LE PLAN DU COURS : TROIS CHAPITRES I. Bases de logique , théorie des ensembles II. Nombres entiers, rationnels, réels et complexes ; suites de réels III. Fonctions numériques et modélisation (intégration,équations différentielles,…) III. Fonctions numériques et modélisation • Limite d’une fonction en un point de R ou de la • • • • • • • droite réelle achevée Continuité d’une fonction en un point et sur un ensemble Opérations sur les fonctions continues Fonctions strictement monotones sur un intervalle Dérivabilité d’une fonction sur un intervalle Quelques fonctions classiques et leurs inverses Aires, intégration, primitives Équations différentielles Limite d’une fonction en un point de R ou de la droite réelle achevée Cas 1 D DlR R f _ aeD f admet une limite finie l e R au point a si et seulement si, pour toute suite (xn)n de points de D : lim (xn)n = a lim (f(xn))n = l f admet une limite finie l e R au point a Pour tout e >0, il existe h >0 , tel que : (x appartient à D et |x-a| < h ) |f(x) – l | < e Le cas particulier où le point a est un point de D • f : D ----> R • a point de D • lima f existe dans R (et vaut nécessairement f(a)) f est continue en a Limite d’une fonction en un point de R ou de la droite réelle achevée Cas 2 D DlR R f _ aeD\D f tend vers + l’infini au point a si et seulement si, pour toute suite (xn)n de points de D : lim (xn)n = a lim (f(xn))n =+ l’infini f tend vers + l’infini au point a Pour tout A >0, il existe h >0 , tel que : (x appartient à D et |x-a| < h ) f(x) > A Limite d’une fonction en un point de R ou de la droite réelle achevée Cas 3 D DlR R f _ aeD\D f tend vers - l’infini au point a si et seulement si, pour toute suite (xn)n de points de D : lim (xn)n = a lim (f(xn))n =- l’infini f tend vers - l’infini au point a Pour tout A >0, il existe h >0 , tel que : (x appartient à D et |x-a| < h ) f(x) < - A Limite d’une fonction en un point de R ou de la droite réelle achevée Cas 4 D DlR R f _ +infinie D \ D f tend vers l lorsque x tend vers + infini si et seulement si, pour toute suite (xn)n de points de D lim (xn)n = +infini lim (f(xn))n =l f admet une limite finie l e R en + l’infini Pour tout e >0, il existe B >0 , tel que : (x appartient à D et x > B ) |f(x) – l | < e Limite d’une fonction en un point de R ou de la droite réelle achevée Cas 5 D DlR R f _ +infinie D \ D f tend vers + infini lorsque x tend vers + infini si et seulement si, pour toute suite (xn)n de points de D lim (xn)n = +infini lim (f(xn))n =+ infini f tend vers + l’infini lorsque x tend vers + l’infini Pour tout A >0, il existe B >0 , tel que : (x appartient à D et x > B) f(x) > A f tend vers - l’infini lorsque x tend vers + l’infini Pour tout A >0, il existe B >0 , tel que : (x appartient à D et x > B) f(x) < - A Composition des limites (1) lima (g o f) = L D R f _ aeD E f(D) l E _ lima f=l e E R g _ liml g=L e R Composition des limites (2) lima (g o f) = L D R f E f(D) l E _ aeD _ lima f=+infini e E R g _ lim+infini g=L e R Composition des limites (3) Lim+l’infini(g o f) = L R E D f f(D) l E R g _ + infini e D \ D lim+ l’infini _ f=+infini e E _ lim+infini g=L e R Attention aux