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Date de création : 14 septembre 2015
Créé par : Cégep-Granby-Haute-Yamaska
Hyperactivité : de belles, mais utopiques recommandations
Le Figaro - 12 février 2015................................................................................................................................... 3
L'autisme vu de l'intérieur
Le Monde - 25 juin 2014.......................................................................................................................................5
Et les troubles sexuels devinrent une maladie
Le Monde - 2 septembre 2015...............................................................................................................................7
La différence, c'est accepter sa normalité
l'Humanité - 12 décembre 2013.............................................................................................................................9
Maladies mentales : la classification DSM-5 en VF
Le Monde - 8 juillet 2015....................................................................................................................................10
« Il faut toujours remettre les diagnostics psychiatriques en question »
Le Temps - 23 novembre 2013............................................................................................................................12
" La détection des maladies mentales doit être précoce "
Le Monde - 11 juin 2014.....................................................................................................................................15
23 signes que vous êtes secrètement introverti
Le Huffington Post Québec (réf. site web) - Huffington Post Québec - 14 octobre 2014..................................17
Vraiment bipolaire?
Le Soleil - 2 novembre 2014...............................................................................................................................18
L'anxiété et les gens très intelligents
Le Soleil - 7 septembre 2014...............................................................................................................................20
Santé - Les dysfonctions sexuelles féminines, fabrication ou réalité médicale?
Le Devoir - 8 septembre 2015.............................................................................................................................22
1
Libre opinion - Le DSM-5, une maladie de société
Le Devoir - 26 juin 2014.....................................................................................................................................23
Ceci n'est pas une bible !
Le Quotidien du Médecin - 18 juin 2015............................................................................................................25
Le malade virtuel
Le Monde diplomatique - 1 juin 2015.................................................................................................................27
FANTASMES DU CÔTÉ DE L'INTERDIT
Québec Science - 1 mars 2015............................................................................................................................ 30
Un outil en perpétuelle évolution
Le Quotidien du Médecin - 18 juin 2015............................................................................................................35
Vaincre le mal de vivre
L'Actualité - 15 novembre 2013..........................................................................................................................36
Plaidoyer pour un usage raisonné
Le Quotidien du Médecin - 19 décembre 2013...................................................................................................44
Une mise à jour en évolution
Le Quotidien du Médecin - 5 décembre 2013.....................................................................................................46
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Le Figaro, no. 21932
Le Figaro, jeudi 12 février 2015, p. 11
Sciences
Hyperactivité : de belles, mais utopiques recommandations
La Haute Autorité de Santé dévoile ses préconisations pour mieux dépister les enfants souffrant de
troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
Roy, Soline; Soline Roy @so_sroy @so_sroy
PSYCHIATRIE « Nos
recommandations sont idéalistes.
Mais c'est un idéalisme assumé. » Le
Dr Jean Chambry, pédopsychiatre, a
coprésidé le groupe de travail ayant
rédigé les préconisations de la Haute
Autorité de Santé (HAS) pour la
détection et la prise en charge en
premier recours des troubles de déficit
de l'attention avec ou sans
hyperactivité (TDAH). Et il l'admet :
toutes ne pourront pas être respectées.
« L'objectif premier était d'affirmer
que le TDAH existe et n'est pas une
invention des laboratoires
pharmaceutiques. Mais aussi
sensibiliser les médecins généralistes
pour qu'ils prennent le temps
d'évaluer ces troubles. »
Difficile de savoir exactement
combien d'enfants en France sont
touchés, mais on parle généralement
de 3 à 5 %. Et s'il existe des critères
diagnostics listés notamment par le «
DSM 5 » (manuel américain des
affections psychiatriques), ceux-ci
sont contestés par certains
professionnels (lire ci-contre).
Plusieurs autres pathologies peuvent
ressembler au TDAH ; en outre, la
limite entre « enfant très farfelu » et «
hyperactif » peut être floue et dépend
beaucoup du seuil de tolérance de
ceux qui ont la charge de l'enfant
agité.
« Errance thérapeutique »
« Le problème est qu'il y a de la
souffrance derrière ces difficultés,
chez les enfants comme chez les
parents. Ces recommandations
permettront aux médecins de dire aux
parents qu'ils ne sont pas de mauvais
parents, mais que les difficultés de
leur enfant sont réelles » , précise le
Dr Chambry. Il faudra, convient-il,
être très rigoureux : « Aux États-Unis
il y a beaucoup de surdiagnostic, car
on ne prend pas toujours le temps
d'évaluer la situation, et les
traitements médicamenteux sont
donnés en première intention. »
Pas d'excès de prescriptions à
craindre donc, à en croire les
promoteurs de ces recommandations.
Le méthylphénidate, seule molécule
proposée à ce jour contre le TDAH
(commercialisée sous les noms de
Ritaline, Concerta et Quasym), est
mis à sa juste place : jamais en
première intention, toujours en
complément d'autres thérapies, et
uniquement si l'enfant et son
entourage ont besoin de cette aide
pour faire « taire » les symptômes le
temps que les troubles s'apaisent.
