Création d`une séquence pédagogique

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Création d'une séquence
pédagogique
JF QUILLEVERE
EEMCP2 Espagnol Quito
Qu'est-ce qu'une séquence
pédagogique ?
 Il s’agit en fait de fédérer une même idée ou
problématique ou unité de sens autour de
plusieurs documents variés et divers de part leur
nature. (de 2 à 5 ou 6 maxi)
 Les faits de langue rencontrés et utilisés,
deviennent alors de véritables outils langagiers, les
réemplois, les transferts attestent de la seule et
véritable acquisition chez les élèves.
 Le réemploi décontextualisé d’un fait de langue
atteste d’une parfaite acquisition.
Quel est l'avantage de la séquence
pédagogique ?
 Au fur et à mesure de l’avancement de la
séquence, on a de moins en moins besoin
d’élucider. La prise de parole est de plus en
plus facilitée. La parole doit être libérée de
façon progressive…Si ce n’est pas le cas
c’est qu’il y a eu un disfonctionnement.
En pratique, comment fédérer les
documents entre eux ?
 Le professeur devra établir une fiche synoptique
de la séquence qui indiquera clairement
 l'ordre des documents traités,
 les évaluations prévues
 et surtout les "points de contact entre les
documents"
 Pour cela, chaque document aura dû être préparé
dans l'optique de la problématique de la séquence,
de l'idée de départ.
Comment préparer l'enchaînement
des documents ?
 Toujours avoir en tête l'idée, la
problématique de la séquence.
 Le premier document est souvent un
document de découverte mais il anticipe les
réemplois prévus.
 Les documents suivants doivent donner lieu
à des réemplois, la notion de "séquence"
prend son sens, la prise de parole est
facilitée.
Comment préparer un document
pour qu'il s'intègre à la séquence ?
 Le professeur devra réaliser, pour chaque
document, une fiche qui mettra en évidence:
 La didactisation : « Ce que je fais passer».
Attention à privilégier la langue du support
ou les réemplois récurrents. « Pas de
hiérarchisation des faits de langue ».
 La mise en œuvre : "comment je le fais
passer"
Variation de la mise en œuvre
 Elle est aussi importante que les supports.
Commentaires, reformulation, amorces, relectures,
mise au récit, courtes traductions, lectures
cursives, expressives, dialoguées. Stratégies de
compensations… Cette série de « micro-tâches »
n’est pas exhaustive.
 « Toute démarche répétitive et stéréotypée
démobilise et démotive les élèves ».
Plan de rénovation des LV
Depuis 2005
Un outil
incontournable:
CECRL
Quelle est la perspective retenue ?
en quoi consiste t’elle ?
C'est la perspective actionnelle : Cette
perspective met en évidence le lien naturel
entre l’acte de parole et sa finalité, entre le dire
et le faire.
Comment relier le dire au faire ?
 Il nous faut créer des situations où la langue
sera utilisée pour faire quelque chose;
 Pour rendre cela le plus concret possible, il
faut créer un scénario dans lequel l’élève
aura une ou deux tâches finales à
accomplir. En général une production orale
ou / et écrite.
Comment l'élève peut-il y parvenir ?
Pour accomplir cette / ces tâches finales ,
l’élève aura à accomplir d’autres tâches
intermédiaires/ activités qui vont lui
permettre de développer ses compétences
ou activités en langue au travers d’actes
langagiers
( CE/ EE/ CO/ EOC/ EOD )
Pourquoi travailler sur les
compétences ?
 Parce-que "Communiquer c'est utiliser
un code linguistique (compétence
linguistique) rapporté à une action
(compétence pragmatique) dans un
contexte socio-culturel et linguistique
donné (compétence socio-linguistique)."
la compétence linguistique
connaissances des formes écrites et sonores et qui se
décomposent en compétences :
-lexicales
-grammaticale
-phonologique
-orthographique
-orthoépique (Lien graphie/ phonie) être capable de lire
par inférence un mot inconnu grâce à sa construction: par
ex si je sais dire cake, make, take, le jour où je rencontre le
mot "wake" , je saurai le prononcer.
la compétence sociolinguistique :
 les connaissances et capacités exigées pour
faire fonctionner la langue dans sa
dimension sociale et qui comprennent :
-les marqueurs de relations sociales
-règles de politesse
-différents registres de langue
-références à des spécificités culturelles.
la compétence pragmatique
La connaissance que l’utilisateur a des
principes selon lesquels les messages sont :
organisés, structurés, adaptés et utilisés pour
la réalisation de fonctions communicatives
Il s'agit en fait ici de la connaissance des
codes: par exemple : comment organise t-on
une lettre, et quel lexique lui est particulier
?
Qu'est-ce que l'évaluation positive?
 « Il s’agit de passer d’une évaluation des
savoirs linguistiques à une évaluation de la
performance en langue, d’une évaluation
référée à une norme idéale (absolu
bilinguisme) à une évaluation référée à des
niveaux-cibles définis par les programmes,
d’une évaluation globalisante et négative à une
évaluation analytique, critériée et positive. »

Rapport de l’IGEN, janvier 2007
L’évaluation de fin de séquence
 Monopoliser les acquis ( connaissances, attitudes
compétences) en les re-contextualisant
 Sédimentation de la langue pour construire en fin de SQ
 Dans une perspective actionnelle. Je suis acteur social, je
restitue des connaissances en agissant, en inter agissant en
tant qu’acteur social en utilisant, par exemples, les
personnes du discours en réalisant quelque chose. On parle
d’ailleurs de tâche finale.
 Cette évaluation finale peut être « orale ».
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