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Dynamiques identitaires et
relations intergroupes au
travail
Rémi Finkelstein
Université de Paris 10
Equipe de recherche: psychologie sociale des
comportements et des cognitions
Plan de cours des trois séances de
R. Finkelstein
1er cours
L’identité sociale dans les relations entre
groupes :
a) Un bref rappel des principes généraux.
b) Les conséquences sociales de
l’identification : mobilité sociale, conflits,
originalité sociale.
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2nd cours
L’identité sociale au travail :
a) Concurrence, compétition et estime de
soi.
b) Conséquences positives et « effets
pervers » de l’identification
organisationnelle.
3ème cours
Les antécédents de l’identification
organisationnelle : le sentiment de Justice.
a) Les trois sources du sentiment de justice :
équité, procédures et justice relationnelle.
b) La justice organisationnelle et ses
conséquences sur les attitudes et les
comportements au travail.
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REFERENCES
Finkelstein, R. (2005). Du sentiment de
justice aux relations sociales dans les
organisations. In T. Meyer (Ed.), Psychologie
sociale, 213-246. Col. HU-Psycho. Paris:
Hachette.
Vala, J. (2001). Les relations intergroupes
dans les organisations. In J.M. Monteil & J.L.
Beauvois (Eds.). Des compétences pour
l’application. Pp.231-247, Grenoble : Presses
Universitaires.
Un retour aux fondements théoriques :
discrimination et biais pro-endogroupe.
Le paradigme du groupe minimal (PGM) de
Tajfel & al. (1971):
La répartition d’individus en 2 groupes sur
une base tout à fait arbitraire est-elle
suffisante pour susciter préjugé et
discrimination?
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Aucun conflit préexistant entre les
participants à l’expérience.
Tous les facteurs économiques,
sociologiques et historiques reconnus comme
causes de discrimination sont éliminés.
Les participants doivent seulement indiquer
leur préférence entre des diapositives de
Kandinsky et de Klee.
On les informe individuellement qu’ils font
partie du groupe ayant préféré Kandinsky
puis on leur demande de distribuer de l’argent
entre les 2 groupes à partir de plusieurs
stratégies (matrices de Flament).
Le biais pro-endogroupe est confirmé
dans toutes les situations expérimentales.
Les participants préfèrent gagner moins en
privilégiant leur groupe que de gagner plus en
adoptant une règle d’égalité entre les groupes.
La simple distinction entre « nous » et « eux » suffit à
activer un phénomène de favoritisme en faveur de
son propre groupe.
Quelle est l’origine dun tel
phénomène?
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La Théorie de l’Identité Sociale (TIS) via le
processus d’auto-catégorisation (Tajfel & Turner
(1986).
Une explication cognitive et
motivationnelle:
1) Les individus, dans un
contexte social donné, se
définissent comme membres
d’un groupe social relié au
sexe, à l’âge, à l’ethnicité, à la
classe sociale ou à la
profession,
2) Les individus sont motivés à
maintenir et à promouvoir la
positivité distinctive de leur
identité sociale,
3) Pour arriver à une identité
sociale positive, le groupe
d’appartenance doit
apparaître différent des
autres groupes sur des
dimensions jugées positives
et importantes,
4) Dans certains cas le biais
pro endo-groupe peut
constituer une stratégie
possible pour maintenir une
identité sociale positive.
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