Le rôle du médecin généraliste sera
donc de repérer un éventuel trouble et
d'orienter la famille vers un service
spécialisé s'il suspecte un TDAH. Il
devra ensuite informer les familles,
leur délivrer aide et conseils en
attendant la confirmation du
diagnostic. Une attente parfois bien
longue : les services spécialisés sont
tellement sollicités que « l'errance
thérapeutique peut durer jusqu'à deux
ans et demi » , regrette Christine
Getin, présidente de l'association
TDAH France. Une fois le diagnostic
posé, le médecin de famille devra
aider les parents à mettre en place les
diverses thérapies proposées, suivre
l'évolution de l'enfant et, dans le
monde idéal des bonnes pratiques,
coordonner le travail du médecin
spécialiste, des autres professionnels
de santé (psychomotriciens,
orthophonistes, ergothérapeutes...) et
de l'école.
Car ces recommandations s'adressent
aussi, en creux, aux enseignants. «
Lorsqu'ils sont de bonne volonté, on
peut mettre des choses en place qui
marchent plutôt bien, témoigne
Christine Getin. Mais cela devient
souvent plus compliqué au collège,
avec plusieurs enseignants. Il suffit
d'un ou deux réfractaires pour que
l'enfant soit déstabilisé et dévalorisé.
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Et l'on est parfois à la limite de la
maltraitance ! »
Un document émanant des autorités
sanitaires devrait donc aider à « mieux
faire travailler tout le monde
ensemble et convaincre les réticents
que ce trouble entraîne de vraies
difficultés, précise Christine Getin.
Actuellement, il faut être un battant
pour y arriver. Si le médecin de
famille pouvait aider à comprendre,
prendre du recul, prioriser les prises
en charge, peut-être que tous les
enfants s'en sortiraient mieux. »
Note(s) :
Illustration(s) :
JAMES KING-HOLMES/SPL/COSMOS
Cette aire de jeu a été pensée pour diagnostiquer et étudier les troubles de l'attention, avec ou sans hyperactivité.
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news·20150212·LF·422×20×264414648 - Date d'émission : 2015-09-13
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Le Monde
Science & techno, mercredi 25 juin 2014, p. SCH6
Le Monde Science et médecineRendez-vous
Le livre
L'autisme vu de l'intérieur
L'universitaire Temple Grandin apporte un regard éclairé sur son « handicap »
Sandrine Cabut
A quoi ressemble le cerveau des
autistes, et surtout comment
fonctionne-t-il ? De nombreux livres
écrits par des médecins et des
chercheurs s'attellent à ces questions.
Parallèlement, des autistes de haut
niveau comme Daniel Tammet, Josef
Schovanec ou encore Hugo Loriot
apportent aussi, par le récit de leur
vie, des pièces décisives à ce puzzle
de la science.
Dans son dernier ouvrage, qui vient
d'être traduit en français, Temple
Grandin livre une vision mixte, à la
fois très documentée sur le plan
scientifique et très personnelle.
Universitaire spécialisée en
zootechnie, diagnostiquée autiste à 4
ans, cette Américaine est devenue un
symbole en racontant son parcours
dans paru en 1994 (Odile Jacob).Ma
vie d'autiste,
Son nouvel essai-témoignage est
d'autant plus passionnant qu'elle a
vécu de l'intérieur tous les
bouleversements dans le diagnostic et
la compréhension de sa maladie. (...)
écrit-elle en racontant que sa mère
avait alors fait ce qui lui semblait
bon : l'emmener chez un neurologue,
qui a évoqué des. La petite Temple a
été prise en charge par un
orthophoniste et une nounou qui ont
eu une approche. « J'ai de la chance
d'être née en 1947.Le diagnostic
d'autisme n'avait que quatre ans.
Presque personne ne savait ce que
c'était » , « lésions cérébrales » «
identique à celle des thérapeutes
comportementalistes actuels »
Contre l'étiquetage
Non sans humour, Temple Grandin
retrace les principales évolutions de la
conception de l'autisme à travers les
éditions successives du DSM, la très
critiquée classification américaine des
maladies mentales. Particulièrement
réservée sur la dernière en date, le
DSM-5, qualifiée de l'auteure
s'insurge plus généralement contre
l'étiquetage des patients. « A peine dix
ans plus tard, un médecin serait
certainement parvenu à un diagnostic
totalement différent. Après m'avoir
examinée, il aurait dit à maman :
"C'est un problème psychologique,
tout est dans la tête." Et il m'aurait
envoyée dans une institution. » «
recueil de diagnostics pour
bureaucrates » ,
Selon elle, c'est en fonction de
symptômes, et non d'un diagnostic,
qu'il faudrait les regrouper pour axer
les recherches.préconise Temple
Grandin. Elle s'étonne aussi du peu de
travaux sur l'hypersensibilité
sensorielle, pourtant omniprésente
dans l'autisme, et très handicapante. «
Les chercheurs devraient cesser de
mépriser les témoignages et
commencer à les étudier très
attentivement » ,
Temple Grandin appelle enfin les
spécialistes, les parents et les
principaux intéressés, à ne pas voir
uniquement les difficultés, mais aussi
les atouts que peu conférer ce
fonctionnement singulier du cerveau.
Ce livre captivant le confirme, les
patients peuvent devenir de véritables
experts, et des partenaires précieux
pour les chercheurs.
Note(s) :
Dans le cerveau des autistes, de
Temple Grandin et Richard Panek
(Odile Jacob, 253 p., 23,90 euros).
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