4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins
hébdomadiares (commençant avant la prescription du produit, qu'il s'agisse d'une première
administration ou d'une reprise de traitement en association à d'autres cytotoxiques) sont
indispensables notamment en cas d'administration prolongée. De plus, la vigilance sera accrue en cas
de traitement antérieur (radiothérapie et/ou chimiothérapie) qui aurait pu amoindrir les réserves
médullaires.
L'utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une
leucopénie en dessous de 3 000/mm3 et/ou une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3.
Insuffisance rénale
Chez l'insuffisant rénal dont la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min, il convient de
réduire les doses en fonction de ce paramètre pour chaque patient (voir rubrique 5.2).
Administrer par voie intraveineuse stricte (voir rubrique 4.2) ETOPOSIDE TEVA 20 mg/ml, solution à
diluer pour perfusion n'est utilisable que par voie intraveineuse stricte en perfusion.
Conduite à tenir en cas d'extravasation sous perfusion intra-veineuse:
o arrêter la perfusion aux premiers signes de brûlures;
o injecter par voie sous-cutanée un corticoïde (100 à 300 mg d'hydrocortisone ou 4 à 12 mg de
dexaméthasone) autour de la lésion;
o appliquer une pommade à l'hydrocortisone à 1% sur la zone infiltrée, jusqu'à disparition de
l'érythème;
o appliquer des pansements secs, pendant 24 h, sur la zone infiltrée.
Ce médicament contient 241 mg d'alcool par ml de solution. Il est déconseillé chez les patients
souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes et les
enfants de moins de 12 ans.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Ce médicament est déconseillé en association avec les médicaments provoquant une réaction
antabuse avec l'alcool (disulfirame, certains antibactériens, certains antifongiques), les dépresseurs
du SNC (antidépresseurs, antihistaminiques, anxiolytiques, neuroleptiques, morphiniques, certains
antihypertenseurs), les médicaments destinés au traitement du diabète (chlorpropamide,
glibenclamide, glipizide, insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants).
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un
traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au
cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants
oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par
anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
Associations contre-indiquées
+ Vaccin anti-amarile (fièvre jaune)
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne, (et par extrapolation fosphénytoïne)