lara rose dmv, des, dacvim

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COLLOQUE
 LES MALADIES HÉPATOBILIAIRES
CANINES ET FÉLINES
 LA GÉRIATRIE ET LA NEUROLOGIE
Conférencières
Lara Rose, DMV, DES, DACVIM
Mylène-Kim Leclerc, DMV, DÉS, DACVIM (Neurologie)
Une présentation de
Dimanche 8 septembre 2013
Programme de la journée
8 h 00 – 8 h 30
INSCRIPTION
8 h 30 – 10 h 00
Les maladies hépatobiliaires chez le chien
(Dre Lara Rose)
10 h 00 – 10 h 30 PAUSE
10 h 30 – 12 h 00 L’âge n’est pas une maladie sauf que…Partie I
(Dre Mylène-Kim Leclerc)
12 h 00 – 13 h 30 BRUNCH – Cérémonie d’intronisation au Panthéon québécois
des animaux
13 h 30 – 15 h 00 Les maladies hépatobiliaires chez le chat
(Dre Lara Rose)
15 h 00 – 15 h 15 PAUSE
15 h 15 – 16 h 45 L’âge n’est pas une maladie sauf que…Partie II
(Dre Mylène-Kim Leclerc)
16 h 45 FIN DE LA JOURNÉE
LARA ROSE
DMV, DES, DACVIM
Dre Rose est née à Montréal et a commencé ses études universitaires à McGill en biologie
animale. Par la suite, elle a complété son DMV à l'Université de Montréal. De 2005 à 2006,
elle a complété un internat en médecine et chirurgie des petits animaux à l’Atlantic Veterinary
College, à l'Ile-du-Prince-Édouard. Ensuite, elle a fait une résidence en médecine interne des
animaux de compagnie à la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal,
qu'elle a complétée au mois de juillet 2009. Elle a terminé sa maîtrise en sciences cliniques
vétérinaires à la Faculté de médecine vétérinaire en 2011. Elle s'est jointe à l'équipe de
médecine interne de l'Hôpital Vétérinaire Rive-Sud au mois de novembre 2009.
Pour joindre Dre Rose:
Hôpital Vétérinaire Rive-Sud
Tél. : 450 656-3660
Courriel: [email protected]
MYLÈNE-KIM LECLERC
DMV, DÉS, DACVIM (Neurologie)
Dre Leclerc reçoit son diplôme de la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe en
2004. Elle pratique ensuite en médecine générale dans la région de Montréal avant de
reprendre les études en janvier 2007. Elle termine une résidence en neurologie sous la
supervision de la Dre Joane Parent en janvier 2010 et elle demeure pour quelques mois au sein
de l’équipe du CHUV à titre de clinicienne en neurologie. Dre Leclerc se joint par la suite, à
partir de juillet 2010, à l’équipe de L’Hôpital Vétérinaire Rive-Sud afin de mettre sur pied le
service de neurologie. Elle reçoit son accréditation de l’American College of Veterinary
Internal Medicine en 2011 et poursuit sa carrière au sein de l’équipe de l’HVRS.
Pour joindre Dre Leclerc:
Hôpital Vétérinaire Rive-Sud
Tél. : 450 656-3660
Courriel: [email protected]
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Hôpital Vétérinaire Rive-Sud
 Anatomie
et physiologie hépatique
diagnostiques pour les maladies
hépatiques
 Tests






Biochimie
Sels biliaires
Ammoniaque
Imagerie
Histopathologie
Culture
 Maladies





 Maladies




canines
Hépatites inflammatoires et infectieuses
Fibrose/cirrhose hépatique
Hépatites associées au cuivre
Shunts porto-systémiques
Mucocèles biliaires
hépatiques félines
Cholangite/cholangiohépatite aiguë
Cholangite/cholangiohépatite chronique
Triadite
Lipidose hépatique
1
Médial + latéral
droits
 Médial + latéral
gauches
 Caudé
 Carré

Lobule hépatique
1.
•
espace porte, parenchyme et v. centrale
a. hépatique
v. centrale
canal biliaire
v. porte
lymphatique
 Veine

Hépatocytes
de la plaque
limitante
centrale (ou centrolobulaire)
Reçoit le sang épuré par la filtration des
hépatocytes
2

Flot sanguin


Veine porte, sinusoïdes, veine centrale, veine hépatique,
veine cave
Flot rencontre de moins en moins de résistance


9 mmHg en entrant dans les sinusoïdes
0 mmHg dans la veine cave
Ascite

Foie est un réservoir de sang
Comprend 10% du volume sanguin corporel
Capacité extensible (surcharge de volume)
 Capacité à donner en cas de besoin


Congestion
Canalicules biliaires
Canaux bil. Interlobulaires
Canaux bil. lobaires
Canaux biliaires hépatiques (1/lobe)
Canal cystique (cystic duct/ VB)
Cholédoque (common bile duct)
Papille duodénale majeure

ALP





Plusieurs causes extrahépatiques





Choléstase
Induction enzymatique
Plusieurs isoenzymes (os, reins, intestins)
51% spécifique pour maladie hépatobiliaire
Races (terriers écossais, schnauzer miniature, huskie sibérien)
Drogues (corticos, phéno)
Maladies endocriniennes
Choléstase extrahépatique (pancréatite, IBD, obstruction
intestinale haute)
GGT


Choléstase
80% spécifique pour maladie hépatobiliare

Spécificité ALP et GGT

Augmentation > 2x = significative chez le chien

> 90%
3
 ALT


Dommage cellulaire hépatique
Demi-vie 2-3 jours (devrait diminuer de 50% à
tous les 2-3 jours si en voie de résolution)
 AST




Dommage hépatocytes et myocytes
Moins spécifique
Augmentation > 2x = significative
Plusieurs causes



Infectieux
Cardiovasculaire
Néoplasie

Albumine

Bilirubines



Diminution = insuffisance hépatique (70% destruction)
Augmentation = choléstase/obstruction (exclure
sepsis)
Cholestérol


Augmentation lors de choléstase
Diminution lors d’insuffisance hépatique

Glucose

Urée



Diminution = insuffisance hépatique (75% destruction)
Diminution lors d’insuffisance
Augmentation lors de saignements gastrointestinaux
 Densité
urinaire faible
 Bilirubinurie


Faible quantité normale chez le chien
Jamais normale chez le chat
 Glucosurie


Hépatite à stockage de cuivre
Leptospirose
 Crystaux


de biurate d’ammonium
Shunt porto-systémiques
Insuffisance hépatique terminale
4

Sels biliaires

Seront augmentés si:






Ammoniaque à jeûn









Augmenté lors de shunt
portosystémique et insuffisance
hépatique
Pourraient potentiellement remplacés les sels
biliaires
Ratio sels biliaires urinaires/créatinine urinaire
Envisageable chez petits patients où prise de sang est
difficile
Patients avec shunt PSS sels biliaires sont augmentés:


L’iléon ne peut pas absorber les
sels biliaires (maladie
intestinale sévère)
Le sang de la circulation porte
ne se rend pas au foie (shunt
porto-systémique)
Les hépatocytes ne sont pas
capables de réabsorber les sels
biliaires
Seront anormaux lors de
choléstase donc inutile si
patient est ictérique
> 25-30 umol/L = significatif
Préprandiaux: 84%
Postprandiaux: 98%
UBA/Ucr: 84%
UBA/Ucr 4-8 heures post-prandial: 100%
Conclusion: après première urine du matin, nourrir et
récolter urine 4-8 heures plus tard
Pour l’instant j’utilise encore les sels biliaires
sériques
 Foie
synthétise la plupart des facteurs de
coagulation
 Active les facteurs de coagulation vitamine K
dépendant
 Prolongation de PT et aPTT associée avec
une réduction de temps de survie
 Tests de coagulation et temps de saignement
buccal pas plus que 24 heures avant
chirurgie/biopsies
5
 Radiographies


Taille du foie
Minéralisations, cholélithes
 Échographie





abdominale
Évaluation du parenchyme hépatique
Évaluation du système biliaire
Aspiration
Cholécystocenthèse
Si normale n’écarte pas maladie hépatobiliaire
 CTScan/angioscan

Shunt porto-systémiques
 Pas
très sensible (env. 33%)
utile pour lymphome et autres
néoplasies et lipidose hépatique
 Pas très utile pour maladie inflammatoires
 Surtout

Échantillons prélevés pour




Préparation


Histopathologie
Culture aérobique et anaérobique (foie et bile)
Dosage de cuivre et fer (échantillon dans tube sec)
Faire temps de coagulation 24 heures ou moins avant
biopsies
Plusieurs techniques

Échoguidée



Avantages: peu invasif
Désavantages: gestion de saignements, petits échantillons, pas
d’exploration
Keyhole


Avantages: peu invasif, meilleurs échantillons, gestion de
saignements
Désavantages: pas d’exploration
6

Laparoscopie



Avantages: excellente visualisation et échantillonnage,
gestion de saignements
Désavantages: moyennement invasif
Laparotomie


Avantages: curative, meilleure exploration, meilleurs
échantillons, gestion de saignements
Désavantages: invasif
 Pré-hépatique
(hémolyse),
hépatique ou posthépatique
(obstruction
biliaire)
 Deviennent
cliniquement
ictériques à partir
de 30 mmol/L de
bilirubine
 Causes




