les immunosuppresseurs au laboratoire

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LES IMMUNOSUPPRESSEURS
AU LABORATOIRE
Dr Séverine Brabant
Internes - 28 Mars 2012
CHRU Lille - Laboratoire d’Immunologie
LES IMMUNOSUPPRESSEURS
Transplantation d’organes
Maladies inflammatoires
2 GRANDES INDICATIONS
LA CIBLE
Le lymphocyte
Ceux développés pour la transplantation d’organe
Ceux issus des chimiothérapies anti-lymphomateuse
2 GRANDS GROUPES DE
MEDICAMENTS
Déficit immunitaire iatrogène + effets toxiques propres
CONSEQUENCES
Stratégies thérapeutiques différentes selon indications,
protocoles
Utilisation transitoire / prolongée (à vie)
Utilisation isolée / en association
DOSES ADMINISTREES
VARIABLES
MODALITES VARIABLES DE
SURVEILLANCE THERAPEUTIQUE
Cadre clinique
VALEURS NORMALES A
ADAPTEES
Associations
thérapeutiques
Le patient
REPONSE IMMUNE APRES TRANSPLANTATION
L’activation des Lc T joue un rôle central dans le rejet d’une allogreffe
ACTIVATION DES MONOCYTES
REJET CELLULAIRE
IL-2
Lc T activé
amplification
REJET
ACTIVATION DES LcT CYTOTOXIQUES
ACTIVATION DES LYMPHOCYTES B
cytokines
Parfois REJET MIXTE
- Lymphocyte T : principale cible de l’immunosuppression
- Une cellule T pour être activée : doit être stimulée par au moins 3 mécanismes différents
REJET HUMORAL
synthèse Ac
LES 4 SIGNAUX D’ACTIVATION LYMPHOCYTAIRE T
costimulation
IL 2
Signal 1
Signal 2
Signal 3
Synthèse
nucléotides
• Signal 1 : Interaction CMH-peptide avec le TCR ➔ Engagement TCR ➔ signalisation calcium dépendant
• Signal 2 : Engagement molécules de costimulation (CD28) ➔ Plusieurs voies activées (PI-3K)
➔ fixation AP-1, NFAT, NF-kB sur promoteur du gène de l’IL-2
➔ Entraine la synthèse IL-2 et expression membranaire CD25 (IL2-Rα)
• Signal 3 : Fixation de l’IL-2 sur son récepteur ➔ Activation de la PI-3k ( ➔ transition G1-S, m-TOR dép)
• Signal 4 : Prolifération clonale ➔ synthèse des Ac nucléiques (bases puriques et pyrimidiques)
IMMUNOSUPPRESSEURS
ANTI-REJET
INHIBITEUR CALCINEURINE
CICLOSPORINE TACROLIMUS
INHIBITEUR mTOR
SIROLIMUS EVEROLIMUS
ANTICORPS
Basiliximab, Daclizumab, Anti-CD3,
Globulines anti-lymphocytaire
CORTICOIDES
INDICATIONS :
Greffe d’organes et de tissus ou de moelle osseuse
Action contre la réaction de rejet de l’organisme
Action contre la réaction du greffon
EFFETS SECONDAIRES :
Risque accrue de cancer secondaire
Choc anaphylactique lors des injections
SURVEILLANCE :
Dosage sanguin ou plasmatique des composés
Ophtalpmique pour le prograff®
LES ANTI-CALCINEURINES
Ciclosporine (Néoral®)
Tacrolimus (Prograf®)
CSA
Calcineurine :
Phosphatase qui déphosphoryle le
NFAT (nuclear factor of activated T
cells)
Cyclophiline
FK-BP12
☓
☓
☓
TAC
Mais TGF-β et IL-10 non diminués
Diminution transcription gènes IL-2
IL-3, 4, 5, 13, IFN-γ, TNF-α, CD40L, CD95
Expression différente selon types tissus
Pas d’hématotoxicité
EFFETS SECONDAIRES DES ICN
Ciclosporine (Néoral®,
Sandimmum®)
Tacrolimus (Prograf®,
Adgraf®)
+++
++
HTA
++
±
Neurotoxicité
+
++
dyslipidémie
++
+
Néphrotoxicité
concentration dép.
