Il faut connaître ...
•les raisonnements de symétries, permettant de prévoir les directions privilégiées d'un champ et
certaines de ses propriétés, en fonction de son caractère polaire ou axial ;
•la loi de Coulomb donnant l'interaction électrostatique et la loi de Biot et Savart donnant
l'interaction magnétique entre deux particules ;
•l'expression du champ électrostatique élémentaire créé par une charge ponctuelle, et sa
généralisation à des distribution volumiques, surfaciques ou linéïques grâce au théorème de
superposition ;
•le calculs des champs très classiques électrostatiques (distributions plane, filaire, sphère creuse,
pleine, disque uniformément chargé), car la plupart des exercices reviennent alors à ces
situations qu'il faut donc maîtriser parfaitement (avec tous les arguments !) ;
•l'allure des lignes de champs et équipotentielles d'un dipôle électrostatique, et savoir retrouver
celles-ci à grande distance grâce à un développement limité (cf. le cours, qu'il faut en fait
presque connaître complètement !) ;
•le calculs des champs très classiques magnétiques (distributions filaire, spire circulaire et
solénoïde), car la plupart des exercices reviennent alors à ces situations qu'il faut donc maîtriser
parfaitement (avec tous les arguments !).
•le calcul du champ d'un fil fini, qui est l'exercice IV du TD. Ce n'est pas au programme, mais
c'est un résultat très très pratique, qui de plus, si sa démonstration est connu, permet de se sortir
de pas mal de situations mathématiques pas évidentes.
Il faut savoir ...
•trouver l'équation des lignes de champ (cf. exercice type dans le cours) lorsque l'on connaît
celui-ci, et l'équation des équipotentielles ;
•mener une étude de symétrie, en exhibant un plan de symétrie ou antisymétrie contenant le point
auquel on s'intéresse, puis en avançant les arguments de polarité ou axialité du champ étudié ;
•que le champ électrostatique dérive d'un potentiel scalaire (CE QUI N'EST PAS LE CAS DU
CHAMP MAGNETIQUE), et qu'il faut privilégier celui-ci lors des calculs de champs ;
•que le champ électrostatique ne peut connaître un extremum (maximum ou minimum) qu'en une
charge (théorème de l'extremum) ;
•qu'en général, si la distribution de charges est bornée, on retrouve à grandes distances le même
comportement que pour une charge ponctuelle portant l'ensemble de la charge (si celle-ci est
non nulle, sinon on rentre dans le cadre du dipôle) ;
•qu'en dehors des charges ponctuelles, le potentiel électrostatique est une grandeur continue prise
nulle à l'infini (si la distribution de charges est bornée). Le champ électrostatique est lui
discontinu au passage d'une surface chargée; la discontinuité vaut la densité surfacique de
charge divisée par ε0 (c'est le théorème de Coulomb, à ne pas confondre avec la loi de
Coulomb), le champ est continu dans les autres situations ;
•que les lignes de champ magnétiques sont fermées, et que le champ magnétique est toujours
continu ; qu'il n'existe pas de potentiel scalaire magnétique.