Liquide néoplasique (tumeur primaire ou
secondaire)
Péritonite biliaire (rupture VB ou voies biliaires)
Hypertension porte
Hypoalbuminémie
 Cytologie
importante pour le diagnostic
7


Causée par une perte de 65-70% de la fonction
hépatique ou un shunt PSS
Neurotoxines normalement éliminées par le foie se
retrouvent dans le SNC et périphérique




Ammoniac (NH3)
Altérations des neurotransmetteurs
Facteurs ressemblant à des benzodiazépines
Signes cliniques







Interactions anormales
Changements de comportement
Tournis
Pousse au mur
Tremblements
Crises
Ptyalisme (chats)
 Ammoniac





(NH3) GIT
75% produit dans le colon par des uréases
bactériennes
Acidification du colon réduit le nombre de
bactéries uréase-positive et augmente la
conversion en ammonium (NH4) qui sera éliminé
dans les selles
Antibiotiques
Gestion alimentaire
Traitement

Alimentation




Antibiotiques


Réduite en protéines
Teneur augmentée en fibres
Calories proviennent de carbohydrates
Contre les anaérobes gram-négatifs uréase positifs
 Néomycine 10-20 mg/kg PO q8-12 heures
 Métronidazole 7,5-15 mg/kg PO BID
 Amoxicilline 11 mg/kg PO BID
Lactulose



0,25-1 ml/kg PO BID à TID
Réduit le pH du colon
 Diminue l’activité des uréases
 Diminuent les bactéries produisant les uréases
 Favorise shift ammoniac vers ammonium qui est moins absorbable
Augmente la motilité intestinale donc moins de temps pour
absorption des toxines
8







Acide ursodéoxycholique
Acide biliaire hydrophile (versus lipophile) retrouvé
en petites quantités chez le chien et plus grandes
quantités chez d’autres espèces (ours)
Utilisé en médecine humaine pour dissoudre
cholélithes
Acides biliaires hydrophiles seraient moins
inflammatoires
Immunomodulateur
Cholérétique (liquéfie la bile er favorise le flot)
Effets secondaires (rares): diarrhée



Moindre si administrer avec nourriture
Dosage: 15 mg/kg/jour (1x ou divisé)
Contre-indication: obstruction biliaire?
S-adenosylméthionine
Nutraceutique
 Molécule intrahépatique essentielle pour la
détoxification et antioxidation (via la formation
de glutathione)
 Effets de la supplémentation





Stimule la réparation cellulaire
Destruction de radicaux libres
Réduit l’inflammation
20 mg/kg/jour
 À jeûn
 Effets secondaires très rares

 Vitamine
E

Antioxidant

ATTENTION peut déplacer la vitamine K

10-15 unités/kg BID
 Silymarin


Antioxidant
Captage de radicaux libres

20-50 mg/kg SID
9


Persistance de l’augmentation
Anamnèse



Race
Alimentation (cru, rappels)
Médicaments (suppléments, produits naturels)
Biochimie, hématologie et urologie
 Sels biliaires
 Tests pour hypothyroïdie
 Tests pour hyperadrénocorticisme
 Imagerie
 Biopsies si persistance ou anomalies


Plusieurs maladies se traitent mieux si diagnostiquées
lors d’absence de SC
10




Exposition à des toxines, pathogènes (bactéries:
leptospirose ou virus) et médicaments
(azathioprine, AINS, sulfonamides)
RAREMENT bactériennes
Souvent cause non-identifiée (idiopathique)
Signes cliniques: vomissements, abattement,
anorexie, ictère



Souvent sévères
CIVD, pétéchies
Douleur abdominale craniale
 Augmentation
des enzymes hépatiques et
bilirubine (parfois sévèrement)

Degré d’augmentation ne correspond pas à la
sévérité de la maladie
 Neutrophilie,
thrombocytopénie
peuvent être utiles
 Souvent traitements non-spécifiques
 Devrait se résoudre en 2-3 semaines, si
persiste peut devenir hépatite chronique
(refaire biopsies pour confirmer) voir
traitements pour hépatites chroniques
 Biopsies
1
Hépatite chronique, hépatite chronique active
Terme généralisé pour décrire un ensemble de
maladies avec inflammation et nécrose
hépatique qui dure depuis 4-6 mois
 Maladie progressive (fibrose, cirrhose)
 Certaines races sont plus à risque









Bedlington terriers – autosomale récessive
Doberman
Épagneuls cockers
Skye terrier
Labrador retriever
Etc
Pathophysiologie

Plusieurs causes possibles

Virale
 Chez les humains cause infectieuse principale = virale







Recherche de causes virales chez le chien = infructueuse
Bactéries
 Leptospirose atypique, hélicobacter, bartonella,
leishmaniose, etc
Anticonvulsivants
 Primidone, phenytoin, phénobarbital
Aflatoxines
AINS
Autoimmunitaire
 Primaire ou secondaire à un dommage initial qui libère des
antigènes hépatiques
La grande majorité du temps aucune cause est identifiée
 Prédisposition
de race

Bedlington terrier: hépatopathie à stockage de
cuivre (génétique)

Doberman: autoimmunitaire?
Labrador: cuivre?


Doberman, WHWT, Skye terrier, Dalmatien
2
 Cause
initiale mène à de l’inflammation
immunitaire important chez
plusieurs chiens (entretient l’inflammation)
 Mécanisme

Inflammation diminue avec développement de
fibrose
 Accumulation







de fer
S’accumule dans les cellules de Kupffer et les
macrophages mais non les hépatocytes
Secondaire à l’inflammation et la nécrose
Contribue à aggraver inflammation et nécrose
4-7 ans (rare si >10 ans)
Femelles sur représentées
Foie a une grande réserve et donc initialement absence de signes
cliniques
SC initiaux sont vagues et non-spécifiques:
Perte d’appétit
Vomissements
Perte de poids
 Abattement
 PU/PD




Parfois aucun SC initial et augmentation ALT au bilan sanguin

Avec progression de la maladie

Bonne indication pour une biopsie hépatique chez patient sans signes
cliniques
Ictère
Ascite
Hépatoencéphalopathie
 Perte de poids importante




Laboratoire

Augmentation de l’ALT plus marquée que l’ALP

Insuffisance hépatique




Peuvent être diminués en stade terminal
Hypoalbuminémie (manque de synthèse)
Hypocholéstérolémie (manque de synthèse)
Diminution du BUN (manque de synthèse, absence de
consommation de protéines, polyurie)

Sels biliaires augmentés
Hypoglycémie rare et facteur pronostic sombre
PTT et PT prolongés dans 10-60% des patients

Ascite




Prolongation de PT = facteur pronostic négatif
Transsudat modifié
3
 Diagnostic


Examen physique: trouvailles non-spécifiques
(parfois ascite et ictère)
Échographie



Cytologie


Changements non-spécifiques
Ascite, microhépatie, nodules, shunts acquis, lésions
cibles
Peu utile
Diagnostic définitif

Histopathologie
 Présence d’apoptose et nécrose cellulaire
 Présence d’inflammation (lymphoplasmocytaire)
 Nécrose qui s’étend de la région porte à la veine
centrale (bridging necrosis)
 Changements vacuolaires secondaires à un excès de
cortisone endogène
 Régénération, nodules de régénération et
prolifération biliaire
 Fibrose et cirrhose = stade avancé
 Traitement


Retirer la cause sous-jacente (médicaments)
Glucocorticoïdes pour réduire l’inflammation






Antifibrotiques, stimulants d’appétit
Diminution de l’absorption intestinale de cuivre
Prednisolone
 1-2 mg/kg/jour
 Trouver dose minimale efficace
Dexaméthasone
 Plus d’effets digestifs
 Avantageux lors d’ascite??
Causent une augmentation de l’ALP mais une
diminution de l’ALT
Éviter trop de corticos – hépatopathie vacuolaire
4
 Si
trop d’effets secondaires ou pas assez
d’amélioration avec corticos

Azathioprine





Possiblement hépatotoxique (réaction idiosyncrasique)
2 mg/kg SID x 7 jours ensuite q48 heures
Suivi hémato à 3 et 6 semaines et ensuite aux 2 mois
Cyclosporine
Études humaines démontrent qu’une
combinaison de pred faible dose + imuran serait
aussi efficace avec moins d’effets secondaires
que pred seul à haute dose
 Antibiotiques
 Antioxidants
(métronidazole, amoxicilline)?
(vitamine E, ursodiol, SAMe)
 Ursodiol

Avantageux si choléstase
 Antifibrotiques


 Antagonistes


de l’angiotensine II (losartan)
Bénéfique chez l’humain pour réduire la fibrose
Suivi



(colchicine)
Absence de données
0,03 mg/kg SID
Suivre ALT
Refaire biopsies 2-3 mois après début du traitement
(enzymes hépatiques pas toujours fiables)
Pronostic

Très variable




Cirrhose < 1 mois
Hépatite chronique 20-30 mois
Hypoglycémie et prolongation du PT meilleurs indices
de mortalité imminente (une semaine)
Si survivent > 1 semaine

Hypoalbuminémie et « bridging fibrosis » = mauvais
facteurs pronostiques
5
 Fibrose:
dépôts de collagène au niveau
hépatique
 Cirrhose: présence de fibrose et nodules de
régénération dans le foie

