L`évolution digitale –Le Flux Numérique

publicité
RADIOLOGIE
12
Dental Tribune Édition Française | Février 2015
L’évolution digitale – Le Flux Numérique
Apport de l’imagerie numérique 3D
En chirurgie et en prothèse implanto-portée
Drs Bernard CANNAS, Nicolas BOUTIN et Mai Lan TRAN
Sapo Implant
1
2
3
4
5
Fig. 1 : Transfert de l’empreinte du patient sur l’imagerie
De la situation initiale sur le CBCT (DICOM) au laboratoire de prothèse (STL)
Dans la plupart des situations cliniques, le CBCT ne permet pas d’obtenir une forme réaliste de la situation initiale du patient, ni du projet prothétique élaboré au laboratoire de prothèse. Ceci est dû
aux artéfacts provoqués par la présence très fréquente d'éléments métalliques. Or, en implantologie,
nous avons la nécessité de transférer le projet prothétique grâce à des guides d’imagerie pour planifier
les implants en relation avec la future prothèse puis de réaliser un guide chirurgical et éventuellement une prothèse pré-chirurgicale. La technologie de «scanner» au laboratoire de prothèse des modèles en plâtre ou les empreintes optiques génèrent les reconstructions 3D dans un format dit «STL»
ou équivalents en fonction des marques. Ceci nous permet de superposer (matching) les images 3D en
STL sur les dicoms issus de la radiologie 3D. On réalise ainsi une mise en situation du projet prothétique
sur le scanner
Fig. 2 : Le flux numérique avec la technologie Simplant.
La transposition du projet prothétique permet de réaliser très précisément la planification des implants puis de générer un guide chirurgical et une prothèse pré-chirurgicale.
Fig. 3 : La chaîne numérique dite « ITW» de chez NobelBiocare
Fig. 4 : La numérisation d’une empreinte standard peut aussi être réalisée avec un CBCT (Impression
scanning Carestream). Un fichier DICOM est converti en STL
Fig. 5 : Il existe différentes techniques pour obtenir un fichier STL superposable au CBCT: scanner le modèle en plâtre &/ou du wax -up au laboratoire de prothèse, réaliser un double scanner avec un guide
d’imagerie (Nobelguide), faire un CBCT d’une empreinte négative et prendre une empreinte optique.
Modèle en plâtre &/ou Wax-up
Double scanner
CBCT Empreinte négative
Empreinte optique
Dental Tribune Édition Française | Février 2015
RADIOLOGIE
6
7
8
9
10
11
13
Figs. 6, 7 et 8 : Cas clinique 1
Edentement maxillaire antérieur 11 21
Le guide chirurgical est conçu à partir l’empreinte optique avec la caméra Trios de 3 Shape.
Une empreinte optique de la position des implants permet d» réaliser une prothèse provisoire mise en
esthétique immédiate dans un flux numérique complet sans aucune matérialisation de modèles de
laboratoire.
La prothèse est conçue numériquement puis usinée. Elle est posée dans la journée. La prothèse d’usage est réalisée à la fin du temps d’ostéointégration.
Fig. 9 : Cas clinique 2
Edentement maxillaire antérieurantérieur
Le transfert du projet prothétique est réalisé avec un double scanner puis la planification des implants
est faite.
Le guide chirurgical est généré à partir du scanner optique de modèle initial.
Figs. 10 et 11 : Cas clinique 3
Chirurgie guidée Nobelguide d’un édentement complet avec extraction et mise en charge immédiate
Une prothèse pré-chirurgicale est mise en charge immédiatement.
Fig. 12 : L’impression 3D est la dernière application des fichiers STL issus des DICOM. Cette technique
permet d’imprimer des pièces osseuses très réalistes, de simuler les extractions ainsi que la chirurgie.
vizua.com
Elle constitue un extraordinaire outil pédagogique et de simulation pré-chirurgicale.
12
Bibliographie:
Cannas B, Boutin N, Tran ML. Le flux numérique en implantologie. Application à la mise en charge et/ou esthétique immédiate.
Implant, 2014; 20: 95-103
Cannas B, Tran ML, Boutin N. Transposition du projet prothétique vers l’imagerie en implantologie. Implant, 2014; 20 :327-33
Cannas B, Boutin N, Tran ML, Bouhelal O. Impression 3D et pédagogie. Information Dentaire, 2014; n°9: 22-5
Téléchargement