Par comparaison avec la construction de Lusztig de la correspondance
de Springer, on voit que Vλest l’espace de la repr´esentation du groupe
sym´etrique Sdcorrespondant `a la partition λde d([6],[2]). On utilisera
seulement le fait que la dimension Vλest ´egal au nombre de λ-tableaux stan-
dards.
Il suffit clairement de d´emontrer que
RΓc(Sλ⊗k¯
k, Rπ∗¯
Q`⊗h∗
λLψ)
=Vλ[−2hλ, δi − d(n−1)](−hλ, δi − 1
2d(n−1)).
Pour cela, on ´etudie la g´eom´etrie de ˜
Sλ=Sλ×Xd˜
Xd. On a
RΓc(Sλ⊗k¯
k, Rπ∗¯
Q`⊗h∗
λLψ) = RΓc(˜
Sλ⊗k¯
k, ˜
h∗
λLψ)
o`u ˜
hλest le morphisme compos´e hλ◦(π|˜
Sλ).
On d´emontre que ˜
Sλest une r´eunion disjointe de parties localement
ferm´ees ˜
Sτqui sont des espaces affines de mˆeme dimension
hλ, δi+1
2d(n−1) = hλ, (n−1, . . . , 1,0)i
o`u τparcourt l’ensemble des suites (αi)d
i=0 avec αi= (αi
j)n
j=1 ∈Nnv´erifiant
•αi−1
j≤αi
jpour i= 1, . . . , d et pour j= 1, . . . , n ;
• |αi|=Pn
j=1 αi
j=ipour i= 0, . . . , d ;
•αd=λ.
Si l’une de ces suites αin’est pas d´ecroissante, on d´emontre comme dans
le cas ´evoqu´e plus haut o`u λn’est pas d´ecroissante, que
RΓc(Sτ⊗k¯
k, ˜
h∗
λLψ) = 0.
Les τdont les membres αisont tous des suites d´ecroissantes d’entiers na-
turels, correspondent bijectivement aux λ-tableaux standards. C’est le con-
tenu de la section 3.
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