Architecture hépatique normale est perdue et la
fibrose est diffuse
 La
présence de cirrhose est irréversible et
donc le pronostic est sombre
Affecte plusieurs races
Serait impliqué dans jusqu’à 1/3 des cas
d’hépatites chroniques
 Génétique chez le Bedlington terrier






Incapacité à excréter le cuivre dans les voies biliaires
Formation de radicaux libres
Mène à une hépatite chronique et cirrhose
Cuivre peut aussi s’accumuler suite à:




Choléstase
Inflammation
Augmentation de l’apport alimentaire
Normalement l’accumulation sera moins sévère
 Lorsque
le cuivre dépasse les besoins
cellulaires forme des radicaux libres très
toxiques

Mène à une hépatite chronique
 Coloration
des biopsies avec rhodanine ou
acide rubéanique
 Dosage de cuivre hépatique (biopsie)




Chien normaux ≤ 400 ppm
Si > 2000 ppm accumulation de cuivre primaire
Si < 750 ppm accumulation de suivre secondaire
Se fait sur échantillon frais ou congelé

Ne pas mettre dans le formol
6
 Traitements


Alimentation réduite en cuivre
Chélateurs de cuivre



D-Pénicillamine 10-15 mg/kg BID à TID
 Vomissements potentiels (administrer avec
nourriture)
Trientene (cuprimine) 10-15 mg/kg BID
 Moins d’effets secondaires
Zinc




Empêche l’absorption intestinale du cuivre
Antifibrotique
Administration à jeûn
Peut causer de l’anémie hémolytique
 Anomalie
congénitale
qui
permettent le
passage du sang
porte (estomac,
intestins, pancréas,
rate) directement à
la circulation
systémique en court
circuitant le foie
 Vaisseaux
 Extrahépatique

Petites races: Yorkshire, bichons maltais,
schnauzers, etc.
 Intrahépatique

Grandes races: Irish wolfhounds, doberman,
labradors, etc.
7
 Diagnostic
 Anamnèse


Jeunes chiens (< 1-2 ans)
Petits, autres anomalies congénitales
(cryptorchidie, etc.)
 Signes



cliniques
Signes neurologiques (82%): agitation, ataxie,
pousse au mur, cécité, tournis, etc.
Signes digestives (76%): diarrhée, vomissements
Signes urinaires (39%): PU/PD, dysurie
 Hématologie





 Sels


biliaires
Pré et post-prandiaux importants car 15-20%
auront les pré-prandiaux normaux
Sels biliaires urinaires?
 Ammoniaque




et biochimie
Changements variables (pas tous les patients
avec des shunts en ont)
Hypoalbuminémie, hypocholéstérolémie,
diminution du BUN
Anémie non-régénératrice (microcytaire)
Augmentation de l’ALT et l’ALP variable
Crystaux de biurate d’ammonium à l’urologie
à jeûne
Spécifique aux shunts porto-systémiques ou à de
l’insuffisance hépatique
Beaucoup d’erreurs de laboratoire
Peut seulement être fait si laboratoire sur place
Par contre, une augmentation est 100% sensible
et 89% spécifique pour un shunt, tandis qu’une
augmentation des sels biliaires est 92% sensible
et 68% spécifique
8
 Imagerie

Extrahépatique



Entre la veine porte ou tributaire important (gastrique
ou splénique) et la veine cave caudale
Portoazygos
Intrahépatique

Décrit selon la localisation anatomique
 Radiographies

Non-spécifique: petit foie, augmentation des
reins
 Études



Échographie abdominale



Test diagnostique de choix
Imageur habitué: 90% sensible
Permet aussi la visualisation d’autres anomalies
associées avec le shunt:




de contraste
Habituellement intraopératoire
Portographie mésentérique
Petit foie (hypertension porte)
Gros reins
Néphrolithes et urolithes
Médecine nucléaire

Scintigraphie


Administration de 99mTechnetium pertechnetate par voie
rectale → absorption via la circulation porte → lors de
shunt « bypass » le foie
Injection écho-guidée de la rate avec le 99mTechnetium
pertechnetate permet aussi ce type d’étude
 Tomodensimétrie

Avec ou sans contraste
 IRM
 Protocole


HVRS
Échographie abdominale
Si forte suspicion mais pas visible – CTScan avec
contraste (angioscan)
9
 Traitement:
 Chirurgie

médical vs chirurgical????
semble choix premier
Par contre, pronostic semble plus prometteur
qu’on pensait avec traitement médical
 Aucune
étude démontre clairement un
avantage de l’un par rapport à l’autre
 Choix individuel




Condition de l’animal
Tolérance au risque du client
Capacité d’administrer des médicaments
Finances
 Chirurgie
pour
shunts
extrahépatiques




Ligature
Améroïde
Céllophane
Atténuation
transveineuse
(radiographie
interventionnelle)
 Avantages

Curative
 Désavantages


Morbidité et mortalité importantes
Complications périopératoires






Instabilité anesthésique
Hypertension porte (0-18%)
Anomalies de coagulation
Hypoglycémie
Problèmes neurologiques (0-25%)
 Crises – status
 Tremblements, ataxie, cécité
Mortalité (0-28%)
 Pronostic
selon technique ne semble pas
varier énormément
10
 Chirurgie


pour shunts intrahépatiques
Plus difficile donc mortalité et morbidité plus
importantes
Avantage de techniques de radiographie
interventionnelle: coils et stents



Études préliminaires
10% de complications
75% de succès à long terme
 Pronostic


Effets à long terme difficile à évaluer
Récidives 0-22%


Manque de fermeture du shunt
Développement de shunts acquis
 Facteurs





 Gestion

médicale
Objectifs




de risque négatifs
Shunt intrahépatique
Âge avancé
Hypoalbuminémie
Hypoglycémie
Hépatoencéphalopathie ou crises avant chirurgie
Contrôler l’hépatoencéphalopathie
Contrôler urolithes/néphrolithes
Minimiser atrophie et diminution de la fonction
hépatique
Gestion alimentaire

Restreint en protéines
 Protéines de haute qualité qui ne produisent pas
beaucoup d’ammonium


Protéines laitières, soja et légumes meilleures que
protéines de viande rouge
Fibres sont aussi bénéfiques
11
 Carbohydrates
non-absorbables et
fermentables


Lactulose 0,25-0,5 ml/KG BID à TID
2-3 selles molles par jour (pas de la diarrhée)
 Antibiotiques





Modifient la flore intestinale pour diminuer la
production d’ammonium
Métronidazole 7,5 mg/kg SID
Néomycine 20 mg/kg PO TID
Ampicilline 22 mg/kg PO TID
Normalement, à long terme = métronidazole
 Probiotiques?


Semblent aider avec HE en médecine humaine
Pas d’études vétérinaires
 Traitement
des crises et autres signes
neurologiques


À





Lévétiracétam semble prometteur
Propofol au lieu de valium
éviter
Repas riches en protéines (saignements GI)
Hypokaliémie (stimule la production
d’ammonium au niveau tubulaire)
Déshydratation
Constipation
Éviter sédatifs et analgésiques

Benzodiazépines – agissent au niveau des récepteurs
GABA et aggravent signes neurologiques
12
 Effet




sur fonction hépatique
Aucune étude pour démontrer effets sur le foie à
long terme
Fibrose? Insuffisance hépatique
Avantages d’hépatoprotecteurs?
En ce moment, je n’en donne pas
 Durée

du traitement médical
Au moins2-3 semaines avant chirurgie afin de
stabiliser (HE, albumine, croissance)
 Études
qui comparent gestion médicale et
chirurgicale
 126 cas: 99 chirurgicales, 27 médicales


12% mortalité chirurgicale (7 exclus…)
29% mortalité médicale
 27

chiens gérés médicalement
Survie 8,5 mois (EH) et 10,2 mois (IH)
 Abstract


483 cas
Aucune différence de survie entre gestion
médicale et chirurgicale
 Conclusion

Sous-population de chiens qui vivent bien avec
une gestion médicale




Âge plus avancé
Sévérité des signes cliniques
Progression du dommage hépatique?
D’autres études sont nécessaires
13


Aussi appelé hypoplasie de la veine porte
Malformation microscopique de la
microvascularisation hépatique


Communication anormale entre circulation porte et
systémique
Peut accompagner shunt PSS ou exister seule


Jusqu’à 58% des chiens avec PSS
Lorsque seule les SC sont moins sévères mais
ressemblent aux SC de PSS




Peuvent être asymptomatiques
HE rare
Sels biliaires augmentés
Échographie normale
 Semble

 Se

héréditaire
Cairn, Yorkshire, Bichons maltais, Épagneul
tibétain
diagnostique par histopathologie
Changements identiques à ceux de PSS
 Ne
semble pas progressive
dirigé contre signes cliniques
présents
 Espérance de vie normale
 Pourrait expliquer persistance de SC chez
patients avec correction chirurgicale de
shunt
 Traitement
Reconnus depuis le
début des années 90s
 Prennent de plus en
plus d’importance
 Accumulation
anormale de mucus
ou bile déshydraté au
niveau de la VB
 Probablement associé
à une anomalie de la
paroi de la VB
(hyperplasie)

14
 Signalement



Age moyen 10 ans (3,5-15)
Chiens de <20kg >70% des cas
Shetlands**, Schnauzers miniatures, Épagneuls
cockers
 Signes



cliniques
Souvent asymptomatique (trouvaille à
l’échographie)
Anorexie, douleur abdominale
Rupture ou cholécystite

