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« La mémoire est l'un des
secrets les plus jalousement
gardés de la Nature. Au
début du deuxième siècle de
son étude scientifique, elle
continue à dérouter, frustrer,
et mystifier ceux qui tentent
de l'explorer. Bien que nous
ayons beaucoup appris sur
la mémoire au fil des ans,
il semble souvent que nos
découvertes, même si elles
révèlent des faits méconnus
jusque là, réussissent plus à
augmenter ce qu'il y a
à savoir de la mémoire,
que ce que nous en savons. »
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Notre mémoire, c’est un
souvenir de notre enfance
ou d’un événement
heureux, des tables de
multiplication apprises
par cœur, des visages rencontrés, une
musique quon aime, ou encore le geste
pour taper le code de notre Carte Bleue.
Mais c’est encore bien d’autres choses
encore ! La mémoire se compose de
systèmes distincts, qui nont de cesse
d’être redéfinis par les neurosciences,
les médecins, les psychologues… Il est
habituel de diérencier cinq systèmes
principaux de mémoire : procédural,
perceptif, de travail, épisodique et
sémantique. Mais il faut savoir que ces
systèmes ne fonctionnent pas isolément
les uns des autres quand notre mémoire
s’active.
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On dit de cette mémoire
qu’elle est implicite car on
ne peut en rendre compte
verbalement : elle doit être
expérimentée. C’est aussi
une mémoire à long terme,
car bien souvent, quand on
a appris un geste ou une
compétence logique (conduire
une voiture, réaliser une
multiplication...), c’est pour la vie !
Apprendre à faire
du vélo, à compter
ou tout simplement
à marcher, sont
des apprentissages
inscrits dans la
mémoire
procédurale.
Cette mémoire stocke nos
aptitudes intellectuelles et
physiques et permet au corps
de gagner en habileté pour
des actions qui ne lui sont
pas d’emblée familières. Grâce
à la répétition des essais, la
procédure est automatisée et
on la réalise sans y réfléchir.
C’est le système nerveux
central qui est impliqué, même
inconsciemment. C’est aussi la
mémoire procédurale
qui permet à l’esprit
de retenir une
logique intellectuelle
pour réussir un jeu,
pour compter ou
pour lire.
apprendre
Apprendre à faire du vélo, à compter ou tout
simplement à marcher, sont des apprentissages
inscrits dans la mémoire procédurale.
Cette mémoire stocke nos aptitudes
intellectuelles et physiques et permet
au corps de gagner en habileté pour
des actions qui ne lui sont pas d’emblée
familières. Grâce à la répétition des essais,
la procédure est automatisée et on la
réalise sans y réfléchir. Cest le système
nerveux central qui est impliqué, même
inconsciemment.
Cest aussi la mémoire procédurale
qui permet à l’esprit de retenir une logique
intellectuelle pour réussir un jeu, pour
compter ou pour lire.
On dit de cette mémoire quelle est
implicite car on ne peut en rendre
compte verbalement : elle doit être
expérimentée. C’est aussi une mémoire à
long terme, car bien souvent, quand on
a appris un geste ou une compétence
logique (conduire une voiture, réaliser une
multiplication...), c’est pour la vie !
Les Tours de Hanoï
Jeu sur table, 80x80 cm
Mémoriser une procédure logique
Létoile et le miroir
Jeu sur table, 80x80 cm
Mémoriser un geste
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La mémoire
perceptive est
l’enregistrement
automatique et
involontaire des
éléments perçus par
nos diérents sens,
avant même leur
interprétation.
percevoir
Dans la mémoire perceptive,
les éléments ne sont pas encore
associés à leur sens, ils sont
enregistrés de manière brute,
sans leur signification et leur
contexte. Seules la forme et la
structure sont encodées dans
la mémoire perceptive. Le
cerveau garde ainsi une trace
de l’élément perçu et c’est
seulement par la suite que ce
dernier sera interprété.
Cette mémoire perceptive
peut être conservée
très longtemps. Des
chercheurs ont montré
que des images présentées
à des sujets 17 ans plus tôt
étaient mieux reconnues
que d’autres images, qui
ne leur avaient jamais été
présentées.
Cette mémoire
est utile pour
reconnaître une
image ou un son
que l’on perçoit
une deuxième fois
dans de mauvaises
conditions.
La mémoire perceptive est l’enregistrement
automatique et involontaire des éléments
perçus par nos diérents sens, avant même
leur interprétation.
Cette mémoire est utile pour
reconnaître une image ou un
son que l’on perçoit une deuxième
fois dans de mauvaises conditions.
Dans la mémoire perceptive,
les éléments ne sont pas
encore associés à leur sens, ils sont
enregistrés de manière brute, sans
leur signification et leur contexte.
Seules la forme et la structure
sont encodées dans la mémoire
perceptive. Le cerveau garde ainsi
une trace de l’élément perçu et
c’est seulement par la suite que ce
dernier sera interprété.
Cette mémoire perceptive
peut êtreconservée très
longtemps. Des chercheurs ont
montré que des images présentées
à des sujets 17 ans plus tôt étaient
mieux reconnues que d’autres
images, qui ne leur avaient jamais
été présentées.
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