Le comportement de malade - psychiatry

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*La psychologie de la personne
malade
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* « Le rôle social est l’aspect dynamique du statut social,
représenté par les comportements auxquels l’entourage s’attend
de la part d’un individu, en fonction du statut social que celui-ci
occupe dans la société. » (Parsons)
* L’acception de la maladie coïncide avec l’acception du rôle de
malade
* Le comportement de malade suppose la capacité de l’individu de
percevoir son état de maladie, de l’interpréter d’une manière
adéquate et de prendre des décisions facilitant la guérison.
* Dans les situations graves le malade souffre un processus de
régression affective caractérisé par l’égocentrisme, la
dépendance, le besoin d’attention de la part de l’entourage.
* Les frustrations peuvent croître par les dysfonctions dans les
relations avec les membres de l’entourage familier.
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* Chaque personne vit sa maladie d’une manière personnelle.
* Il y a des facteurs objectifs et subjectifs.
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* Chaque individu a sa propre symptomatologie: l’anxiété diffuse
chez un asthmatique peut précipiter sa crise alors que l’insomnie
chez un malade avec un infarctus myocardique diminue la limite du
stress et argumente sa sensibilité face à l’action des facteurs
coronariens.
* Il n’y a pas de parallélisme entre l’intensité du symptôme et le
degré de danger de la maladie qu’il signale.
* « Souffrance » - utilisé dans un sens restreint comme synonyme de
la douleur somatique, surtout la souffrance mentale ou
émotionnelle.
- sensation désagréable
* Le rôle de la souffrance somatique et mentale est primordial
puisqu’elle attire notre attention sur les dangers, motive
l’évasion, renforce d’une manière négative certains
comportements.
* Parce que la souffrance est une expérience motivante, les gens
peuvent réaliser une connexion entre les propres actions et la
diminution ou la prévention de la souffrance.
* La souffrance peut devenir un instrument pour modeler le
caractère dans les relations interpersonnelles.
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* La maladie est conceptualisée différemment, en fonction du
contexte de son apparition, du moment dans la vie etc.:
• La maladie = un évènement de la vie qui rendre dans la catégorie
des « situations normales »
• La maladie = une entité en soi existant indépendamment de
l’organisme qui l’abrite et qui attaque de l’extérieur.
• La maladie = une situation honteuse, de faiblesse, d’infériorité.
• La stigmatisation n’apparaît pas toujours, mais elle est présente
et pour cela elle peut être mise en rapport avec une maladie
vénérienne.
• La maladie = une perte provoquant une réaction psychologique
proche de celle de deuil.
• La maladie = « châtiment mérité » (la conséquence d’un péché).
• La maladie = « un signe de la volonté divine » (cohabiter avec la
maladie)
• La maladie = « un bénéfice » ayant l’intérêt de manipuler
consciemment la famille et l’entourage.
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* Facteurs: l'âge, le sexe, les facteurs génétiques, l’intelligence, le
bagage d’informations etc.
* Certaines personnes équilibrées émotionnellement reconnaissent
et acceptent la maladie rationnellement.
* D’autres personnes, avec des traits de personnalité accentués,
acceptent la maladie mais ils le font d’une manière
disproportionnée.
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* Une bonne relation avec le médecin apaise la souffrance du
patient.
* Une mauvaise gestion de la relation médecin-patient engendre
l’augmentation de la souffrance morale du patient.
* Parfois, les patients désirent qu’on accepte leurs comportement
malsains (le tabac, l’alcool) même pendant la thérapie avec des
médicaments, la radiothérapie etc.
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* Trois composantes principales:
• l’affect: émotions, évaluations;
• le comportement: les modalités de réaction dans une situation;
• les cognitions : les connaissances et les croyances de la personne.
* La relation attitude-comportement implique une gamme large
d’aspects liés à l’état de la maladie.
* Il y a trois types d’attitudes:
1. L’acceptation de la maladie – une attitude de dépendance et de
conformité vis-à-vis des médecins et du traitement.
2. La négation de la maladie. La réticence dans l’acception de la
maladie – une attitude de refus, réagir par des mécanismes
inconscients -> protéger contre angoisse de la mort.
3. L’Ignorance de la maladie – apparaît chez les individus avec un
psychique normal et aussi chez ceux avec un retard psychique.
L’attitude de la famille vis-à-vis de la maladie
*Les symptômes moins sévères, pouvant être traitées au domicile,
ont un impact mineur sur la famille.
*Le patient hospitalisé est enlevé de l’entourage familial. La
famille essaie de garder la liaison avec celui-ci, lui offrant de l’aide
émotionnelle.
Le comportement de malade (illness behaviour)
•L’adaptation à la maladie et à la situation générée par la
maladie – la tache la plus importante que le psychisme de la
personne doit accomplir.
•Le rejet est une réponse habituelle à l’installation de la maladie.
•La dépendance de la maladie –se manifeste chez les individus qui
exagèrent les symptômes de la maladie et diminuent les effets
favorables du traitement.
•Les réactions dépressives – sont plus fréquentes, à partir du
moment où la personne malade commence à comprendre
entièrement la signification et les conséquences de la maladie.
*Bibliographie :
Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura
Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)
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