Vomissements (77%), léthargie (73%), anorexie (71%),
ictère (47%), douleur abdominale (44%), diarrhée
(29%), fièvre (20%)
 Facteurs








prédisposants
Race (Shetlands)
Endocrinopathies
Hyperadrénocorticisme 29x plus de risque!
Hypothyroïdie 5x plus de risque
Diabète mellitus
Autre maladie biliaire
Prise de corticostéroïdes
Hyperlipémie
 Changements



 Culture



hémato/biochimiques
Neutrophilie
Augmentation ALT, ALKP, GGT et bilirubine
Augmentation du cholestérol et TGs
biliaire
Aérobique et anaérobique
Positive dans 10-66% des cas
Peut être réalisé par aspiration échoguidée ou
intraopératoire
15
 Imagerie






Modalité diagnostique de choix
Apparence de « kiwi » causée par des stries
hyperéchogènes
Épaississement de la paroi de la VB
Contenu biliaire ne bouge pas
Parenchyme et gras périphériques
hyperéchogènes suggèrent rupture ou rupture
imminente
Chirurgie


Très bon pronostic à long terme
Morbidité et mortalité non-négligeables à court terme


Survie 60-79%
Facteurs pronostics négatifs
 Augmentation des leucocytes
 Neutrophiles non-segmentés
 Perforation (varie selon les études)
 Péritonite biliaire septique
 Cholécystoentérostomie
 Age avancé
 Maladie rénale concomitante
 Dysfonction hépatique préopératoire
 Hypoalbuminémie
 Hypotension postopératoire
16
 Rapports
récents de mucocèles biliaires qui
se résolvent avec traitement médical
 Important d’identifier différentes catégories
de patients:



Symptomatiques
Asymptomatiques avec augmentation des
enzymes hépatiques
Asymptomatiques sans augmentation des
enzymes hépatiques
 Chirurgie
d’urgence = traitement de choix
surtout si ictériques ou évidence de rupture
biliaire



Vésicule biliaire rupturée
Gras ou parenchyme hépatique hyperéchogènes
Ascite
 Neutrophilie
avec ou sans virage à gauche
 Chirurgie
élective = traitement de choix
anormale et donc peu de chance de
guérison complète sans cholécystectomie
 Éviter une décompensation aiguë
 VB
17




Meilleurs candidats pour traitement médical
Identifier et traiter endocrinopathies sous-jacentes
Identifier et traiter hyperlipémie
Traitement




Diète faible en gras
Ursodiol 10-15 mg/kg PO SID à BID
SAMe 20 mg/kg PO SID
Antibiotiques (4-6 semaines)


Enrofloxacin avec amoxicilline/acide clavulinique
Suivi



Profil hépatique
Échographie
Si pas de résolution après 4-6 mois, résolution peu
probable
 Colley
à poil court,
FS, 10 ans
 Atteint de la
mutation MDR-1
 Aucun signe clinique
 Bilan sanguin
gériatrique en mars
2012


ALT : 882 U/L (10-100)
ALKP: 267 U/L (23212)
 Initialement,
un contrôle 1 mois plus tard a
été recommandé




ALT: > 1000 U/L (10-100)
ALKP: 314 U/L (23-212)
Échographie abdominale: RAS
Cytologie: possiblement de l’inflammation
18

1er juin 2012


Consultation en MI
Sels biliaires





Pré: 34 umol/L (0-6)
Post: 37 umol/L (0-15)
Légèrement anormaux (> 25-30 umol/L)
Essai thérapeutique avec clavaseptin et ursodiol 21
jours
21 juin 2012




Mme mentionne qu’elle est possiblement PU/PD
ALT: 806 U/L (10-100)
ALKP: 225 U/L (23-212)
Prolongation des médicaments 1 mois de plus
 11



 22







août 2012
Biopsies hépatiques
Médicaments arrêtés depuis 1 semaine
Bilan sanguin







août 2012
Toujours pas de SC
ALT: 922 U/L (10-100)
ALKP: 433 U/L (23-212)

Biopsies hépatiques recommandées
 29

juillet 2012
ALT: 327 U/L (10-100)
ALKP: 140 U/L (23-212)
2 semaines de plus de clavaseptin et 2 mois
d’ursodiol
PT: 9.1 sec (normal)
aPTT: 15.1 sec (normal)
Hématologie RAS
ALT: > 1000 U/L (10-100)
ALKP: 592 U/L (23-212)
TBIL: 27 umol/L (0-15)
Biopsies par approche « key hole » pour culture,
histopathologie et dosage de cuivre
19
Chirurgie s’est déroulée sans complication
Congé avec ursodiol et tramadol en attendant les
résultats
 Histopathologie







Inflammation avec surtout lymphocytes et quelques
neutrophiles
Fibrose légère
Compatible avec hépatite chronique active,
hépatotoxicité chronique ou hépatopathie à stockage
de cuivre
Cultures aérobiques et anaérobiques: négatives
Dosage de cuivre


170 ug/g (30-100)
Compatible avec un processus de stockage secondaire
à une maladie inflammatoire
 Étant
donné sa réponse positive aux
antibiotiques initialement et son absence de
SC



Clavaseptin
Ursodiol
SAMe
 Elle
revient le 14 septembre pour une cystite
bactérienne à E. coli (clavaseptin arrêté car
semble causer une perte d’appétit)
 Amaigrissement important noté
 Céphalexin ajouté
 La
semaine d’après Mme Strunga appel pour
dire que malgré l’arrêt du clavaseptin,
Cassandra ne mange toujours pas…
 Ajout de prednisolone à 1 mg/kg SID
 Ajout de mirtazapine comme stimulant
d’appétit
20
8




octobre 2012
Présentée en urgence
pour cécité subite,
ataxie et confusion
depuis le matin
Perte de poids
importante notée (4
kg)
Mme mentionne
PU/PD importante
Boiterie importante
MTD (Dx: rupture
ligamentaire)
 Biochimie:




ALKP: 452 U/L (23-212)
ALT: 746 U/L (10-100)
GGT: 8 U/L (0-7)
Sels biliaires:
 Pré:227 umol/L (0-6)
 Post: 231 umol/L (0-15)
 Diagnostic:
hépatoencéphalopathie vs ACV
 Traitement







