1) Quelle est la probabilité que l’étudiant réponde correctement à une question
donnée ?
Pour répondre à cette question, on introduit les évènements suivants :
J= « l’étudiant répond correctement à une question donnée »
C= « l’étudiant connaît la réponse à cette même question »
D’après l’énoncé, PpCq “ pet PpJ|Ccq “ 1{4, puisque dans le cas où l’étudiant ne
connaît pas la réponse, il répond « au hasard », ce que l’on modélise par une loi uniforme
sur les quatre réponses proposées. En appliquant la formule de conditionnement par tous
les cas possibles, on peut alors écrire :
PpJq “ PpJ|CqPpCq ` PpJ|CcqPpCcq “ p`1
4p1´pq “ 1`3p
4,
où l’on s’est servi du fait que PpJ|Cq “ 1, autrement dit du fait que lorsque l’étudiant
connaît la bonne réponse, il répond correctement !
2) Sachant que l’étudiant a bien répondu à la question, quelle est la probabilité
qu’il ne connaissait pas la réponse ?
L’énoncé nous demande de calculer PpCc|Jq:
PpCc|Jq “ PpCcXJq
PpJq“PpJ|CcqPpCcq
PpJq“1´p
4ˆ4
1`3p“1´p
1`3p.
Le Q.C.M. est composé de vingt questions, et l’on suppose qu’elles sont assez variées
pour considérer que les réponses de l’étudiant sont indépendantes entre elles. Chaque
question est notée sur 1. On définit l’évènement Ak, pour kP t0,...,20u, par Ak“
« l’étudiant obtient la note k».
3) Calculer PpA20q.
On introduit les évènements Ji= « l’étudiant répond correctement à la i-ième ques-
tion », pour j“1,...,20. Alors A20 “J1X ¨ ¨ ¨ X J20, ce qui entraîne, en utilisant
l’indépendance des évènements Jiindiquée par l’énoncé, que :
PpA20q “ Pˆ20
Ş
i“1
Ji˙“
20
ź
i“1
PpJiq “ ˆ1`3p
4˙20
,
où la dernière égalité provient du fait que la probabilité qu’un étudiant connaisse la
réponse à une question donnée ne dépend pas de celle-ci, et donc la probabilité de
répondre correctement à la i-ième question ne dépend pas de i, autrement dit PpJiq “
PpJq.
4) Calculer PpAkq, pour kP t0,...,20u.
L’évènement Akest l’évènement « l’étudiant obtient la note k». Comme chaque ques-
tion vaut 1point, Akest aussi l’évènement « l’étudiant répond correctement à exacte-
ment kquestions sur les 20 ». On peut donc considérer que l’étudiant répète 20 fois
la même épreuve aléatoire, ces répétitions étant indépendantes les unes des autres, et
chaque épreuve a deux issues possibles : réussite ou échec, la probabilité de réussite étant
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