
Le Myrte est un arbuste toujours vert, de 2 à 3 mètres de haut, répandu 
sur tout le littoral méditerranéen, dans les maquis et les garrigues.
 •  Les tiges du Myrte sont recouvertes d’une écorce rousse.  Ses feuilles 
ovales, opposées deux à deux, sont coriaces et persistantes. Les fleurs 
blanches, fortement odorantes, sont disposées à l’aisselle des feuilles. 
Le fruit, noir bleuâtre à maturité, est ovoïde et charnu.
 •  Toutes les parties de la plante contiennent des poches schizogènes 
à huile essentielle, responsables de son odeur suave.(6, 8)
Cette senteur embaumait l’air des peuples méditerranéens de l’Antiquité. Le Myrte 
tenait à cette époque une place aussi importante que le laurier et l’olivier. Dans 
la Grèce Antique, le Myrte était consacré à Aphrodite, déesse de l’amour, et l’on 
avait coutume de parer les jeunes mariées d’une couronne de feuilles de Myrte.
 •  De même, chez les Romains, il était consacré 
à Vénus. Le Myrte était symbole de victoire ; 
que ce soit au stade ou au sénat, le vainqueur 
apparaissait coiffé d’une couronne de Myrte 
(et non de Laurier). (5, 6, 8).
 •  Dès  le  1er  siècle,  Dioscoride, 
médecin grec, indiquait de nom-
breuses applications médicales 
et avait qualifié le Myrte d’ami 
de  l’estomac  (6).  Aujourd’hui, 
les feuilles et l’huile essentielle 
sont utilisées notamment en cas 
d’affection respiratoire (2, 3).