Fluidothérapie (plasmalyte, LRS à éviter)
Ursodiol
Zentonyl
Métronidazole
Lactulose
Clavaseptin
Prednisolone 0.5 mg/kg SID
 Graduellement
amélioration de son état
neurologique mais anorexie ne s’est jamais
améliorée
 Euthanasie quelques semaines plus tard
21
L’âge n’est pas une maladie,
sauf que…
Mylène‐Kim Leclerc, DACVIM‐Neurology
AMVQ
Québec, septembre 2013
Besoin de votre aide!!!
• 48 heures de vélo pour la fondation Rêve d’enfants
– 3 équipes de l’Hôpital Vétérinaire Rive Sud
– Circuit Gilles‐Villeneuve
– Le weekend prochain: 13‐14‐15 septembre
•
•
•
•
Lien internet: www.48heuresvelo.ca
Rechercher Mylène‐Kim Leclerc et faites un don!!
Reçus d’impôt…
Boites à l’arrière de la salle… Videz vos poches!!
Mise en contexte
• Patient vieillissant, client angoissant
• Phrases à ne pas dire à un client…
–
–
–
–
–
Vous savez, il n’est plus jeune…
C’est sûrement une tumeur…
Ouf, les problèmes s’accumulent…
Il est trop vieux pour cette procédure…
C’est sûrement de l’arthrose…
• Avancement de la médecine vétérinaire passe par NOUS, les vétérinaires
1
Plan de la présentation
• 1ere partie
– Encéphalopathie sénile ou syndrome de dysfonction cognitive
– Accident vasculaire
– Atteinte vestibulaire gériatrique
• 2e partie
– Tumeur
– Myélopathie dégénérative
– Hernie discale type II ou type I chronique
Syndrome de dysfonction cognitive ou encéphalopathie sénile
Syndrome de dysfonction cognitive
• Condition reliée à l’âge, similaire à Alzheimer
– Accumulation neurotoxine β‐amyloïde dans cellules + espace interstitiel du cerveau
– Progression lente, parfois par plateau
– Atrophie corticale à l’IRM
• Clients réalisent souvent tard – « Mon chien vieillit »
2
Syndrome de dysfonction cognitive: signes cliniques
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Inattention à l’environnement
Léthargie
Marche compulsive (sans but réel)
Anomalies du sommeil Difficulté à monter ou descendre les escaliers
Difficulté à reconnaitre les gens ou animaux connus
Capacité de se perdre dans des environnements autrement bien connus
Diminution de l’interaction avec les propriétaires
Perte de l’acuité auditive ou « écoute sélective » Augmentation de la vocalisation
Perte des comportements acquis (propreté)
Etc.
Vidéo de Libby
SDF: examen physique
• Signes cliniques peuvent être 2nd à d’autres conditions
– Orthopédiques: arthrose
– Neurologiques: AVC, hernie discale, myélopathie dégénérative, épilepsie (autre cause), tumeur
– Métaboliques: hyperadrénocorticisme, calcul/infection urinaire, diabète mellitus, etc.
3
SDF: examen neuro
• Pas de changement précis à l’examen neurologique SAUF état mental…
– Observation est primordial!
• Rarement présenté pour ça en clinique
• Crises épileptiformes focales possibles: absence, contractions musculaires saccadées, salivation excessive, etc.
• Reconnaissance de la condition est la 1ere étape thérapeutique
• 28% des chiens de 11‐12 ans
• 68% des chiens de 15‐16 ans
Vidéo de Libby
SDF: traitements
• Traitement spécifique pour conditions concomitantes
• Traitement du SDF dépend des signes cliniques
– Crises épileptiformes: antiépileptiques
• Levetiracetam, (phénobarbital), gabapentin
– Douleur chronique: analgésiques
• Gabapentin (aucune interaction connue), tramadol, autres
– Troubles du sommeil
• Mélatonine: 3‐6 mg/jour
4
SDF: traitements, suite…
• Dysfonction cognitive
– L‐Deprenyl (sélégéline)
• Inhibiteur de la monoamine oxydase • Permet modulation du système dopaminergique: diminue élimination de dopamine
• Utilisé en médecine humaine pour le Parkinson
• Doit être débuté très tôt dans la maladie pour donner résultats
• Très $$$ pour les effets rencontrés
• Dose: 0,5‐1 mg/kg par jour
***Métabolites = amphétamine et métamphétamine*** SDF: traitement, suite…
• Cerveau contient grande quantité d’acides gras polyinsaturés à longues chaines
– Sensibles à la peroxydation + grande consommation d’O2 
radicaux libres en grande quantité
• Approche naturelle: diète enrichie ou suppléments
–
–
–
–
Antioxydants: vitamine C et E
Carnitine
Oméga 3
Phosphatidylsérine (phospholipide impliqué dans la synthèse des neurotransmetteurs)
– L‐tryptophane (acide aminé précurseur de la sérotonine)
– Acides gras à moyenne chaine
– S‐adenosyl‐L‐methionine (SAMe)
SDF: pronostic
• Dépend de plusieurs facteurs
– Moment du diagnostic et de la mise en place du tx
– Limites du propriétaire
• Varient d’un proprio à l’autre
– Autres conditions concomitantes
– (Taille du patient)
Questions sur la condition?
5
Accident vasculaire cérébral
Accident vasculaire cérébral
• Jusqu’à tout récemment, AVCs peu fréquents
– Arrivée de l’imagerie par résonance magnétique
• Majorité des cas entre 8‐9 ans (chez le chien)
– Prédisposition: Greyhound
• Chat
– Possible, associé à migration larvaire…
AVC, suite…
• 2 types: ischémique vs hémorragique
– Majorité chez humain et chiens sont ischémiques
– Lacunaire ou territorial
6
AVC, suite…
• Signes cliniques aigus, non progressifs, asymétriques, reflet de la région impliquée
– Artère cérébelleuse rostrale: syndrome vestibulaire paradoxal
– Artère cérébrale moyenne: thalamus, atteinte vestibulaire (voies ascendantes), +/‐ crises épileptiformes
• Signes prémonitoires: accidents ischémiques transitoires
Vascularisation cerveau chien
AVC: causes
• 40‐50% des cas sont cryptogéniques (idiopathiques)
• Autres causes prédisposantes
– Hypertension systémique
• Hyperadrénocorticisme, insuffisance rénale chronique
– Maladie cardiaque
– Hypercoagulabilité du sang
• Hyperadrénocorticisme, insuffisance rénale chronique
– Augmentation de la viscosité du sang
• Polycethemia vera, myélome multiple
– Néoplasme intravasculaire
• Lymphome, hémangiosarcome
– Athérosclérose
• Hypothyroïdisme, diabète mellitus, hyperlipidémie (Schnauzer)
7
AVC: diagnostic
• Visualisation de la lésion
– IRM ou tomodensitométrie
• Difficile de différencier tumeur d’AVC ischémique au CT
• Combinaison de séquences pour IRM permet en général de faire la différence
AVC: traitement
• Identification d’une cause primaire + tx
– N’aidera pas à contrôle l’AVC actuel, mais en prévenir les récidives
• Traitement de support
– Contrôler/réduire œdème au pourtour de la zone affectée
– Phase aigue: mannitol ou saline hypertonique si  pression intracrânienne (PIC)
AVC: pronostic
• Selon sévérité de l’atteinte + cause sous‐jacente
• En général, bon à excellent
• Amélioration des signes cliniques
– Rapide en 2 semaines
– Plus lente et progressive jusqu’à 8 semaines
• Déficits permanents possibles selon structures atteintes
• Récurrences selon la cause primaire 8
Atteinte vestibulaire gériatrique
Atteinte vestibulaire gériatrique
• (Syndrome vestibulaire  maladie)
• Pas de cause reconnue (pour le moment)
– Aucune lésion structurale mise en évidence
– Aucune condition métabolique ou toxique
– Aucune composante inflammatoire
• Donc, diagnostic d’exclusion!!
– Suspicion d’anomalie de l’endolymphe dans canaux semi‐circulaires de l’oreille interne
Structures de l’oreille
9
Structures de l’oreille interne
Atteinte vestibulaire gériatrique: signes cliniques
• Présentation suraigüe, sévère, non progressive
• État mental normal
– En théorie… Souvent TRÈS anxieux
• Non ambulatoire, tonneaux
• Tête sévèrement penchée
• Nystagmus pathologique horizontal ou rotatoire
– Attention à la position de la tête
– Souvent sévère et toute la tête bouge
– Phase rapide côté opposé à la tête penchée
Atteinte vestibulaire gériatrique: signes cliniques, suite…
• Attention!! – Si autres nerfs crâniens atteints…
• Attention au nerf facial
• Syndrome de Horner (même partiel)
– Si changement de l’état mental récemment
– Si atteinte vestibulaire peu sévère ou lentement progressive
Chercher une autre cause
10
Atteinte vestibulaire gériatrique: diagnostic
• Analyses sanguines complètes
– Fonction thyroïdienne: T4 + TSH
• Hypothyroïdie peut mener à anomalie vestibulaire + autres nerfs crâniens • Diagnostic différentiel
– Otite interne
– Névrite
– Tumeur
• Imagerie si le moindre doute sur autres conditions
Atteinte vestibulaire gériatrique: traitement
• Pas de traitement spécifique
• Support
– Attention aux fluides IV…
– Antiémétique: citrate de maropitant (Cerenia®, Zoetis), métoclopramide
– Physiothérapie
• Souvent autres conditions articulaires
• Maintenir mouvements autant que possible: flexions et extensions des articulations
• Support du poids + appuyer sur mur
• Pas dans l’eau!!
Atteinte vestibulaire gériatrique: évolution et pronostic
• Peu d’évolution pour les 3‐5 premiers jours
– Hospitalisation ou non… Bonne question!
• Selon propriétaire et disponibilité
• S’améliorent progressivement sur 2‐3 semaines
– Compensation se produit
• Tête penchée pourrait demeurer
11
Fin de la 1ere partie
Questions?
12
Lara Rose, DMV, MSc, DACVIM
Hôpital Vétérinaire Rive-Sud
 Plus
de 50% des cas d’augmentation de la
bilirubine sont associés avec une maladie
hépatique ou post-hépatique
 Maladies hémolytiques plutôt rares
 Pathologies différentes que chez le chien
 ALP




Reflète de la choléstase (intrahépatique?)
Pas de forme induite par les glucocorticoïdes
Demi-vie très courte (6 heures chez le chat, 72
heures chez le chien)
Beaucoup moins concentré dans le foie félin donc
les augmentations sont moins importantes que
chez le chien
 GGT


Reflète aussi la choléstase (extrahépatique?)
Plus sensible que l’ALP
1

ALT


Dommage hépatocellulaire (spécifique)
Demi-vie de 6 heures (2,5 jours chez le chien)





Dommage hépatocellulaire
Retrouvé aussi dans les muscles
Bilirubine



Augmentation plutôt variable
AST
Peut être augmenté sans hémolyse ou maladie
hépatique primaire car métabolisme chez le chat est
déficient
Normalement ne sera pas cliniquement ictérique
(sérum seulement)
Bilirubine dans l’urine

Toujours anormale
 Étude
du Colorado State University sur
biopsies hépatiques




Lipidose hépatique: 26%
Cholangite: 25%
Néoplasie: 20%
Hépatopathies réactives secondaires: 16%



IBD
Hyperthyroïdie
Maladies cardiaques
 Maladie
hépatobiliaire la plus fréquente chez
le chat
 Signalement: chats jeunes à âge moyen
 Signes cliniques



Anorexie, vomissement, léthargie et diarrhée
Ictère
Douleur abdominale
 Bilan


sanguin
Augmentation non-spécifique des enzymes
hépatiques et de la bilirubine
GGT serait plus spécifique pour maladies
inflammatoires
2
3
groupes histologiques (WSAVA liver
standardization group)



Neutrophilique
Lymphocytique
Associé à des douves hépatiques
 Maladie
biliaire la plus fréquente du chat
aiguës et chroniques existent
 2/3 ont une cause bactérienne
 Formes

Gram-négatifs: E.coli, Enterococcus,
Streptococcus
 Infection
peut s’étendre au parenchyme
hépatique et causer une cholangiohépatite
 Diagnostic

Échographie







Épaississement et hyperéchogénicité de la VB et
canaux biliaires
Distension des canaux biliaires
Obstruction?
Aspiration de la vésicule biliaire pour culture
Biopsie et culture hépatique
Biopsies intestinales et pancréatiques
Cultures pancréatiques?
3
 Triadite


87% ont IBD concomitante
50% ont pancréatite concomitante

Étude récente démontre 30% ont des bactéries lors de
culture pancréatiques
 Translocation

 Migration

de bactéries entériques
Intestins félins plus « fuyants » surtout lors d’IBD
biliaire
Canal pancréatique et biliaire commune au
niveau duodénale
 Intérêt
de faire biopsies hépatiques,
intestinales et pancréatiques
 Biopsies

Laparoscopie vs. laparotomie




Hépatique (coagulation avant)
 Guillotine pour minimiser saignements
Pancréas
 Guillotine
 Manipulation douce
Intestin (duodénum)
 Pleine épaisseur
Traitement

ANTIBIOTIQUES!