++
diabète
hyperuricémie
+
hypertrichose
++
hypertrophie
gingivale
++
Néoplasie
++
+
++
BIODISPONIBILITE ET PHARMACOCINETIQUE COMPLEXE
- Absorption orale : faible biodisponibilité, grande variabilité inter-individuelle (Absorption 20 à 50%)
- Dans le sang : surtout lié aux érythrocytes
- Grande liposolubilité : fixation aux tissus et passage de la barrière hémato-encéphalique (placentaire, lait maternel)
- Distribution large : surtout à l’extérieur du volume sanguin
- Métabolisation par CYP 3A4 (hépatique)
- Elimination biliaire
- 1/2 vie d’élimination : 18 heures (2 prises / jour)
- Marge thérapeuthique faible : suivi thérapeutique +++
Mesures régulières des taux résiduels
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
➚ [CsA]
Rifampicine
Anti-convulsivants
Inhibiteurs calciques
Macrolides
Antifongiques azolés
INDICATIONS ET LIMITES
- Bons résultats à court terme : contrôle du rejet aigu (85% survie greffon de rein à un an)
MAIS :
- Persistance du rejet aigu dans situations à risque
- Cancer, lymphome, infections, néphrotoxicité
- Rejet chronique non maitrisé : - Fibrose du rein (néphrotoxicité chronique)
- Maladie vasculaire du greffon en coeur
- Bronchiolite oblitérante en greffe pulmonaire
➘ [CsA]
Les inhibiteurs de mTOR
MODE D’ACTION : Inhibiteurs de la transduction du signal de l’IL-2
m-Tor (mammalian Target Of Rapamycin) = sérine thréonine kinase
Signal 3
☓
➔ Sirolimus :
• Rapamycine RAPAMUNE voie orale
• Substance naturelle extraite de Streptomyces, macrolide triénique (3
doubles liaisons conjuguées)
➔ Evérolimus :
• 2-OH-éthylrapamycine CERTICAN voie orale
• Substance dérivée du sirolimus ➩ hémi-synthétique, dérivé macrolide
Rapamycines
Sirolimus (SRL) Evérolimus (RAD)
Inhibition des effets prolifératifs induits par l’IL-2
IL-2
α
β
γ
JAK-3
Pl3-K
FK-BP-12
sirolimus
Structure similaire au Tacrolimus :
liaison au FK-BP-12
mTOR
☓
G1 S
G2 M
PROPRIETES
- Antibiotiques
- Immunossuppressives
- Antiproliférative
IL-2
MODE D’ACTION DE mTOR
CD25
α
β
γ
JAK-3
Pl3-K
activité oncogénique
Cascade
lipide-phosphatase
PTℇN
de phos
ph
orylation
s
sérine thréonine kinase
AKT
P
P
P
p34cdc2
⤺
4E-BP1
cycline E
Survie
cellulaire
Croissance
cellulaire
mTOR
Modification des signaux prolifératifs
Métabolisme
cellulaire
P
P70S6k
eIF-4E
P
Protéolyse p27
traduction
ARNm ➟ protéines
-
cdk
cdk cdk
Progression du cycle
G1
cellulaire
S
cycle cellulaire
40S S6
protéine ribosomale
REGULATION DES SIGNAUX METABOLIQUES : voie Akt/mTOR
lorsque ATP ⬊
AMP/ATP ⬈
AMPK
P
P
P
P
☓
-
TSC2
TSC1
Rheb
GTP binding protein
activité GTPasique
AKT
GTP
sérine thréonine kinase
Acides aminés
RAPAMYCINE
hypoxie
ATP
Glucose
Growth Factor
mTOR
Survie
Croissance
Prolifération
eIF-4E
eIF-4G
4E-BP1
p70 S6K
eIF-4A
Synthèse protéique
Suppression autophagie
Différenciation
MODE D’ACTION DES INHIBITEURS DE mTOR
IL-2
Signal 2
CD80/86
IL-15
Signal 3
α
CD28
β
α
γ
β
γ
JAK-3
JAK-1
Pl3-K
Pl3-K
☓
mTOR
Bcl-2
☓
mTOR
☓
SURVIE
CELLULAIRE
G1 S
G2 M
Les inhibiteurs de mTOR sur :
STAT 5
APOPTOSE
Fas-L
PROLIFERATION
CELLULAIRE
• Lymphocytes :
- Bloque la prolifération des LcT activés induite par l’IL-2 et l’IL-15
- Respecte l’apoptose des LcT activés par l’IL-2
- Diminue l’activité cytotoxique des LcT (inhibition partielle de la transcription et l’expression de perforine et de granzyme B)
• cellules musculaires lisses : ⬊ prolifération
• Fibroblastes : ⬊ prolifération
UTILISATION DES INHIBITEURS DE mTOR
POINTS FORTS :
ACTION ANTI-PROLIFERATIVE SUR LES
CELLULES MUSCULAIRES LISSES
Prévention de la néphropathie
chronique du greffon
INHIBITION PROLIFERATION FIBROBLASTES
Diminution du remodelage
vasculaire
Protection
contre la vasculopathie du greffon
EFFETS SECONDAIRES :
HYPERLIPIDEMIE (32%)
Cholestérol et Triglycerides
HEMATOTOXICITE
Thrombopénie (17%) , anémie,
leucopénie (11%)
TROUBLES DIGESTIFS
Vomissements, diarhée, ulcère
RETARD DE CICATRISATION
Lymphocèle
PULMONAIRE
Pneumopathies interstitielles
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
CYP3A4
• Les inhibiteurs de mTOR augmentent la concentration intracellulaire des CNI
SRL + CsA = ➚ néphrotoxicité et ➚ taux sanguin CsA
CsA = ➚ Cmax et AUC SRL (inhibition P-GP et compétition pour CYP3A4)
( 30-40% si administration séparée de 4h ; >100% si administration simultanée)
• Majorent le taux de MPA
• SRL et EVRL ont respectivement un 1/2 vie de 62 heures et 28 heures (2 prises)
INDICATIONS
• Les inhibiteurs de mTOR ne sont jamais utilisés en première intention
• 3 manières d’utiliser mTOR :
- En association avec des doses réduites de CNI (2 à 3 mois)
- Association courte, puis arrêt des CNI
- En thérapie de base sans CNI associés à des corticoïdes
AUC = aire sous la courbe = biodisponibilité
LES ANTI-METABOLITES : inhibiteur de la synthèse des purines
MODE D’ACTION :
Inhibiteurs de la IMPDH (inosine monophosphate dehydrogenase),
enzyme nécessaire à la synthèse de novo des purines.
