVAGAL
BALANCE
(rRR)
0.60
9
Sympathetic tone
Vagal tone
17
1
CLOCK TIME
-
9 9
17
1
CLOCK TIME
9 9
17
1
CLOCK TIME
9
Leptin
Ghrelin
Spiegel et al,
JCEM 2004 & BEEM 2010
Restriction de sommeil:
Sensation de faim et d’appétit augmentée
FAIM
(cms)
7.5
5.5
APRES 2 NUITS DE
4 HEURES AU LIT
24%; p<0.01
3.5
APPETIT
(cms)
23%; p<0.01
APRES 2 NUITS DE
10 HEURES AU LIT
52
42
32
22
9
11
13 15 17 19
CLOCK TIME
21
Spiegel et al, Ann Int Med, 2004
L’augmentation de la faim est proportionnelle à
l’ampleur des modifications hormonales
3
1.5
AUGMENTATION
DE LA FAIM
0
rSp = 0.867,
p = 0.014
-1.5
-1.5
0
1.5
3.0
AUGMENTATION DU RAPPORT
GHRELINE SUR LEPTINE
Spiegel et al, Ann Int Med, 2004
SCORES D’APPETIT
APRES 2 NUITS DE 4H AU LIT VS 2 NUITS DE 10H AU LIT
CATEGORIES D’ALIMENT
p
Différence %
ALIMENTS RICHES EN GRAISSES ET EN SUCRES
SUCRERIES
ALIMENTS SALES
total
0.03
0.02
0.02
+33%
+45%
+33%
ALIMENTS PAUVRES EN GRAISSES ET RICHES
EN GLUCIDES
FECULENTS
FRUITS ET JUS DE FRUIT
LEGUMES
total
0.03
0.07
0.02
0.01
+33%
+17%
+21%
+23%
ALIMENTS RICHES EN PROTEINES
VIANDE, POISSON, OEUF
I
PRODUITS
LAITIERS
total
0.11
0.21
0.12
+21%
+19%
+17%
APPETIT GLOBAL
0.01
+23%
Spiegel et al, Ann Int Med, 141 (2004)
EXTRAPOLATION
Si ces 23 à 24 % d’augmentation de faim et
d’appétit se traduisent en une augmentation
de prise calorique, cela correspondrait à un
excès calorique de 350 à 500 kcal par jour, ce
qui pour un adulte jeune sédentaire de poids
normal est susceptible d’entraîner une prise
de poids conséquente.
12 Healthy men [22 ± 3 yrs; BMI 22 ± 2]
22 %, p<0.01
(559 ± 617 kcal)
UNE RESTRICTION DE SOMMEIL DURANT 14 JOURS
AUGMENTE LA PRISE CALORIQUE LIEES AUX SNACKS
11 sujets en bonne santé (5F/6M)
Age : 39 ± 5 yrs; IMC : 26.5 ± 1.5 kg/m2
14 nuits de
8.5h au lit
14 nuits de
5.5h au lit
Différence
p level
Temps total de sommeil
(h:min)
7:13 ± 0:26
5:11 ± 0:07
-2:02 ± 0:25
<0.01
Prise calorique liée au
repas (kcal/day)
2536 ± 943
2611 ± 873
76 ± 368
NS
Prise calorique liée aux
snacks (kcal/day)
866 ± 365
1087 ± 541
221 ± 283
0.026
Dépense énergétique totale
2390 ± 369
(kcal/day)
2526 ± 537
136 ± 437
NS