Selon culture et antibiogramme
Sinon, antibiotiques efficaces contre gram-négatifs (E.
coli)
 Ampicilline
 Ampicilline-acide clavulanique
 Céphalosporines (Convenia)
Au moins 1 mois de traitement

Ursodiol 10-15 mg/kg/jour

Analgésiques

Antinauséeux



Controversé en présence d’obstruction
Buprénorphine
Maropitant (cerenia)
 Effet sur la douleur viscérale
4
 Diète

hypoallergénique?
Présence d’IBD
 Pronostic



Devient souvent une maladie chronique avec
multiples épisodes
Peut progresser vers cirrhose et insuffisance
hépatique
Insuffisance pancréatique exocrine ou diabète
possible
 Forme
chronique de cholangite
neutrophilique (cholangite non-suppurative)
 Histopathologie


Neutrophiles ET lymphocytes et plasmocytes
Hyperplasie biliaire et fibrose (maladie
chronique)
 Pathophysiologie



Autres pathogènes (Helicobacter, bartonella)?
Médiation immunitaire
Associé avec triadite
 Signes



cliniques
Chats plus âgés
Signes intermittents: vomissements, léthargie,
anorexie, perte de poids
Ictère
 Diagnostic

Échographie: changements similaire à cholangite
neutrophilique
Diagnostic définitif: biopsies hépatiques

Cultures


Cytologie peu utile
5

Traitement

Antibiotiques ont probablement leur place

Corticostéroïdes







4-8 semaines
Commencer 2 semaines après introduction
d’antibiotiques
Ou si SC persistent malgré plusieurs semaines
d’antibiotiques
Prednisolone 1-2 mg/kg PO SID avec sevrage très lent
après 2-4 semaines si amélioration des SC et paramètres
biochimiques
 0,5 mg/kg q 48 heures long-terme
Ursodiol 10-15 mg/kg SID à long terme
SAMe, vitamine E, silymarin
Alimentation (tube?)
 SC
et anomalies biochimiques similaires aux
autres mais progression plutôt lente

Hépatomégalie, ascite, hyperglobulinémie et
lymphocytose
 Maladie
semble plus fréquente en Europe
infiltration modérée à
marquée de petits lymphocytes avec fibrose
et prolifération biliaire
 Histopathologie:

Difficile à distinguer du lymphome
 Immunitaire?
 Traitement:

Hélicobacter?
corticostéroïdes vs ursodiol
Causes d’obtruction

Maladies inflammatoires


Pancréatite chronique
Cholangite chronique
Néoplasies biliaires ou hépatiques
 Cholélithes



Pancréatite aiguë peuvent causer une obstruction mais
souvent se résout avec diminution de l’inflammation et de
l’œdème
Buts de la chirurgie
Corriger l’obstruction
Évacuer la bile
 Poser un « stent »




Si VB est « malade »: cholécystectomie
Si l’obstruction ne peut pas être corriger une diversion
biliaire peut s’avérer nécessaire
6

Environ 50% de survie suite à la chirurgie



Néoplasie = moins bonne survie (0-44%)
Cholélithes = meilleure survie (75%)
Facteurs contribuant à la mortalité



Chats âgés (âge moyen = 10 ans (9mois-18 ans)
Maladies de longue durée
Coagulopathies




Vitamine K à tous les patients ictériques
Infections sous-jacentes
Risque accru d’hypotension intraopératoire (70% des
chats)
Anémie (par inflammation chronique)

70% nécessitent une transfusion intra ou post-opératoire
 Facteurs
contribuant à la mortalité

Maladie sous-jacente

Néoplasie vs. Maladie inflammatoire




Doit être traité
À l’échographie parfois très difficile de différencier
masse vs bouchon de bile épaissi
Métastases pulmonaires?
Cytologie?
 Maladie
hépatique
féline la plus
fréquente en
Amérique du Nord
 Associé à une
anorexie prolongée
ou catabolisme
augmenté



Anorexie aussi courte
que 2-7 jours
Diabète non-contrôlé
Maladie secondaire à
pancréatite, maladies
du PI, IRC, néoplasie
7
 Pathogénèse

Libération importante d’AG des tissus
périphériques (chats obèses)


Multifactorielle




Métabolisme normal: béta-oxidation, synthèse des TG,
synthèse de cholestérol, distribution via LP**
Défaut de la mobilisation de lipides hépatiques
Diminution de l’oxidation lipidique hépatique
Diminution de l’élimination des lipoprotéines
hépatiques
Prédisposition à l’accumulation de TG au niveau
des hépatocytes


Normalement foie = 5% gras
Lors de lipidose jusqu’à 15%
 Anamnèse


Surplus de poids + anorexie
Possibilité d’élément déclencheur

Autre maladie, changement d’environnement
 Signes






cliniques
Déshydratation
Ictère
Anorexie
Vomissements/diarrhée
Perte de poids
Ptyalisme
 Diagnostic

2 objectifs



Confirmer la lipidose
Chercher une cause sous-jacente
Hématologie




Anémie non-régénérative (anémie par inflammation
chronique)
Formule de stress
Poikilocytose
 Altération des lipides membranaires ou stress
oxidatif
Corps de Heinz
 Dommage oxidatif
8
 Biochimie

Changements compatibles avec choléstase






Augmentation ALKP >> ALT
GGT normal
Augmentation de la bilirubine
Diminution d’albumine
Hyperglycémie (stress)
Changements compatibles avec anorexie
prolongée



Hypokaliémie
Hypophosphatémie
Hypomagnésiémie
 Coagulation

Anormale chez 50% des chats!



Seulement un faible pourcentage démontre des SC
Peut prendre moins que 7 jours
Prolongation du PT (déficience en vitamine K)

Anorexie, malabsorption secondaire à la choléstase,
diminution de la production par les bactéries
entériques
 Sels

biliaires
Pas utiles si présence d’ictère
 Échographie






abdominale
Évaluer présence de maladie primaire
Confirmer lipidose hépatique
Augmentation du volume
Parenchyme diffusément hyperéchogène
 Même échogénicité que la rate et hyperéchogène au
ligament falciforme et reins
Diagnostic différentiel: lymphome, hépatite
inflammatoire
Évaluation du pancréas et intestins (triadite)
9
 Cytologie


Une des SEULES
utilités de la cytologie
hépatique
Permet de confirmer
présence de lipidose
hépatique et écarter
lymphome ou autre
processus
inflammatoire
 Histopathologie

Risque accru de
saignements
 Traitement



ALIMENTATION!!!!!!
Réhydratation
Traitement de la cause sous-jacente
 Alimentation

Gavage par la gueule




Stimulants d’appétit


Difficile à assurer un apport adéquat en calories
Aversion alimentaire
Vomissements
Souvent insuffisant
Pose de tube
alimentaire 

Tube nasoesophagien






Excellent pour patients
pas assez stables pour
anesthésie
Option le moins
dispendieux
Seulement alimentation
liquide (clinicare)
Pas d’administration de
médicaments
Pas idéale pour la maison
Reste en place 5-7 jours
10
 Tube






Meilleure option si
patient assez stable
pour anesthésie de
courte durée (10-15
minutes)
Alimentation en
conserve
Peut rester en place 68 semaines et même
plus
Facile pour le client
Bien tolérés par le chat
 Tube

œsophagien
Avantages
œsophagien
Désavantages




Anesthésie
Peuvent les vomir
Peuvent les arracher
Irritation/abcès au site de la stomie
 Placement


Décubitus latéral droit (tube placé à gauche)
Mesurer tube pour se rendre entre 7e et 8e
espaces intercostaux
11
 Tubes






gastriques
Rarement posés à HVRS
Anesthésie de plus longue durée
Plus de complications
Stomie se forme après 10-14 jours
Plus dispendieux
Avantages


« Bypass l’œsophage » donc réservé pour cas de
tumeurs oesophagiennes, mégaoesophage, etc.
Peuvent être gardés plusieurs mois, si changement
pour tube « low profile » même des années
12
 Réalimentation
Hill’s a/d
1,2 kcal/ml
Clinicare
1 kcal/ml
Medical Royal Canin
convalescence
1,23 kcal/ml
Iams Veterinary Diets
Maximum Calorie
2,1 kcal/ml
 Si
1 canne a/d dilué avec 50 ml d’eau = 1
kcal/ml
 Réalimentation
 Calcul


des besoins
(Poids x 30 + 70) x 1,25-1,4
(70 x Poids0.75 ) x 1,25-1,4
 Jour
1: 1/3 besoins
2: 2/3 besoins
 Jour 3: besoins complets
 Divisé en 6 repas
 À la maison, 4 repas
 Si vomissements +++ alimentation en continu
 Jour
 Réalimentation
 Complications
Hypersalivation
Vomissements
 Diarrhée
 Hépatoencéphalopa
thie
 Syndrome de
réalimentation


