L`estime de soi

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L’estime de soi est l’évaluation que l’individu fait
de lui-même et qu’il entretient habituellement. Elle
exprime une attitude d’approbation ou de désapprobation
et indique le degré selon lequel il se croit capable,
significatif, en pleine réussite, et digne… L’estime de soi
est un jugement personnel de mérite qui s’exprime dans
les attitudes que l’individu véhicule vers les autres par
des communications verbales et par d’autres
comportements expressifs.
L’estime est fondée sur la conscience de sa propre
valeur et de son importance inaliénable en tant que sujet.
Une personne qui s’estime se traite avec bienveillance et
se sent digne d’être aimée et d’être heureuse. L’estime de
soi est également fondée sur le sentiment de sécurité que
donne la certitude de pouvoir utiliser son libre arbitre, ses
capacités et ses facultés d’apprentissage pour faire face,
de façon responsable et efficace, aux événements et aux
défis de la vie.
Le concept de soi réfère à la façon dont la
personne se perçoit, à un ensemble de caractéristiques
(goûts, intérêts, qualités, défauts, etc.), de traits
personnels (incluant les caractéristiques corporelles), de
rôles et de valeurs etc. que la personne s’attribue et
reconnaît comme faisant partie d’elle-même, à
l’expérience intime d’être et de se reconnaître en dépit
des changements.
Soi actuel
Estime de soi = ---------------------Soi idéal
Ce qui compte, ce n’est pas simplement si une
personne pense qu’elle est bonne par rapport à une
qualité quelconque, mais combien elle veut être bonne.
• Le concept de soi est essentiellement le sentiment
d’une identité personnelle.
• Il implique le sentiment d’une continuité fonctionnelle.
• Il constitue un enjeu majeur de la construction de la
personnalité.
Il faut se CONNAÎTRE
(concept de soi ou identité)
avant de se RECONNAÎTRE
(estime de soi)
• Elle prend sa source première dans l’attachement
• Elle est alimentée par les jugements positifs des
personnes significatives
• Elle est déterminée par la qualité du monologue
intérieur
• Elle se nourrit par les succès
• Elle doit être réactivée régulièrement pour se conserver
• Elle est à la base de la motivation
• Elle constitue le principal facteur de prévention des
difficultés d’adaptation et d’apprentissage chez l’enfant
« L’important n’est pas ce qu’on a fait de nous mais ce que
nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous »
Jean-Paul Sartre
Estime de soi
Sentiment
d’efficacité et de
fierté
Motivation
Engagement et
persévérance dans
l’activité
• Sentiment d’être aimable.
• Sentiment d’être compétent.
Si je suis conscient de ma valeur personnelle
(estime de soi)
Je suis
capable
Affirmation
de soi
• D’exprimer mes besoins, mes désirs,
mes sentiments, mes idées et mes
opinions.
• De faire des choix personnels.
• De prendre ma place dans un groupe.
• De me faire respecter.
• Sentiment de confiance
• Connaissance de soi
• Sentiment d’appartenance
• Sentiment de compétence
• Être stable et présent de façon chaleureuse auprès
de l’enfant
• Être fiable dans les réponses à ses besoins
• Valoriser ses gestes positifs et ses succès
• Souligner ses difficultés en ménageant sa fierté et en
lui proposant des moyens de s’améliorer
• Lui proposer des objectifs réalistes
• L’encourager à faire des choix et à développer son
autonomie
• Encourager sa créativité
• Respecter son rythme de développement
• Accorder plus d’importance à la démarche
d’apprentissage qu’à ses résultats
• Accorder le droit à l’erreur
♦ rassurer: ni seul, ni incompétent; l’enfant a besoin de
cadre cohérent et de repères
♦ verbaliser/expliciter le rejet de l’enfant par les tiers
♦ changer leur regard et leur comportement vis à vis de
l'image négative que leur renvoie l'environnement
En résumé
Ces enfants ressentent plus une difficulté de
moyens qu’une difficulté de motivation.
