Le nombre de sujets recensés capables d’être donneurs est de 3081 (1481 ont été prélevé)→ dû au
refus de la part de la famille ou du sujet lui-même ou alors pour des raisons médicales (infections
virales, éthyliques,etc). Sur un même donneur, on va prélever plusieurs organes. Il faut toute une
organisation pour le prélèvement et la transplantation. Les donneurs sont le plus souvent les sujets
ayant subit un AVC ou alors un accident. Les organes doivent voyager pour trouver le receveur
potentiel. Le temps de survie d’un organe est relativement court (de l’ordre de qq heures), il faut
donc prendre en compte le temps de transport de l’organe et il faut que le receveur soit disponible à
tout moment pour une éventuelle greffe.
Au moment du prélèvement, on fait un typage HLA rapide ainsi qu'un prélèvement de sang qui
voyage avec l’organe sur lequel on fait des tests de compatibilité avec le receveur.
> Receveur :
Pénurie de greffons donc les receveurs sont sélectionnés selon l’urgence médicale et le degré de
compatibilité avec l’organe. Au niveau national, le registre de l'Agence de Biomédecine permet de
connaitre le receveur dont le degré d’urgence est le plus important.
On regarde si le receveur n’a pas d’Ac anti HLA qu'il peut développé si précédente greffe, si
transfusion ou si grossesse (la mère a des Ac contre le fœtus).
2. Forme du rejet
> Rejet suraigu : se passent dans les heures qui suivent la greffe, on a une nécrose de l’organe si le
sujet a des Ac anti HLA préexistants. Ces Ac sont fixés à la surface des cellules endothéliales du
greffon ce qui active la voie classique du complément (car immun-complexe), puis détruit le
greffon. La prévention est de savoir si le receveur possède des Ac anti HLA pour cela on fait un
cross-match (on prend les cellules du donneur que l'on met en présence du sérum du receveur et on
regarde si le sérum a une activité lytique). Les immunosuppresseurs ne fonctionnent pas dans ce cas
là.
> Rejet aigu : quand SI reconnaît Ag de l'organe et monte une réponse immunitaire classique
(prolifération, différenciation, effecteurs). Il faut qq jours avant que le réponse immunitaire se
mettent en place (1semaine à une 10aine de jours jusqu’à 6 mois après la transplantation). Le rejet
aigu peut être cellulaire (LT) ou humoral (Ac se fixent sur le greffon).Les immunosuppresseurs
agissent sur le rejet aigu cellulaire et humoral. La survie a fortement augmenté. On a cependant des
problèmes d’effets secondaires.
> Rejet chronique : dans les mois ou années qui suivent la transplantation. On a une altération des
vaisseaux qui irriguent le greffon (fibrose). Les immunosuppresseurs ne fonctionnent pas et ne
préviennent pas ce rejet.
Il n’est pas impossible que certaines personnes reçoivent plusieurs greffes. Les receveurs sont de
plus en plus âgés.
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