Combinaisons avec INTI
Abacavir/Lamivudine
600/300 mg
Emtricitabine/Ténofovir DF
200/300 mg
Emtricitabine/Ténofovir AF
200/25 mg
Emtricitabine/Ténofovir AF
200/10 mg
IIn
Raltégravir - 400 mg
Dolutégravir - 50 mg
* La posologie 2 fois par jour est recommandée en présence d’un
virus avec résistance documentée ou suspectée à l’intégrase ou en
présence de certaines interactions médicamenteuses.
Combinaisons avec IIn
Elvitégravir/Cobicistat/
Emtricitabine/Ténofovir DF
150/150/200/300 mg
Elvitégravir/Cobicistat/
Emtricitabine/Ténofovir AF
150/150/200/10 mg
Abacavir/Lamivudine/
Dolutégravir
600/300/50 mg
* Ne peut être initié en présence d’une clairance de la créatinine
inférieure à 70 ml/min.
** Ne peut être initié en présence d’une clairance de la créatinine
inférieure à 30 ml/min.
IP
Antirétroviraux fréquemment prescrits
Darunavir - 800 mg
+
Ritonavir - 100 mg
*
*
* *
Cycle de vie du VIH et lieu d’action
des antirétroviraux
matin Soir
aveC SanS
nourriture nourriture
inTi : inhibiTeurs nucléosidiques ou nucléoTidiques de
la TranscripTase inverse
innTi : inhibiTeurs non nucléosidiques de la TranscripTase inverse
ip : inhibiTeurs de la proTéase virale
iin: inhibiTeurs de l’inTégrase
À n’importe quelle heure.
Cependant, prendre À la même heure Chaque jour.
Légende
Les antirétroviraux (anti-VIH) agissent à différentes étapes de la réplication
du VIH.
Lorsque prise régulièrement, selon les directives, la thérapie antirétrovirale
diminue le virus dans le sang (charge virale) et améliore votre fonction
immunitaire (lymphocytes T CD4+).
On vise à :
êdiminuer votre charge virale à moins de 40 copies/mL
éaugmenter le plus possible vos CD4
L’objectif est de maintenir votre état de santé et de diminuer le risque de
développer des infections qui apparaissent lorsque le système de défense
est faible.
Votre charge virale est à : ________
Vos CD4 sont à : ________
Quels sont les objectifs du traitement ?
De nos jours, la plupart des thérapies antirétrovirales sont bien tolérées.
Cependant, chaque individu est différent et certaines personnes peuvent
avoir des effets indésirables. Vous retrouvez ici les effets qui pourraient
être observés avec la thérapie qui vous a été prescrite.
Avant d’envisager de cesser votre thérapie ou si vous avez des effets
indésirables qui vous incommodent parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien; ils pourront vous suggérer des trucs pour les gérer.
□Effets généraux : fatigue/maux de tête/courbatures/ douleurs
musculaires. Ces effets tendent à diminuer durant les premières semaines
de traitement, lorsque votre corps s’habitue aux médicaments. Tentez de
débuter votre thérapie lorsque vous êtes reposé ou prenez quelques jours
de congé. Pour les maux de tête et les douleurs musculaires, vous pouvez
prendre de l’acétaminophène (Tylenol). Il faut cependant consulter votre
médecin si vous éprouvez des effets indésirables inhabituels ou persistants.
Par exemple, si vous êtes essoufflé, pâle, si vous faites de la fièvre, ou si
vous avez des éruptions sur la peau, une perte d’appétit, des douleurs
abdominales ou des nausées/vomissements.
□Effets gastro-intestinaux : diarrhée/perte d’appétit/nausées
parfois accompagnées de vomisse-ments. On peut souvent diminuer ces
effets en prenant les médicaments au milieu d’un repas. Des changements
d’horaire peuvent également favoriser un meilleur contrôle des effets
digestifs. Pour certaines personnes, il est nécessaire de prendre des
antinauséeux tels que le dimenhydrinate (Gravol) ou d’antidiarrhéiques
(Imodium, calcium ou autre). Il est important d’aviser votre médecin si vous
vomissez tous les jours, si vous avez plus de trois selles diarrhéiques par
jour, si vous faites de la fièvre, si vous avez du sang dans vos selles ou si
les symptômes digestifs s’accompagnent d’une grande fatigue ou qu’ils
persistent et s’aggravent. Il faut demander conseil rapidement afin d’éviter
la déshydratation.