formes indéterminées ! x2 – x ? (log x) /x = (1/x) x log x quand x tend vers + l’infini Lim (a0 xp + a1 x p-1 + … + ap) = + l’infini si a0 > 0 - l’infini si a0 < 0 ? Attention aux formes indéterminées ! P(x)/Q(x) ? (P(x))1/k – Q(x) , k dans N*, en + l’infini (a0 xp + a1 x p-1 + … + ap)1/k = a01/k xp/k ( 1 + (a1/a0) x-1 + … )1/k b0 xq + b1 xq-1 + … + bq = b0 xq (1+ (b1/b0)x-1 + …) ? Rappel de règles concernant les limites de suites Limite à droite en un point a • a est adhérent à Va+:= {x dans D ; x >a} • La restriction de f à Va+ admet pour limite l au point a Limite à gauche en un point a • a est adhérent à Va-:={x dans D ; x <a} • La restriction de f à Va- admet pour limite l au point a « Une fonction monotone (c’est-à-dire croissante ou décroissante) sur un intervalle ouvert ]a,b[ (borné ou non) admet une limite à gauche et à droite en tout point de ]a,b[» Fonction continue en un point (rappel) • f : D ----> R • x0 point de D • limx0 f existe dans R (et vaut nécessairement f(x0)) Continuité à droite (si existence de la limite à droite, égale nécessairement à f(x0)) Continuité à gauche (si existence de la limite à gauche, égale nécessairement à f(x0)) Fonctions continues sur un segment [a,b] I. Une fonction f continue sur un segment [a,b] (c’est-à-dire en tout point de ce segment) et à valeurs réelles est à la fois minorée et majorée sur [a,b]. II. Les deux bornes inf [a,b] f et sup[a,b] f sont atteintes par f en des points de [a,b] Théorème des valeurs intermédiaires Une fonction f continue sur un segment [a,b] (c’est-à-dire en tout point de ce segment) prend (sur ce segment) au moins une fois toute valeur intermédiaire y du segment [inf [a,b] f , sup [a,b] f] . Preuve par l’absurde ! Fonctions strictement monotones et continues sur un intervalle (1) M = sup {f(x), x dans I} I intervalle de R f(I) intervalle de R (du même type) f(I) I m=inf {f(x), x dans I} f : I f(I) bijective f admet une application inverse f-1 : f(I) I Fonctions strictement monotones sur un intervalle (2) f-1 strictement monotone (même type que f) y f(I) I f continue f-1 continue f-1(y-) = c f-1(y)=c f-1(y+) Fonction réciproque d’une fonction strictement monotone f : I J=f(I) [(x e I) et (y=f(x))] [(y e J) et (x=f-1(y))] Graphe (f) = {(x,y) e I x J ; y =f(x)} Graphe (f-1) = {(y,x) e J x I ; y=f(x)} Droite ‘miroir’ y=x (x0,y0) (y0,x0) Dérivabilité en un point et sur un intervalle • f définie dans un intervalle ouvert contenant un point donné x0 • f(x0+h) = f(x0) + a(x0) h + h e(h) pour tout h de valeur absolue assez petite • e défini dans un intervalle ]-h,h[ (privé de 0) et lim0 e = 0 Interprétation géométrique (x0+h, f(x0+h)) (x0, f(x0)) y=a(x0)(x-x0)+ f(x0) Dérivabilité en un point Continuité en ce point Isaac Newton (1643-1727) Opérations sur les fonctions dérivables f et g dérivables en x0 f+ g dérivable en x0 , (f+g)’(x0)= f’(x0)+g’(x0) fg dérivable en x0 , (fg)’(x0)= f’(x0) g(x0)+g’(x0) f(x0) Dérivabilité de x xn n>0 (x0+h)n = x0n + n x0n-1 h + o(h) n > 0 et x0 non nul (x0+h)-n = x0-n - n x0n-1 h + o(h) Règle de Leibniz f définie au voisinage de x0 et dérivable en x0 G.W. von Leibniz (1646-1716) g définie