Nedeltcheva et al., Am J Clin Nut 2008
2010
PERTE DE POIDS (kg)
Totale
0
1
Masse
maigre
Masse
grasse
10 adultes en surpoids
(3F/7H) soumis à un
régime modéré
-0.5
-1
-1.5
-2
Age : 41 ± 5 ans; IMC
± 27.4 ± 2.0 kg/m2
-2.5
-3
-3.5
 60%;
p=0.002
 55%;
p=0.04
8,5 h au lit pendant 14 nuits (durée de sommeil: 7h25 ± 10 min)
5,5 h au lit pendant 14 nuits (durée de sommeil: 5h14 ± 2 min)
EXPERIMENTAL RESTRICTION OF SLEEP DURATION
AND WEIGHT REGULATION
Outcome measure
Effect
reported
No effect
reported
Increased caloric intake
# of studies
6
1
# of subjects
84
(45M, 39F)
4.9h
(4h-5.75h)
5 nights
(1-14)
15
(15M)
4.25h
2
1
Average time in bed duration
(range)
Average duration of sleep restriction
(range)
2 nights
Increased weight or adiposity
# of studies
# of patients
Average time in bed duration
(range)
Average duration of sleep restriction
(range)
24
11
(17F, 7M)
(6M, 5F)
5.6 h
5.5h
(5.5h - 5.75h)
9 nights
(4 - 14)
14 nights
Morselli et al, Eur J Physiol, in press
LE SYSTEME OREXINERGIQUE :
Sommeil
APO/GABA
CORTEX
Neurones
à orexine
Orexin
system
HL DMA
LH - PFA-
Récompense
AVT/NA
Système
ascendant
de l’éveil
Noyau arqué
NPV
NTS
NPY
PRISE ALIMENTAIRE
HEDONIQUE ET
HOMEOSTATIQUE
Leptine Ghréline
ACTIVITE
NERVEUSE
SYMPATHIQUE
EVEIL
Knutson et al, Ann. N.Y. Acad. Sci., 2008
PRIVATION DE SOMMEIL
Sommeil
APO/GABA
?
CORTEX
Neurones
Orexin
system
à orexine
LH - PFAHL DMA
Récompense
AVT/NA
Système
ascendant
de l’éveil
NPV
Noyau arqué
NTS
NPY
PRISE
ALIMENTAIRE
Leptine
Ghréline
ACTIVITE
NERVEUSE
SYMPATHIQUE
Knutson et al, Ann. N.Y. Acad. Sci., 2008
Obésité et Sommeil aux Etats-Unis
9
8
DUREE
DU
7
SOMMEIL
(HEURES)
6
25%
20%
15% PREVALENCE
DE
10%
L’OBESITE
5%
5
0%
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Kripke DF, 1979.
The Gallup Study of Sleeping Habits, 1979.
Breslau, N. et al., 1997.
Sleep in America Poll, 1995, 2001, 2002, 2005.
Flegal et al. 1998 & 2002
Van Cauter et al. Sleep Medicine 9 suppl.1 (2008)
CONCLUSION
PARTIE II
Sommeil de durée courte
A
Conséquences sur les hormones hypothalamo
hypophysaires (Cortisol, GH, TSH)
B
Conséquences métaboliques
1. risque de diabète
2. risque d’obésité
QUESTIONS ?