□Éruptions sur la peau : des éruptions (rougeurs) peuvent se
manifester durant les premières semaines de traitement, surtout avec des
médicaments de la classe des INNTI. À tout moment, si des éruptions se
manifestent, il est important d'en faire évaluer la gravité par un médecin.
La plupart du temps, les éruptions ne sont pas sévères et on vous proposera
de poursuivre votre médication. Au besoin, la prise d'un antihistaminique
pourra aider à diminuer les démangeaisons. Dans de rares cas, la réaction
peut être sévère et nécessiter l’arrêt du traitement. Si vous avez de la fièvre
et que vous sentez votre état se détériorer (grande fatigue, effets gastro-
intestinaux, ulcères dans la bouche, difficulté à respirer, etc.), avisez
rapidement le médecin ou, si vous ne pouvez le joindre, présentez-vous à
l’urgence.
□Augmentation de la bilirubine : la prise d’atazanavir (Reyataz)
peut provoquer une jaunisse, c’est-à-dire une coloration jaune de votre
peau et du blanc de vos yeux. Cet effet, s’il se manifeste, tend à
s’amoindrir avec le temps. Il n’est pas dangereux et ne requiert pas l’arrêt
de la thérapie. Toutefois, si la jaunisse vous incommode, discutez-en avec
votre médecin.
□Système nerveux central : rêves anormaux, somnolence ou
insomnie, étourdissements, changements de l’humeur, etc. Ces effets
peuvent se manifester à différents degrés avec la prise de certains
antirétroviraux, mais surtout avec l’éfavirenz (Sustiva, Atripla). Ces effets
disparaissent après deux semaines chez la plupart des personnes.
Discutez-en avec votre médecin s’ils persistent au-delà de 4 semaines.
À quels effets indésirables puis-je
m’attendre ? Valide seulement si coché.
Les médicaments doivent être pris régulièrement aux mêmes heures, à tous
les jours et selon les consignes du médecin et pharmacien afin qu’il y en
ait toujours une quantité suffisante dans votre sang.
Si la concentration du médicament est trop faible, le virus en profitera pour
se répliquer et devenir résistant. Cela signifie que le médicament perdra
son effet sur le virus, et le traitement ne sera plus efficace.
Autant que possible :
1. Il faut tenter d’intégrer la prise de la médication à votre style de vie et
non l’inverse. Choisir un horaire qui respecte vos activités.
2. Joindre la prise de médicaments à des activités quotidiennes, par
exemple prendre tel médicament après le souper, avant de se coucher
ou avant de se brosser les dents, sert d’aide-mémoire à la prise de la
médication.
3. Il est habituellement plus simple de prendre des médicaments à la
maison, où vous risquez moins de les oublier.
4. Changement de routine (voyage, fin de semaine, changement d’heures
de travail). Planifiez à l’avance des stratégies que vous allez adopter
pour ne pas oublier la dose.
5. Soyez prévoyant : gardez toujours une dose quotidienne
supplémentaire sur vous. Faites renouveler votre ordonnance une
semaine à l’avance.
6. Servez-vous d’outils pour l’adhésion tels un pilulier, un appareil muni
d’une alarme ou encore tenez un journal pour vos médicaments.
7. Établissez un réseau (amis/famille) qui vous aidera dans la prise de
vos médicaments.
Rappelez-vous que tout le monde peut-être confronté, un jour oul’autre, à
un relâchement sur le plan de l’adhésion au traitement.
N’hésitez pas à consulter l’équipe traitante et à demander de l’aide.
La majorité des médicaments pour le VIH peuvent interagir avec d’autres
médicaments. Il est important de dire au pharmacien et au médecin tous
les médicaments prescrits ou non, les produits naturels et drogues à usage
récréatif que vous prenez.
Pourquoi prendre la médication régulièrement ?
Mélange de médicaments !
Tableau des
anTiréTroviraux