Les enfants ont assimilé leur échec et le régularisent. Ils
retiennent ce qui est négatif et le généralisent (« je ne
suis pas bon »), cela devient systématique : « je n’y
arriverai pas ». Cette dévalorisation conduit à un blocage.
Ces troubles sont une mécanique de base de la
souffrance psychique. En reconnaissant la part que cette
difficulté joue dans sa vie, on permet à l’enfant de
clarifier les choses.
Constitue un handicap, toute limitation d’activité ou
restriction de participation à la vie en société subie dans
son environnement par une personne en raison d’une
altération substantielle, durable ou définitive d’une ou
plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales,
cognitives ou psychiquesd’un polyhandicapé ou d’un
trouble de santé invalidant.
Une fois le diagnostic posé, il faut essayer
d’expliquer à l’enfant lui-même de quoi il s’agit, et y
revenir à plusieurs reprises, le plus souvent lors de
séances de rééducation, par exemple.
Une aide psychologique peut être souhaitable, afin
de donner à l’enfant la possibilité d’exprimer son ressenti,
ses inquiétudes et sa souffrance par rapport à ses
difficultés et par rapport à ce qu’il perçoit du diagnostic
posé.
Dimension
affective
et subjective
du « self »
 Regard et jugement sur soi
(« comment je me vois ? »)
 Rapport à soi
(« comment je me traite ? »)
 Positionnement social
(« que pense-t-on de moi ? où en
suis-je par rapport aux autres ? »)
Le travail sur l’estime de soi se fait dans le temps en expliquant à
l’enfant comment on comprend sa souffrance. Ceci a pour intérêt de
montrer notre propre compréhension sur leur perception et de ne pas
émettre de jugements sur leurs difficultés. Cette approche permet un
échange pouvant amener l’enfant à exprimer ses affects
L’autre élément important est de lui montrer de manière sincère
toutes les compétences qu’il a et qu’il ne perçoit plus en raison de sa
souffrance.
Quant à l’explication du handicap, souvent les analogies permettent
une meilleure compréhension qu’une explication théorique du trouble.
Lui montrer les compensations possibles pour réduire les
conséquences des difficultés. Cela peut le rassurer sur ses capacités
à mener une scolarité comme les autres, si celle-ci est aménagée.
Le handicap de l’enfant peut constituer un événement
traumatique qui bouleverse toute la vie familiale.
Être parent, ou plutôt devenir parent, ne va pas de soi.
Être parent d’un enfant handicapé constitue une épreuve
qui désorganise les repères habituels, mis à mal par cet
enfant en écart à la norme. Le handicap rend difficiles les
identifications
parents-enfant
et
l’investissement
narcissique.
Les aspects spécifiques de la relation parentale sont
activés par le handicap de l’enfant : ambivalence,
angoisses, culpabilité, vulnérabilité, isolement. ..
Accepte le handicap :
les conversations sont essentiellement autour des progrès ou autour
de la vie de l’enfant.
N’accepte pas le handicap :
le rejet du handicap peut devenir pour les parents le rejet de l'enfant
donc beaucoup de souffrance
De la souffrance pour les frères et sœurs qui, eux, ne sont pas
rejetés.
De la souffrance pour l'enfant qui ressent le malaise.
Les frères et sœurs peuvent s’effacer beaucoup,
s’enfuir de la maison à tout prix…..ne pas trouver leur place, car
l’énergie des parents est centralisée sur l’enfant porteur du
handicap….
Un enfant porteur d'un trouble spécifique des
apprentissages ne saurait se réduire à ce "handicap".
Il est porteur de ressources qui lui permettent de
composer avec le handicap.
Le défi consiste donc à construire un projet.
D'un point de vue théorique, il convient de ne pas perdre
de vue que le développement n'est pas structuré par un
ordre total de stades et de sous-stades linéairement
hiérarchisés, mais seulement par un ordre partiel. La
zone critique de développement dans laquelle le
médiateur peut espérer aider l'enfant est variable selon
les enfants et les troubles spécifiques dont ils souffrent.
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