au voisinage de f(x0) et dérivable en f(x0) g o f dérivable en x0 car : (gof)’(x0) (g o f) (x0+h) = g (f(x0+h)) = g (f(x0) + h f’(x0) + o(h)) = g(f(x0)) + h g’(f(x0)) x f’(x0) + o(h) Opérations sur les fonctions dérivables f et g dérivables en x0 et g(x0) non nul f/g dérivable en x0 et (f/g)’(x0) = f’(x0) g(x0) - g’(x0) f(x0) ______________________ (g(x0))2 Dérivabilité de la fonction inverse Soit f une fonction strictement monotone sur un intervalle ouvert I de R, dérivable sur I On suppose f’ R 0 sur I (f’>0 ou f’<0) f-1 : f(I) I est dérivable sur f(I) (f-1)’(y0) = 1 -------------f’ ( f-1 (y0)) y= y0 + f’(x0) (x-x0) (x0,y0) x= y0 + f’(x0) (y-x0) (y0,x0) Remarque : un énoncé admis Une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I , de dérivée identiquement nulle sur I , est constante sur I. Attention cependant Aux escaliers du diable ! La fonction exponentielle lim (ex/xn) = + l’infini en +l’infini k=n x k=0 k! S k ---> exp (x) lim (ex xn) = 0 en - l’infini exp (x1+x2) = exp (x1) x exp (x2) La méthode d’Euler exp ’ = exp Étape 0 : Choix d’un « pas » : 1/N (entre 0 et x) u0 = 1 un+1-un 1/N Dérivée « discrète » = un (1+ x/N)N ---> exp (x) lorsque N tend vers + l’infini La fonction logarithme (1) x e R et y = exp (x) y > 0 et x = log (y) lim0 (|y| log |y|) =0 lim+infini (log y /y) =0 log (y1 y2) = log (y1) + log (y2) La fonction logarithme (2) • log’ = [ y ---> 1/y] sur { y ; y > 0 } • (log |y-a|)’ = [y ---> 1/(y-a)] sur R \ {a} Remarque : pour tout entier n de Z différent de -1, on a sur R \{a} : [ (y-a)n+1 n+1 ]’ =[ y ---> (y-a)n] Les fonctions puissance e R ax := exp (x log a) x • (ax ) x = a x x • ax +x =ax ax • (ab)x = ax bx • a-x = (1/a)x 1 1 2 2 1 2 1 x 2 x [ x ax]’ = [x log(a) x ax ] a>0 La fonction cosinus xeR S k=n (-1)k k=0 cos 0 = 1 cos 2 <-1/3 x 2k (2k) ! cos s’annule en au moins un point de [0,2] ---> cos (x) (suites adjacentes) p := 2 inf{x>0, cos x=0} La fonction sinus S k=n k=0 (-1)k x xeR 2k+1 ---> sin (x) (2k+1) ! (suites adjacentes) Relations entre fonctions trigonométriques • cos (x1 + x2) = cos (x1) cos (x2) – sin (x1) sin (x2) • sin (x1+ x2) = cos (x1) sin (x2) + sin (x1) cos (x2) • cos’ = - sin • sin’ = cos • cos2 x + sin2 x =1 • cos (x+ 2p)=cos x • sin (x+2p) = sin x (0,0) 1 (cos (x), sin (x)) ( pour x e [0, 2p[) paramétrage bijectif du cercle de centre (0,0) et de rayon 1 Fonctions trigonométriques inverses • Arcos : [-1,1] --- > [0, p] • Arcsin : [-1,1] --- > [-p/2 , p/2] • sur ]-1,1[ Arcsin’ = 1/(cos(Arcsin)) = [y (1-y2)-1/2] • sur ]-1,1[ Arcos’ = -1/(sin(Arcos)) = [y - (1-y2)-1/2] Arcsin (y) + Arcos (y) = p/2 pour y e [-1,1] La fonction tangente tan x := sin (x) / cos (x) -3p/2 -p -p/2 0 p/2 p 3p/2 tan’ = 1 + tan2 La fonction Arctan (Arc-tangente) x e ]-p/2 , p/2[ et y =tan (x) y e R et x= Arctan (y) 1 1 Arctan’(y) = ------------------------ = ---------1 + tan2 (Arctan y) 1 + y2 Quelques relations importantes • cos (t) = 2 cos2 (t/2) -1 = (1-u2)/(1+u2) • sin (t) = 2 sin (t/2) cos (t/2) = 2u/(1+u2) t e ]-p, p[ u= tan (t/2) , t = 2 Arctan u 1-u2 2u --------- , ------1+u2 1+u2 (-1,0) (0,0) 1 Un paramétrage rationnel du cercle unité privé d’un point