SOMMEIL, RYTHMES ENDOCRINIENS ET
METABOLISME
PARTIE I
Sommeil et rythmicité circadienne
PARTIE II
Sommeil de durée courte
PARTIE III
Sommeil de mauvaise qualité
Peu de sommeil lent profond
PEU DE SOMMEIL LENT PROFOND EST COMMUN
Vieillissement
Nocturnal sleep
20 yr old
54 yr old
67 yr old
Wake
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
REM
23
01
03 05
Time
07 23
01
03 05
Time
07 23
01
03 05
Time
07
L’ACTIVITE DES ONDES DELTA EST HAUTEMENT REPRODUCTIBLE
ACTIVITE DES ONDES DELTA
CHEZ DES SUJETS JEUNES
(µV2)
Nuit 1
800
ACTIVITE DES ONDES DELTA
CHEZ DES SUJETS AGES
(µV2)
Nuit 1
Nuit 2
25 ans, M
400
Nuit 2
200
60 ans, F
100
0
800
0
21 ans, M
73 ans, F
200
400
100
0
800
0
20 ans, M
400
67 ans, M
200
100
0
0
23
1
3
5
HEURES
7
23
1
3 5
HEURES
7
23
1
3
5
HEURES
7
23
1
3
5
HEURES
7
17 - 24 years
70 - 83 years
PLASMA GROWTH HORMONE (ng/ml)
12
8
4
0
Van Cauter et al. JAMA 2000; 284: 861-868
AMOUNT OF GH SECRETED
DURING SLEEP (µg)
STAGES 3+4
% OF SLEEP PERIOD
400
20
300
10
200
0
16- 26- 36- 51- 61- 7125 35 50 60 70 83
100
AGE (years)
0
1625
2635
3650
5160
6170
7183
AGE (years)
Changes per decade:
EA -> ML: - 221 µg
ML -> LL: - 16 µg
Van Cauter et al. JAMA
2000;
284: 861-868
EFFETS DE L’AGE SUR LE SOMMEIL ET LES PROFILS DE GH
Le sommeil lent profond et la quantité d’hormone de
croissance sécrétée au cours de la nuit diminuent de
façon exponentielle au cours de la vie.
Certaines altérations hormonales rencontrées lors du
vieillissement pourraient être la conséquence
d’altérations de l’architecture du sommeil.
Des stratégies visant à prévenir ou corriger les
altérations du sommeil liées à l’âge chez des adultes
d’âge moyen ou âgés sont susceptibles d’avoir des
effets bénéfiques sur les sécrétions hormonales.
PEU DE SOMMEIL LENT PROFOND EST COMMUN
Vieillissement
Syndrome d’apnées du sommeil (défini par le nombre
d’apnées ou d’hypopnées par h de sommeil (IAH) > 5)
- IAH > 5 + somnolence excessive :
2 à 7 % de la population adulte (Punjabi et al., 2008)
- IAH > 5 :
17% de la population adulte (Young et al, 2005)
PROFILS NOCTURNES D’HORMONE DE CROISSANCE ET
SYNDROME D’APNEES DU SOMMEIL
AVANT TRAITEMENT
APRES TRAITEMENT
Saini et al. Horm Metab Res 1993
Privation de sommeil lent profond + sommeil
fragmenté et risque de diabète
PROTOCOLE EXPERIMENTAL
CONDITIONS
BASALES
SUPPRESSION
DE SOMMEIL LENT PROFOND
IVGTT
14 16 18 20 22 24 02 04 06 08 10 12 14
HEURE
IVGTT
14 16 18 20 22 24 02 04 06 08 10 12 14
Sommeil non perturbé
HEURE
Sommeil fragmenté
IVGTT: Test Intraveineux de Tolérance au Glucose
Sujets : hommes (n=5) et femmes (n=4) en bonne santé;
âge : 24 ±1ans; IMC : 21 ± 1 kg/m2
Tasali et al., PNAS 2008
Résultats: Sommeil
500
120
400
80
300
40
200
0
Baseline N1
N2
N3
90
360
60
240
30
*
*
*
N2
N3
0
Baseline N1
120
Baseline N1
N2
N3
*
*
Baseline N1
N2
N3
Baseline N1
N2
N3
*
120
0
45
90
30
60
15
30
0
Baseline N1
N2
N3
0
Delta (µv2)
Baseline
4,000
3,000
2,000
1,000
Night 1
Delta (µv2)
