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MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
PREZCOBIX™ (darunavir/cobicistat) n’est pas un traitement définitif de l’infection au VIH-1
ou du sida. Les patients recevant le darunavir/cobicistat ou toute autre thérapie antirétrovirale
peuvent continuer à développer des infections opportunistes et d’autres complications de
l’infection au VIH-1.
On n’a pas établi que le traitement par PREZCOBIX™ réduit le risque de transmission du VIH-1
à d’autres personnes.
PREZCOBIX™ ne doit pas être utilisé de façon concomitante avec des produits ou traitements
contenant du ritonavir ou du cobicistat; PREZCOBIX™ ne doit pas être utilisé en association
avec l’un de ses composants (darunavir ou cobicistat).
PREZCOBIX™ ne doit pas être utilisé en association avec un autre agent antirétroviral
nécessitant une potentialisation pharmacocinétique (p. ex. avec de l’atazanavir, de l’indinavir, du
lopinavir ou du saquinavir).
La prudence s’impose lors de l’administration de PREZCOBIX™ à des patients qui ont déjà reçu
un traitement à base d’inhibiteurs de la protéase. Il est recommandé d’effectuer un test
génotypique. Toutefois, s’il n’est pas possible d’effectuer le test, il est recommandé
d’administrer PREZCOBIX™ seulement aux patients n’ayant jamais reçu d’inhibiteur de la
protéase (voir PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE, Pharmacocinétique, Absorption).
Carcinogenèse et mutagenèse
Le potentiel carcinogène du darunavir a été évalué par administration orale (gavage) chez la
souris et le rat sur une période allant jusqu’à 104 semaines. Des augmentations liées à la dose de
l’incidence des adénomes et carcinomes hépatocellulaires ont été observées chez les mâles et les
femelles des deux espèces, ainsi qu’une augmentation de l’incidence des adénomes folliculaires
thyroïdiens chez le rat mâle. Ces résultats sont considérés comme peu pertinents pour les êtres
humains. D’après les mesures d’ASC, l’exposition au darunavir aux doses étudiées a été
inférieure ou approximativement équivalente à l’exposition chez l’être humain à la dose
thérapeutique recommandée (voir TOXICOLOGIE, Carcinogenèse et mutagenèse).
Le darunavir ne s’est pas révélé mutagène ou génotoxique lors d’une série de tests in vitro et
in vivo comprenant le test de mutation inverse bactérienne (test d’Ames), le test d’aberration
chromosomique sur lymphocytes humains et le test du micronoyau in vivo chez la souris
(voir TOXICOLOGIE, Carcinogenèse et mutagenèse).
Pour obtenir des renseignements concernant le cobicistat, consulter la section TOXICOLOGIE,
Carcinogenèse et mutagenèse.