Les fonctions hyperboliques • cosh x : = (ex+e-x)/2 , x e R • sinh x : = (ex – e-x)/2 , x e R cosh2 x – sinh2 x = 1 cosh’ = sinh sinh’ = cosh Intersection d’un plan et d’un cône : hyperbole, ellipse ou parabole hyperbole (2 branches) ellipse les Coniques Le paramétrage de la demi-hyperbole x = cosh t , t eR x2 – y2=1 , x>0 y = sinh t , t eR La fonction argsinh : R R x e R et y = sinh x y e R et x=argsinh y variable auxiliaire argsinh’ (y) = 1/cosh(argsinh(y)) = (1+y2)-1/2 sinh x = y { X = ex X2 – 2y X - 1 =0 x = argsinh y = log [y + (1+y2)1/2] La fonction argcosh : {y ; y r 1} {x ; x r 0} xr0 et y = cosh x yr 1 et x=argcosh y variable auxiliaire argcosh’ (y) = 1/sinh(argcosh(y)) = (y2 -1)-1/2 cosh x = y { , y>1 X = ex x r 0 (donc X r1) X2 – 2y X +1 =0 x = argcosh y = log [y + (y2 -1)1/2] La fonction tangente hyperbolique • tanh : x e R tanh x := sinh x / cosh x • tanh’ : x e R 1 – tanh2 x = (cosh x)-2 x e R et y = tanh x y e ]-1,1[ et x= argtanh y argtanh’ y = 1/(1-y2) = (1/2) x 1/(y+1) - (1/2) x 1/(y-1) , y e ]-1,1[ argtanh y = log (|y+1|/|y-1|)1/2 , y e ]-1,1[ Notion d’intégrale : Comment calculer l’aire d’un sous-ensemble borné A du plan ? -Les méthodes « probabilistes » (Monte Carlo) -Les méthodes numériques -Les formules exactes Le cas des unions de rectangles Méthode de Monte Carlo Nombre de points tombant dans D/ Nombre de points « jetés » Un exemple d’ensemble fractal (de la difficulté de mesurer tout et n’importe quoi !) Mesure « extérieure » d’un ensemble borné du plan m*(A) = inf ( mesure des unions de pavés recouvrant A) On peut « mesurer » A si et seulement si : Pour tout e >0 , il existe une union de pavés Re telle que : m* (A D Re) < e aire (A) = inf (m*(unions de pavés contenant A)) Le cas des fonctions continues positives sur un segment [a,b] S (b-a)/N k (supIk f – infIk f) 0 Ik a xN,1 xN,2 b (b-a)/N (f(xN,1)+ f(xN,2)+…+ f(xN,N)) aire de {(x,y) ; 0 b y b f(x Définition de l’intégrale d’une fonction continue sur [a,b] f = sup (f,0) – sup (-f,0) = f+ - f- ! f(t) dt := aire {(x,y); 0 b y b f+(x)} – aire {(x,y) ; 0 b y b f- [a,b] b ! f(t) dt a + - + Le cas des fonctions à valeurs complexes • f = Re (f) + i Im (f) b b ! ! ! f(t) dt a = Re (f(t)) dt +i a b Im (f(t)) dt a Propriétés de l’intégrale b linéarité ! ! ! ! b |! | ! b ! (l f(t)+ m g(t)) dt = l a b f(t) dt +m g(t) dt a a b b fb g sur [a,b] f(t) dt a f(t) dt a g(t) dt b a b b | f(t) | dt a monotonie Relation de Chasles b ! f(t) dt = a ! ! ! ! c b f(t) dt + g(t) dt c a x y avec la convention : lorsque y < x f(t) dt = - x f(t) dt y (f continue sur I , a, b, c étant trois points de I) Le théorème « fondamental » de l’analyse Soit f une fonction continue sur un intervalle ouvert I de R et a un point de I . La fonction : x x e I F(x) := ! f(t) dt a est dérivable sur I, de dérivée F’=f sur I F primitive de f sur I Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I, de dérivée continue sur I Soit [a,b] un segment inclus dans I ; alors : b ! f’(t) dt = f(b) – f(a) a Application 1 : la formule d’intégration « par parties » Soit I un intervalle ouvert de R , f et g deux fonctions dérivables sur I, avec f’ et g’ aussi