REGULATION DE LA GLYCÉMIE
Objectifs :
•en s'appuyant sur des résultats expérimentaux, construire un schéma mettant en place : le
stimulus, la glande endocrine, l'hormone sécrétée, les organes effecteurs, les mécanismes
cellulaires mis en jeu : glycogénolyse et néoglucogenèse hépatiques, lipolyse.
I. La glycémie
1. Définitions
L a glycémie est un exemple de régulation de l'homéostasie permettant de maintenir la
concentration sanguine en glucose constante, même en cas de jeûne.
Le glucose est un nutriment énergétique utilisé par toutes les cellules. Les neurones et les
hématies n'utilisent même que lui. Quand on mange, il y a pratiquement toujours de l'amidon dans
notre ration alimentaire, il est découpé par l'amylase puis la maltase et ce glucose est absorbé et
passe dans le sang. Alors, la glycémie augmente pendant la période qui suit le repas, période
qu'on appelle postprandiale.
Glycémie (g/L)
1 valeurs normales : entre 0,8 et 1,2 g/L
temps (heures)
repas
Quand on mesure la glycémie d'un patient, on doit le faire lorsqu'il est à jeun (le matin). Cette
mesure se fait sur le sang du patient. On compare ensuite le résultat aux normes : "le résultat
obtenu est dans les normes donc la glycémie est normale", ou alors :
Hypoglycémie = concentration de glucose sanguin d'un sujet à jeun inférieur à 0,8 g/L .
Le sujet a des maux de tête, des troubles nerveux pouvant aller jusqu'au coma (si inf à 1 mmol/L).
L'hyperglycémie = concentration de glucose sanguin d'un sujet à jeun supérieur à 1,2 g/L .
Remarque : l'hyperglycémie peut s'accompagner de glycosurie, cad de présence anormale de
glucose dans les urines.
Elle caractérise les diabètes (qui touchent 3 millions de personnes en France).
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