13
 Syndrome



de réalimentation
Utilisation importante de glucose par les cellules
mène à une libération importante d’insuline
Utilisation de la pompe Na/KATPase
hypophosphatémie
Insuline favorise l’entrée du potassium et
magnésium intracellulaire
hypokaliémie et
hypomagnésiémie
 Hypophosphatémie


 Hypokaliémie

(<3,5 mEq/L)
Arythmie, iléus, faiblesse
 Hypomagnésiémie


(<1 mEq/L)
Arythmies, faiblesse
Hypokaliémie et hypocalcémie secondaires
 Autres

(<1,5 mg/dL)
Anémie hémolytique
Faiblesse musculaire
traitements
Antiémétiques



Métoclopramide 1-2 mg/kg/jour en continue
Ondansétron 0,1-0,3 mg/kg IV BID à TID
Citrate de maropitant (cérénia) 1 mg/kg SC ou PO SID

Antiacides

Vitamine K

Stimulants d’appétit?
Ursodiol, SAMe
Traitement d’hépatoencéphalopathie
Traitement de syndrome de réalimentation





Famotidine 0,5 mg/kg IV ou PO SID
2,5 mg/kg SC BID (pas PO!)
14
 Suivi



Congé lorsque chat tolère bien les gavages
Changement de bandage aux 2 jours
Tube peut être retiré lorsque chat mange ses
besoins pendant 1 semaine ET profil hépatique
normal
 Pronostic




Premières 72 heures critiques
65-80% de survie (ou selon cause sous-jacente)
Peut prendre plusieurs semaines à mois
Participation du client = essentielle
 Chat
domestique,
écaille de tortue,
FS, 3 ans
 Antécédents de
possibilité d’asthme
félin (flovent et
ventolin)
 Présentation aiguë
de vomissements et
diarrhée depuis 24
heures
 Vétérinaire


 Examen



référent initialement
Fluides SC, cérénia SC et ensuite PO et
métronidazole
Le lendemain – aucune amélioration donc référée
à HVRS
initial:
Déshydratation 5-7%
T: 40,3 C
Respiration abdominale à 88 rpm
15
 Hématologie


Neutrophilie: 14.21 (1.48-10.29) x10E9/L
Monocytose: 1.01 (0.05-0.67) x10E9/L
 Biochimie:
RAS
 FIV/FelV

Négatif
 Traitement



Plasmalyte A + 15 mEq KCl/L à 1,5 BEB
Ampicilline 22 mg/kg IV TID
Baytril 5 mg/kg IV SID
 Le


lendemain matin
Température fluctuante (entre 39.3 et 39.7)
Beaucoup plus alerte
 Échographie


abdominale
Forte suspicion de cholangiocystite: dilatation
importante du système biliaire avec
épaississement de la paroi et boue biliaire
Dégénérescence/inflammation rénale chronique
avec infarcti rénaux
16
 Diagnostic:
cholangiohépatite
d’ursodiol et périactin
 Après 48 heures d’hospitalisation
 Ajout


A+, enjouée, température normale
Congé 


Métronidazole, baytril, ursodiol et periactin au besoin
Recommencer ventolin et flovent
 Suivi






3 semaines plus tard
Mange avec appétit
Examen RAS et T: 38.3
Échographie abdominale:
Foie et vésicule biliaire sans particularités. Le
cholédoque reste un peu tortueux mais aucune
évidence d’inflammation ou obstruction.
Chatte domestique poil
long, FS, 4 ans
1er octobre 2012
Présentée pour anorexie
depuis 3 semaines suite à un
changement alimentaire
pour de la viande crue
 Mme a réintroduit la
nourriture habituelle mais
elle ne mange pas plus
 Abattement, vomissements,
perte de poids


Examen physique



Ictère
Déshydratation 5-7%
Abattement
17
 Plan



proposé
Hospitalisation, fluides IV, bilan sanguin,
échographie abdominale, tube oesophagien
Décliné
Accepte hospitalisation avec fluides, bilan
sanguin abrégé et possible pose du tube
 ALKP:
655 (14-111) U/L
476 (12-130) U/L
 Sang ictérique
 ALT:
 Traitements





Plasmalyte A + 20 mEq KCl/L
Ampicilline 22 mg/kg IV TID
Periactin 2 mg PO BID
Vitamine K 1 mg/kg SC BID
Gavages
 Le



lendemain
Aucune amélioration de l’appétit mais mieux
hydraté et plus alerte
Pose du tube sous propofol seulement (budget)
sans complications
Réalimentation progressive


Initialement, vomit un peu après les repas – quantité
réduite et ajout de métoclopramide et tolère mieux
Ensuite, hypersalivation et état mental altéré – ajout
de lactulose et métronidazole
Garder hospitalisé 3 jours et ensuite budget
atteint
 Congé avec








Ursodiol
Cerenia
Metoclopramide
Métronidazole
Clavaseptin
Lactulose
Periactin (après la première semaine)
18

Premiers jours à la maison… difficiles, beaucoup
d’hypersalivation mais progressivement mieux
Mme change le bandage elle-même
10 octobre – contrôle

17 octobre

26 octobre







Va mieux, beaucoup moins de vomissements, toujours
aucun appétit
Mange quelques bouchées par elle-même
ALKP: 206 U/L (14-111)
ALT: 150 U/L (12-130)
2 novembre



N’a pas été gavée depuis 1 semaine
Prend uniquement de l’ursodiol
Retrait du tube! (1 mois après la pose)
 23