0
4,000
3,000
2,000
1,000
0
Night 2
Delta (µv2)
4,000
3,000
2,000
1,000
0
Night 3
Delta (µv2)
4,000
3,000
2,000
1,000
0
NREM
REM
Cycle 1
NREM
REM
Cycle 2
NREM
REM
Cycle 3
NREM REM
Cycle 4
Tasali et al.,
PNAS 2008
Résultats: Métabolisme glucidique (IVGTT)
Sensibilité à l’insuline
(mU/l-1. min-1)
Réponse aigüe de l’insuline
(mU/l-1. min)
10
400
8
*
300
6
200
4
25%
2
0
Baseline
100
0
Après 3 nuits de
suppression de SLP
Baseline
Après 3 nuits de
suppression de SLP
Tasali et al., PNAS 2008
Résultats: Métabolisme glucidique (IVGTT)
Sensibilité à l’insuline
(mU/l-1. min-1)
Réponse aigüe de l’insuline
(mU/l-1. min)
10
400
8
*
6
300
200
4
2
25%
100
0
0
Disposition Index
Tolérance au glucose
(%. min-1)
2
1
2,800
*
2,100
*
1,400
23%
20%
700
0
Baseline
0
Après 3 nuits de
suppression de SLP
Baseline
Après 3 nuits de
suppression de SLP
Tasali et al., PNAS 2008
Markers of cardiac sympathovagal balance
HFn (%)
vagal activity
15%
LFn (%)
sympathetic activity
11%
LF / HF
sympathovagal balance
14%
Tasali et al., PNAS 2008
Profils nycthéméraux de cortisol
Cortisol
(µg/dL)
20
Baseline
Suppression de SLP
15
10
5
0
9:00
12:00
15:00
18:00
21:00
Heures
0:00
3:00
6:00
9:00
3 nights of SWS
suppression
Tasali PNAS 2008
2 nights of random
sleep fragmentation
Stamatakis Chest 2010
5 men, 4 women
20-31 yo
BMI 19-24 kg/m2
9 men, 2 women
18-29 yo
BMI 24,3 ± 0,9 kg/m2
0
Glucose tolerance
-20
(% change from rested condition)
-40
-60
1
NA
*
4040
Acute insulin response to glucose
40
00
(% change from rested condition)
0
1
-40
-40
0
1
Glucose effectiveness
-15
-15
-30
-30
0
-15
-30
0
Disposition Index
(% change from rested condition)
**
p<0.01,
*
p<0.05;
† p<0.10
0
1
Insulin sensitivity
(% change from rested condition)
1
-40
0
(% change from rested condition)
†
-20
-40
-60
1
-15
**
1
*
-30
0
-20
-40
-60
**
1
Morselli et al,
Eur J Physiol,
in press
SOMMEIL DE MAUVAISE QUALITE ET
RISQUE DE DIABETE
Un sommeil de mauvaise qualité (léger et
fragmenté) altère la régulation du métabolisme
glucidique.
Une faible quantité de sommeil lent profond, telle que
rencontrée au cours du vieillissement et dans le
syndrome d’apnées du sommeil, est susceptible
d’augmenter le risque de diabète.
SOMMEIL COURT ET/OU DE MAUVAISE
QUALITE ET RISQUE DE DIABETE:
META-ANALYSE
10 ETUDES EPIDEMIOLOGIQUES LONGITUDINALES
SUIVI > 3 ANS
SOMMEIL COURT (≤ 5-6 H / NUIT)
RR = 1.28 (95% CI, 1.03-1.60; p=0.024)
DIFFICULTES D’ENDORMISSEMENT
RR = 1.57 (95% CI, 1.25-1.97; p<0.0001)
DIFFICULTES A RESTER ENDORMI
RR = 1.84 (95% CI, 1.39-2.43; p<0.0001)
Cappuccio et al. Diabetes Care, 2010
PARTIE III
Sommeil de mauvaise qualité
QUESTIONS?
REMERCIEMENTS
Sleep and Neuroendocrinology Lab
Clinical Research Staff
University of Chicago
[email protected]
Centre de Neurosciences de Lyon
INSERM U1028 - UMR 5292
Université Claude Bernard de Lyon
Recherche financée par des crédits INSERM, UCBL, Rhône Alpes, DHOS, NIH des USA, et FRSM
de Belgique
Téléchargement