Noms des roneotypeurs

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Lerlet et Bramuzeaux
Bzzopardi et Artieri
IMMUNOLOGIE
29/04/09
15h-16h
S. Boullier
Les mécanismes immunologiques du rejet de greffe.
Il existe trois types de greffes :
- Les autogreffes, pratiquées notamment pour des cellules souches. Le donneur et le receveur
sont une seule et même personne, ce qui empêche tout risque de rejet.
- Les allogreffes : greffe d’un organe provenant d’un individu de la même espèce (en
médecine vétérinaire, elle est anecdotique : moelle osseuse, reins).
- Les xénogreffes : transplantation d’un organe provenant d’un animal d’une autre espèce. On
essaie de le développer en médecine humaine, à cause du manque de donneur. Les plus
étudiées sont les xénogreffes porc-homme. Le vétérinaire a un certain rôle à jouer pour ce
type de greffes.
Les allogreffes
Les études menées à ce jour portent quasiment toutes sur la greffe du rein.
Quand on transplante un organe sur un animal de la même espèce, contrairement à ce qu’on pourrait
penser, il y a de très nombreux antigènes qui diffèrent et donc de très nombreuses causes
potentielles de rejet! Il faut éviter que l’organe transplanté soit détruit par le système immunitaire,
sinon ça ne sert à rien (bah oui, forcément)
Les efforts de compatibilité entre les antigènes du donneur et du receveur portent surtout sur :
- Le groupe sanguin,
- Le CMH (complexe majeur d'histocompatibilité),
- Les antigènes mineurs d’histocompatibilité,
- Diversité allélique des antigènes tissulaires.
On a réalisé les essais d'allogreffes suivants;
1: où on a greffé des animaux incompatibles sur le plan du groupe sanguin, on a assisté à une
réponse immédiate du système immunitaire et à la destruction de l’organe greffé en quelques jours.
2: Lorsqu’on a greffé des animaux compatibles au niveau du groupe sanguin mais incompatibles en
CMH I et II, le temps de survie était de 12 jours.
3: Compatibilité du CMH-I seul : 25 jours
4: Compatibilité CMH-II seul : 30 jours
5: Compatibilité CMH-I et du CMH-II. A ce moment là, les scientifiques pensaient avoir trouvé le
jackpot, mais c’était sans compter sur les antigènes mineurs sournois : les patients sont morts en 80
jours.
Tout ça pour dire qu’il est très difficile de trouver des donneurs compatibles, non seulement en
groupe sanguin, en CMH, mais aussi en antigènes mineurs. En fait c’est impossible, c’est pourquoi
les greffés sont sous immunosuppresseurs.
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Les différents types de rejets.
Rejet hyper aigu
Ce type de rejet est dû à la présence d’anticorps naturels dans le sang du donneur. Dès qu’on a
revascularisé l’organe greffé, on assiste à une activation massive du complément. La
revascularisation est immédiatement détruite, entraînant la nécrose de l’organe.
Rôle du CMH dans le rejet aigu :
Si on greffe un receveur avec l’organe d’un donneur non compatible par rapport au CMH, les LT du
donneur qui arrivent au niveau du CMH ne le reconnaissent pas comme appartenant au soi,
entraînant la mise en place de la réponse immunitaire. Des CPA présentes dans le greffon migrent
jusqu’aux nœuds lymphatiques. Mise en place d’une réponse combinée CD4 et CD8 qui va
conduire à la destruction de l’organe quasi immédiate
Cinétique
du rejet
de greffe
chronique
d’un
greffon
compatibl
e par
rapport
au CMH:
Au début
tout va
bien, le
receveur
est super
heureux et tout et tout. Mais quand les cellules du greffon commencent à mourir (processus
physiologique de renouvellement), elles libèrent les fameux antigènes mineurs d’histocompatibilité.
Or ceux-ci ne sont pas compatibles avec le receveur, et sont donc pris en charge par les CPA, qui
migrent jusqu’aux nœuds lymphatiques. Là, les effecteurs de la réponse immunitaire sont
différenciés avant d’être expédiés jusqu’au greffon. On assiste alors à l’attaque progressive du
greffon dépendante des anticorps.
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