novembre
3 semaines depuis le retrait du tube – va numéro
1!
Profil hépatique
RAS!!!!
Augmentation de l’ALT toujours plus inquiétant que
l’ALKP
Chirurgie reste la meilleure option pour les shunt et
les mucocèles mais un traitement médical reste une
option
Biopsies sont indiquées tôt dans l’évolution de la
maladie
L’absence de changements échographiques ne veut
pas dire qu’il n’y a pas de maladie hépatique
Infections bactériennes beaucoup plus fréquentes
chez le chat que chez le chien
Maladies hépatiques félines ont souvent un meilleur
pronostic que les maladies hépatiques canines
19
L’âge n’est pas une maladie,
sauf que… 2e partie
AMVQ
Québec, septembre 2013
Plan de la présentation
• 1ere partie
– Encéphalopathie sénile ou syndrome de dysfonction cognitive
– Accident vasculaire
– Atteinte vestibulaire gériatrique
• 2e partie
– Tumeur
– Myélopathie dégénérative
– Hernie discale type II ou type I chronique
Tumeurs du système nerveux
• Pas que sur patients âgés, mais majorité  9 ans (médian: chien 9 ans; chat 10 ans)
– Tumeur du cerveau  moelle épinière
– Primaire  secondaire (métastatique)
• Cellules parenchymateuses: neurones et cellules gliales
• Cellules méningées et de l’épendyme
• Réseau vasculaire
• Méningiome = tumeur la plus fréquente
– Autant chat que chien
– Surtout patients âgés
1
Tumeurs du SN, suite…
• Cause inconnue, comme chez humain
– Pas de prédisposition de sexe
– Pas de race chez le chat
– Chien
• Dolichocéphales: méningiomes (Golden Retriever) • Brachycéphales: gliomes
Tumeurs: signes cliniques
• Reliés à effets de la masse plutôt qu’à celle‐ci
– Œdème, inflammation, hydrocéphalie obstructive, hémorragie
• Tumeurs cérébrales
– Thalamo‐cortex  tronc cérébral  cervelet
•
•
•
•
•
•
Crises épileptiformes chez  50% des chiens; 15‐20% des chats
Changements de comportement
Tournis
Pousse au mur
Déficits visuels
Déficits de proprioception (généralement non visibles dans la démarche)
– Signes cliniques reflètent région atteinte
Tumeurs: signes cliniques, suite…
• Environ 50% des tumeurs occupent plus d’une région cérébrale
– Suspicion de maladie multifocale
– Dans étude récente, 23% des cas avaient une 2e
tumeur ailleurs, non reliée
• Importance du bilan d’extension
– Méningiomes chez le chat
• 20% sont trouvailles fortuites…
• Multiples sont fréquents
2
Tumeurs: diagnostic
• Progression des signes cliniques
– Théoriquement, lente…
– Essoufflement des mécanismes de compensation
• Clients voient soudainement des signes cliniques
• Confondent souvent avec âge
– Rapide avec moelle épinière, encore plus de mécanismes de compensation.
• ANAMNÈSE!!!
– Questions précises, laisser les gens réfléchir – Poser plusieurs fois la même question, de différentes façons
Tumeurs: diagnostic, suite…
• Bilan extension
– Échographie abdominale
– Radiographies thoraciques
• Imagerie
– IRM vs tomodensitométrie
• IRM permet différenciation dans la plupart des cas
• Tomodensitométrie est peu précise, mais permet généralement de détecter tumeur
• Ponction du liquide céphalorachidien
– Complète le diagnostic
– Confirme rarement la tumeur, sauf si lymphome ou tumeur du plexus choroïde
– Différencie inflammatoire vs tumeur
Tumeurs: diagnostic, suite…
• Idéalement, biopsie sauf que…
– Très invasif, peu de gens iront de l’avant
– Appareils stéréotactiques
nouvellement disponibles
• Guidés par tomodensitométrie
• Biopsie précise, peu invasif
• Pas disponible au Québec: coût vs utilisation
3
Tumeurs: traitement
• Important de connaitre toutes les options
• Curatif vs support
– Chirurgie si possible
• Excision complète rare, on parle du SNC…
• (Tumeur de la gaine nerveuse)
• Améliore la qualité + durée de vie du patient
– Radiothérapie: en combinaison avec chx ou seule
• Conventionnelle
– Limitée par radiation des tissus environnants
– Limitée par protocoles
• Stéréotactique
– Grande quantité de radiation en un endroit précis
– 1 seul traitement souvent nécessaire
Tumeurs: traitement, suite…
• Chimiothérapie
– Malheureusement peu efficace
• Barrière hémato‐méningée
– Lomustine, carmustine  gliomes
• Neutropénie + hépatotoxicité (5‐6 doses)
– Hydroxyurée  méningiome
• Anecdotique – Cortisone
• Réduction de l’oedème + inflammation 2nd à tumeur
• Parfois réduction de la tumeur (méningiome)
• Déposition directement dans la tumeur = avenir
– Fait en médecine humaine
– À prévoir dans les prochaines années en med vet
Tumeurs: pronostic
• Varie selon type, taille, technique tx utilisée, mais surtout volonté du client à traiter…
• Données publiées
– Chat avec méningiome
• 22 à 27 mois suite à excision chx (autres causes de décès)
• Récurrence: 20‐25% seulement… 2e chx mène à même pronostic
– Radiothérapie conventionnelle
• 10‐12 mois
– Radiothérapie conventionnelle
• 18‐36 mois – (méningiome = meilleur pronostic)
– Chimiothérapie seule
• 4‐10 mois
• Thérapie génique : Recherche en cours
4
Questions?
Myélopathie dégénérative
Myélopathie dégénérative
• Forme de sclérose latérale amyotrophique
– Lou‐Gehrig ou Charcot
– Chien est un modèle pour l’humain
• Création de colonies affectées
• Base génétique reconnue
– Gène SOD‐1, protéine superoxide dismutase
– Test disponible, détecte allèle muté
• 3 résultats possibles: sain, porteur, affecté
• Attention à l’interprétation!!!
5
Myélopathie dégénérative, suite…
• Aucune prédisposition de sexe
• Races
– Bouvier Bernois, Boxer, Berger allemand
– Eskimo américain, Borzoi,, Welsh
Corgi, Chesapeake Bay, Husky, Golden retriever, Montagne des Pyrénées, Kerry Blue terrier, Caniche (miniature et standard), Carlin, Rhodesian Ridgeback, Shetland, Wheaten Terrier, Fox terrier. • Signes cliniques apparaissent  8 ans (âge moyen 9 ans)
Myélopathie dégénérative, suite…
• Débute dans moelle épinière thoracique
– Perte progressive de myéline + axones
– Funicules dorsaux + dorso‐latéraux
• Transport d’informations sensitives + proprioception
– Lésion souvent asymétrique • Asymétrique diminue avec temps et intensité des signes cliniques
Myélopathie dégénérative: signes cliniques
• Présentation initiale
– Dépend d’un patient à l’autre
– Généralement parce que griffes des MPs trainent au sol
– Aucune douleur associée
– Membres thoraciques normaux initialement
– Réflexes normaux à augmentés aux MPs
• 10‐15% des cas auront absence de réflexe patellaire
6
Myélopathie dégénérative: progression
• Souvent sous forme de plateaux
• 4 stades reconnus
1. Signes NMS + ataxie proprioceptive (6‐12 mois)
2. Parésie NMI jusqu’à paralysie (9‐18 mois)
3. Paralysie des MPs à parésie des MTs + incontinence fécale et urinaire (14‐24 mois)
4. Paralysie des 4 membres + signes tronc cérébral (36 mois)
• Nerfs crâniens (moelle allongée caudale): langue, pharynx/larynx
Myélopathie dégénérative: diagnostic
• Test génétique facilement accessible, mais…
– Diagnostic d’exclusion!
– S’assurer que pas d’autres conditions pouvant expliquer les signes cliniques
• Surtout si douleur!!
– Recommande tout de même évaluation par spécialiste
• Changements sur IRM
Myélopathie dégénérative: traitement
• Aucun traitement connu
– Corticos n’amènent aucune amélioration clinique
– Suppléments antioxydants (acide aminocaproïque, tocophérol, vitamines B, C et E)
• Aucune amélioration ou ralentissement de la progression
• Physiothérapie intensive (1 seule étude, très peu de patients)
– Amélioration de la qualité de vie
– Semble rallonger la durée de vie
• 255 jours avec physio intense
• 130 jours avec physio modérée
• 55 jours sans physio
7
Myélopathie dégénérative: pronostic
• Sombre, aucun retour en arrière…
• En général, euthanasie entre 6‐12 mois après le diagnostic
– Selon tolérance et dévouement du propriétaire
– Généralement avant ou tout juste après incontinence
Questions?
Hernies discales
Hernie discale: type I, chondroïde
• Noyau pulpeux en cause
– Perte hydratation, dégradation des glycoaminoglycans
– +/‐ calcification
• Anneau se fragilise → extrusion matériel granulaire dans canal vertébral
• Sévérité des signes cliniques
– Vélocité (concussion)
– Quantité de matériel présente (compression)
• Généralement chondrodystrophiques
– Petites races surtout
– Surtout 3‐6 ans, mais à n’importe quel âge
8
Hernie discale: type II, fibroïde
• Anneau fibreux en cause
– Épaississement progressif
– Protrusion dorsale + latérale
– +/‐ calcification
• Compression chronique de la moelle épinière
• Réduction de l’espace foraminal
• Chien de grande race, non chondrodystrophiques
–  5 ans
Hernie discale: généralités
• 2 types possibles chez toutes les races de chiens et chez le chat
– Gériatrie: type II plus fréquent, mais…
– Type I traitée médicalement plus tôt dans la vie peut mener à détérioration progressive de la démarche • Présentation retardée
Hernie discale
• Vidéo d’Olive
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Hernie discale: signes cliniques
• Présentation typique hernie type I
– Aigue, douloureux, déficits +/‐ sévère
– Cervicales = plus de douleur, moins de déficits neurologiques
– T‐L = souvent plus de déficits de démarche, mais compression sévère peut être présente sur animal ambulatoire
• Vitesse d’extrusion
• Si pas adressé chirurgicalement, perte irréversible de fonction
– Imagerie avancée recommandée dans tous les cas, même si douleur seulement
Hernie discale: signes cliniques
• Présentation typique hernie type II
– Détérioration graduelle de la démarche
– Inconfort plutôt que douleur
– Atrophie de la moelle épinière aussi possible
• Plus fréquente cervicale caudale (+/‐ spondylomyélopathie cervicale) ou lombosacrée
• Présentation aigue aussi possible
– Essoufflement des mécanismes de compensation
Hernie discale: diagnostic
• Radiographies
– Patient doit être bien positionné – Rétrécissement ou changement de forme d’espace intervertébral
• Dépend de la position du patient + relaxation
– Autres signes : • Rétrécissement/perte de définition foramen intervertébral
• Matériel minéralisé dans le canal vertébral ou foramen
• Rétrécissement de l’espace entre les facettes articulaires
– Minéralisa on des disques ≠ hernie discale
– Spondylose deformans ≠ hernie discale
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Hernie discale: diagnostic
• Imagerie avancée pour confirmation + décision thérapeutique
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Hernie discale: traitement
• Chirurgie pour type I (presque toujours)
– Sauf si compression peu sévère
– Besoin imagerie pour décision
• Chirurgie parfois pour type II
– Compression de la moelle épinière elle‐même
– Compression radiculaire sans réponse au traitement médical
– Récidives fréquentes
Hernie discale: tx médical
• Anti‐inflammatoires
– Corticostéroïdes faibles doses
• Dexaméthasone: 0.03‐0.05 mg/kg PO q24 heures pour 7‐10 jours
– AINS ne pénètrent pas dans le SNC
• Relaxants musculaires
– +/‐ utilisés
– Études ne s’entendent pas sur efficacité
• Repos relatif
– Maintenir une qualité de vie adéquate
– Physiothérapie: masse musculaire
• Acuponcture
Hernie discale: pronostic
• Facteurs pronostics :
– Présence de perception de la douleur profonde = le plus important
– Durée de la condition
– Poids (taille) du patient
– Atteinte du neurone moteur inférieur
• Avec perception de douleur profonde
– Chondrodystrophique non ambulatoire ou non chondrodystrophique de petites races
• Approche chirurgicale : 86% à 96%
– Pronostic pour les grandes races avec type I
• 78% à 85%
– Pronostic pour les grandes races avec type II
• 22% à 52%
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QUESTIONS?
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Cette journée a été rendue possible grâce à la collaboration de
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