LA GREFFE D’ORGANES EN IRLANDE
Actuellement, plusieurs programmes de
transplantations, notamment pour les reins, le
cœur, les poumons, le foie et le pancréas. Le
taux de réussite des transplantations est élevé
tout comme le nombre de patients souffrant
d’une maladie en stade terminal et nécessitant
une greffe. En conséquence, la demande de
don d’organes augmente de plus en plus.
QUI PEUT ETRE DONNEUR
D’ORGANE ?
Le don d’organes peut être envisagé lorsqu’un
patient sous oxygénation est en état de mort
encéphalique. Ceci peut survenir à la suite
d’une hémorragie cérébrale spontanée ou d’un
accident de la route. Quel que soit la cause,
il est important de garder à l’esprit qu’une
personne en état de mort encéphalique ne
pourra plus se réveiller. Lorsque la personne
est en état de mort cérébrale, le sang continue
à circuler à l’aide de l’oxygénation et d’autres
machines permettant de préserver les organes
intactes pour une transplantation efcace.
LE CONSENTEMENT
En tant que membre de la famille ou ami, vous
désirez peut-être connaître les différentes
possibilités concernant le don d’organes.
Vous pouvez aussi, au moment opportun, être
contacté par l’équipe médicale ou soignante
travaillant dans l’unité de soins intensifs. Le
personnel est présent pour vous fournir les
informations qui pourront vous guider dans cette
décision.
Au moment du don, le parent le plus proche du
donneur doit donner son consentement par écrit.
Seuls seront utilisés pour la transplantation les
organes pour lesquels l’accord exprès aura été
obtenu.
LE PROCESSUS DU DON D’ORGANES
Une fois que vous avez donné votre consentement
pour le don d’organes, des renseignements sont
pris au Centre d’Approvisionnement en Organes
(Organ Procurement Centre) à l’Hôpital
«Beaumont Hospital » auprès du coordinateur de
la greffe chargé du processus de don d’organes.
An de garantir une greffe sans incident, le
Service de la Santé et des Enfants (Department
of Health and Children) recommande d’aborder
les points suivants et de voir s’ils pourraient
s’appliquer à votre proche disparu.
Vous pourriez proposer à d’autres personnes
importantes telles que la famille éloignée, les
amis, le compagnon ou d’autres professionnels
de la santé de se joindre à la conversation.
Tout en étant bien conscients de la difculté des
événements pour vous et votre famille, il est de la
responsabilité de l’équipe de transplantation de
minimiser le risque de transmission d’infections
virales pour le receveur.
Cela peut vous paraître insensible voire offensant
mais selon les directives de l’hôpital, nous avons
l’obligation d’indiquer les points suivants :
Un homme ayant déjà eu une relation
sexuelle avec un autre homme
S’être au moins une fois injecté une drogue
non prescrite
Etre infecté par le virus du Sida, l’hépatite
B ou C ou avoir été blessé au cours des
12 derniers mois créant un risque de
contraction d’une de ces maladies.
Avoir reçu de l’argent ou de la drogue en
échange d’une relation sexuelle
Avoir eu une relation sexuelle avec un
partenaire ayant lui-même eu ce type de
relations dans une partie du monde où le
Sida/VIH est répandu.
Si l’un de ces éléments s’applique à votre
proche, il n’est pas nécessaire d’indiquer
le point précis sur lequel se portent vos
inquiétudes. Toutefois, sachez que toute
information donnée ou inquiétude exprimée
restera dans la condentialité la plus totale.
Au vu des informations ci-dessus, pensez-
vous que le don puisse être réalisé en toute
sécurité ?
L’OPERATION DU DONNEUR
L’opération pour prélever les organes aura lieu
dans les salles d’opération de cet hôpital dans
les mêmes conditions que n’importe quelle
autre intervention chirurgicale. Une équipe de
spécialistes en transplantation va intervenir
an de prélever les organes. Chaque organe
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