continues sur I ; si [a,b] est un segment de I : b b ! f’(t) g(t) dt a = f(b) g(b) – f(a) g(a) - ! f(t) g’(t) dt a Application 2 : la formule de changement de variables Soit I et J deux intervalles ouverts de R Soit u : I J , strictement monotone, dérivable et de dérivée continue sur [a,b] c I avec c := u(a), d:= u(b) ; alors: d=u(b) ! f(s) ds c=u(a) b = ! f( u(t)) u’(t) dt a pour toute fonction continue f : J R Quelques exemples d’application de ces méthodes • • • • • Expressions rationnelles en les fonctions trigonométriques Expressions rationnelles en les fonctions trigonométriques hyperboliques Fonctions dont une dérivée à un certain ordre est une fraction rationnelle Fonctions du type t tn exp ( l t) Fonctions du type t tn cos (l t) ou t tn sin (lt) • Fonctions du type x F(x, (ax2+bx+c)1/2) Expressions rationnelles en les lignes trigonométriques • cos (t) = 2 cos2 (t/2) -1 = (1-u2)/(1+u2) • sin (t) = 2 sin (t/2) cos (t/2) = 2u/(1+u2) t e ]-p, p[ u= tan (t/2) , t = 2 Arctan u u = tan (t/2) t = 2 Arctan u [a,b] c ]-p, p [ tan (b/2) b ! tan a (a/2) 1- u2 -----1+u2 2u -----1+u2 P(cos t, sin t) 1- u2 -----1+u2 2u -----1+u2 Q(cos t, sin t) 2du -----1+u2 dt Linéarisation des polynômes trigonométriques ! P (cos q , sin q) dq = aa0 0 q + j=N S j=1 aj sin (kj q) – bj cos (kj q) (a j cos (kj q) + bj sin (kj q)) --------------------------------kj Expressions rationnelles en les lignes trigonométriques hyperboliques u = exp (t) [a,b] c R t = log u exp(b) b ! exp a(a) u +(1/u) ---------2 u-(1/u) -------2 P( cosh t , sinh t ) u+(1/u) ---------2 u-(1/u) --------2 Q(cosh t, sinh t ) du -----u dt Intégrales abéliennes b2- 4 ac ! F( • a >0, x , D=-d2 V ax +2 -bx + c2] a [(x+b/2a) D/4a <0 x = -b/2a + (d/2a) sinh u • a > 0 , D = d2 >0 x = -b/2a + (d/2a) cosh u ou x = -b/2a - (d/2a) cosh u 2 ) dx • a < 0 , D=d2 > 0 x = -b/2a + (d/2a) cos u ou x = -b/2a - (d/2a) sin u Primitives de fractions rationnelles S ! P(x) ---- dx = Q(x) k=N k=0 ak xk+1 --------ak xk k+1 ! ? + R(x) ----Q(x) dx deg R < deg (Q) Cas particuliers : deg (Q) = 1 et deg (Q) =2 Premier cas : b2-4ac >0 ! a x+b dx aa (x x2 –x + bx + c 2) 1) (x-x || u1 u1 log |x-x -----1| x-x1 u2 log |x-x2| + u2------x- x2 Second cas : b2-4ac = 0 ! a x+b dx a ax2(x+–x bx0)2+ c || a log |x-x a 0| --------------------a a(x-x0) + -a(a 0 + b) x0x+b ----------------------(x-x a a(xx0)0)2 Troisième cas : b2-4ac = -d2 < 0 ! a x+b dx 2 + (d2/4a2)] a [(x +(b/2a) ) 2 a x + bx + c || x + (b/2a) u log [ (x+(b/2a))2 + (d2/4a2)] u -----------------------------------------------------2 + (d2/4a2) 2 (x +(b/2a)) + v 2av x + (b/2a) ---Arctan 2a ---------------------------------d d (x+(b/2a))2 + (d2/4a2) Equations différentielles ordre 1 F ( t , y(t) , y’(t)) = 0 , t e I Temps vitesse position F ( t , y(t) , y’(t) , y’’ (t)) = 0 , t e I ordre 2 accélération Equations linéaires d’ordre 1 y’ (t) = a(t) y(t) + b(t) , t e I (a et b fonctions continues de I dans R ou C) + Condition « initiale » : y(t0) = y0 (t0 e I , y0 e R ou C) L’approche numérique : méthode d’Euler • Se fixer des conditions initiales t0, y0 • Choisir un pas de temps t • Choisir T = « durée de vie » tel que [t0, T] soit inclus dans I ut,0 = y0 approximation de y(t0 + nt) ut,n+1 = ut,n + t ( a(t0 + nt) ut,n + b(t0+nt)) (tant que t0 + nt b T) Le théorème de Cauchy Hypothèses : - I intervalle ouvert de R - a et b fonctions continues de I dans R (ou C) - t0 e I y0 e R ou C (données initiales) Conclusion : Il existe une unique courbe intégrale de Il existe une unique fonction l’équation différentielle y : I R (ou C) telle que : y’(t)= a(t) y(t) + b(t) y’ (t)= a(t) y(t) + b(t) pour t dans I y(t0par ) = yle0 point (condition passant (t0,y0) initiale) L’attaque du problème : étape 1 : résolution de l’équation homogène = 0 y ’ (t) = a(t) y(t) + b (t)Y Y =’ constante t A (t) = ! a(t) dt t0 fonction auxiliaire : Y(t) = y(t) exp (-A (t)) 1 degré de liberté y (t) = C exp (A (t)) L’attaque du problème : étape 2 : recherche d’une solution particulière de l’équation complète y ’ (t) = a(t) y(t) + b (t) variation de la constante y (t) = C(t) exp (A (t)) (C’(t) + a(t) C(t)) exp(A(t)) = a(t) C(t) exp (A(t)) + b(t) t (-A (t)) C’ (t) = b(t) exp y exp(A(t)) part (t)==C C(t) + ! t0 b(u) exp (-A(u)) Le bilan final Solutions de l’équation y’(t)=a(t) y(t)+ b(t) : avec condition initiale : y(t0) = y0 t y(t) = exp(A(t)) (zC + !b(u) exp(-A(u)) du ) 0 t0 z0=y0 exp(-A(t0))=y0 Condition initiale : y(t0) = y0 Les équations de J. Bernouilli a y’(t) = a(t) y(t) + b(t) [y(t)] z’(t) = (1-a) a(t) z(t) + (1-a) b(t) (a e R \ {0,1}) Condition initiale : y(t z(t00)) = = yy001-a >0 Fonction auxiliaire : z(t) = [y(t)] 1-a Equations linéaires d’ordre 2 y’’ (t) = a(t) y’(t) + b(t) y(t) + c(t) , t e I (a,b,c fonctions continues de I dans R ou C) + Conditions « initiales » : y(t0) = y0 y’(t0)=v0 (t0 e I , y0 , v0 e R ou C) Un exemple de motivation : une cellule electronique d’ordre 2 i (UA – UC ) (t) = R i(t) + L di/dt y(t) = Uc –UD (t) c (UC-UD)’ (t) = i (t) f(t) = UA –UB (t) Lc y’’ (t) + R c y’(t) + y(t) = f(t) L’approche numérique : méthode d’Euler • Se fixer des conditions initiales t0 , y0 , v0 • Choisir un pas de temps t approximation de y(t0 + nt) • Choisir T = « durée de vie » tel que [t0, T] soit inclus dans I ut,0 = y0 , ut,1=y0 + t v0 ut,n+2 = ut,n (t2 b(t0+nt) –t a(t0+nt)-1) + ut,n+1 ( t a(t0 + nt) + 2) + t2 c(t0+nt) (tant que t0 + nt b T) Le théorème de Cauchy Hypothèses : - I intervalle ouvert de R - a , b , c fonctions continues de I dans R (ou C) - t0 e I y0 , v0 e R ou C (données initiales) Conclusion : Il existe existeune une unique fonction Il unique courbe intégrale de l’équation différentielle y : I R (ou C) telle que : y’’(t)= y’’ (t)=a(t) a(t)y’(t) y’(t)+ +b(t) b(t)y(t) y(t)++c(t) c(t) pour t dans I y(t0) = y0 , y’(t0)=v0 (conditions initiales) passant par le point (t0,y0) et ayant au point (t0,y0) une tangente de pente v0 Le cas « à coefficients constants » Hypothèses : - I intervalle ouvert de R - a , b e R ou C , c fonction continue de I dans R (ou C) - t0 e I y0 , v0 e R ou C (données initiales) Conclusion : Il existe existeune une unique fonction Il unique courbe intégrale de l’équation différentielle y : I R (ou C) telle que : y’’(t)= ++ c(t) y’’ (t)=aay’(t) y’(t)++bby(t) y(t) c(t) pour t dans I y(t0) = y0 , y’(t0)=v0 (conditions initiales) passant par le point (t0,y0) et ayant au point (t0,y0) une tangente de pente v0 L’attaque du problème : étape 1 : résolution de l’équation homogène y’’(t) – a y’ (t) – b y(t) = 0 , t e R a,b eC ? y(t) = exp ( w t) solution ? w2 – a w – b = 0 X2 – a X – b = 0 (équation = (X- w1) (X-w caractéristique) 2) cas 1 : a2 + 4 b non nul w1 et w2 distinctes y = C1 exp(w1t) + C2 exp (w2 t) OK cas 2 : a2 + 4 b = 0 w1= w2 =w y = C1 exp(w t) + C2 t exp (w t) OK L’attaque du problème : résolution de l’équation homogène (cas complexe (2)) a , b complexes + conditions initiales (y0 , v0 e C) cas 1 : a2 + 4 b non nul w1 et w2 distinctes y = C1 exp(w y1(t) 1t) + C2 exp y2(t) (w2 t) OK cas 2 : a2 + 4 b = 0 w1= w2 =w y = C1 exp(w y1(t) t) + C2 t yexp 2(t)(w t) OK C1 y1(t0) + C2 y2(t0) = y0 C1 y’1(t0) + C2 y’2(t0) = v0 solution (C1,C2) système de Cramer ! unique !! l= a/2 <0 : oscillationsl= amorties a/2 >0 : oscillations amplifiées L’attaque du problème : l’équation homogène dans le cas réel (1) y’’(t) – a y’ (t) – b y(t) = 0 , t e R a,b eR X2 – a X – b = 0 (équation = (X- l1) caractéristique) (X-l2) cas 1 : a2 + 4 b > 0 inf(lj)>0 : « explosion » l1 et l2 réels distincts y = C1 exp(l1t) + C2 exp (l2 t) OK cas 2 : a2 + 4 b = 0 sup(lj)<0 : « extinction » l>0 : « explosion » l racine réelle double y = C1 exp(l t) + C2 t exp (l t) OK a2 l<0 : « extinction » cas 3 : +4b<0 racines l +/- i w y = exp(l t) (C1 cos(wt) + C2 sin (w t)) OK L’attaque du problème : résolution de l’équation homogène (cas réel (2)) a , b réels + conditions initiales (y0 , v0 e R) cas 1 : a2 + 4 b > 0 y1(t) 1t) + C2 exp y2(t) y = C1 exp(l (l2 t) OK cas 2 : a2 + 4 b = 0 y = C1 exp(l exp y1(t) t) + C2 t y 2(t)(l t) OK cas 3 : a2 + 4 b < 0 y = C1 exp(lyt) sin (w t) OK (t)(w t) + C2 exp (ly2t) (t) 1 cos C1 y1(t0) + C2 y2(t0) = y0 C1 y’1(t0) + C2 y’2(t0) = v0 solution (C1,C2) système de Cramer ! unique !! Recherche d’une solution particulière de l’équation « avec second membre » ! ! { t C (t) = C11’(u) y2 (u) c(u) du I . Méthode de « variation des constantes -----------------(y1 y2’ – y2 y1’)(u) - y’’(t)=at y’(t) + b y(t) + + c(t) c(t) 0 t y1 (u) OK dès que : c (u) C (t) = C22’(u) système de Cramer ! ------------------ du C’1 (y y11 y+ C’y22 yy 2’ – 1’)(u) 2 = 0 t01 y’1 + C’2 y’2 = c Solution unique (C1’,C2’) C’ ypart (t) =CC11 y(t) (t) y1(t) + C2(t) y2(t) Bilan : la solution du problème de Cauchy (cond. initiales : y0,v0) solution générale de l’équation y’’(t) – a y’(t) – by(t)=0 t ! y (t) = C1 y1(t) + C2 y2 (t) + c(t) (y1(u) y2 (t) – y2 (u) y1 (t)) ------------------------------------ du y1(u) y2’(u) – y2(u)y1’(u) t0 C1 y1(t0) + C2 y2 (t0) = y0 C1 y1’(t0) + C2 y2’(t0) = v0 solution particulière de l’équation y’’ (t) – a y’(t) – b y(t) = c(t) Remarque II. Une autre méthode pour la recherche d’une solution particulière de y’’(t) – a y’(t) – by(t) = c(t) Si le second membre c est de la forme : P(t) exp(w t) , w e C P(t) cos (wt) , w e R P(t) sin (wt) , w e R On cherche une solution particulière de la forme : ypart(t) = Q (t) exp (wt), deg (Q) b deg (P) +2 (par exemple par identification) Fin du Chapitre 3