➔ Voie est prédominante chez les lymphocytes T et B
➔ Prévient l'expansion des clones de cellules T et B allo-activées
➔ Action sur toute l’hématopoïse : toxicité hématologique +++
Inhibition sélective de la synthèse d’ADN lymphocytaire
☓
acide mycophénolique ou
Mofétyl Mycophénolate, MMF
(Cellcept®, Myfortic®)
Phase G1 à S
(synthèse DNA)
5-phosphoribosyl-1
phosphate
Lymphocytes T et B
synthèse des purines
Inosine monophosphate
Guanosine
monophosphate
Inosine monophosphate
déshydrogénase
MMF
Inhibiteur sélectif de la synthèse
de novo des nucléotides guanosine
MECANISMES D’ACTION
BLOCAGE DE LA SYNTHESE DE NOVO DE LA GUANINE
- Inhibition de la prolifération des lymphocytes T et B
- Inhibition de la production d’Ac
- Inhibition de la prolifération des cellules musculaires
lisses
- Inhibition de la prolifération des fibroblastes et des
cellules endothéliales
INHIBITION DE LA GLYCOSYLATION DES MOLECULES
D’ADHESION
- Inhibition de l’adhésion leucocytaire aux cellules
endothéliales (diminue le recrutement cellulaire)
produit de
fermentation du
Penicillinum
METABOLISME DU MMF
Mycophénolate mofétil : MMF
prodrogue
hydrolases
HYDROSOLUBLE
Absorbtion 94%
intestin / plasma
MPA (Myfortic®)
formule gastro-résistante
Acide Mycophénolique mofétil : MPA
principe actif
Foie
Conjugaison au
glucuronide
Cycle entérohépatique
Glucuronide du MPA : MPAG
métabolite inactif
reins
Elimination urinaire (93 %)
et fécale (7%)
EFFETS SECONDAIRES DU MPA
HEMATOLOGIE
énie
p
o
c
u
atrophie villositaire
Le
R
U
S
E
R
E
T
E
L
DE
S
N
O
F
F
E
R
G
S
E
GASTRO-INTESTINAL
URVIE D
LA S
yfortic®)
Diarrhée
Douleurs
abdominales
Thrombopénie
Neutro
p
énie
M
(indication du
Nausées
Vomissements
INFECTIONS
THERATOGENICITE
Syndrome CMV
Oportunistes
(virémie)
Maladie CMV
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
- ➚ [acyclovir] ➚ [ganciclovir] : compétition par sécrétion tubulaire
- pansements gastriques : ➘ absorption du MMF ➩ Décaler l’administration
- CsA + MMF ➩ ➘ AUC MPA de 20%
- Tacrolimus + MMF ➩ ➚ AUC MPA (inhibe glucuronidation (et élimination) du MPA)
LES AUTRES TRAITEMENTS ANTI-METABOLITES
INHIBITEURS DE LA SYNTHESE DES BASES PURIQUES
• Mycophénolate mofétil (MMF) Cellcept® (ac mycophénolique) / Myfortic ®)
• Azathioprine Imurel® (métabolisé en 6-mercaptopurine)
MAI, prévention rejet greffe
INHIBITEURS DE LA SYNTHESE DES BASES PYRIMIDIQUES
• Léflunomide Arava® , FK778 (Inhibition dihydro-orotate déhydrogénase (DODH)
TTT formes sévères de PR
• Méthotrexate : induit synthèse d’adénosine (action AI) + inhibiteur thymidylate synthétase ➪ action sur Lc T activés
TTT oncologiques et hématologiques, formes sévères de psoriasis, PR + autres MAI
Blocage des enzymes nécessaires à la synthèse des bases puriques ou pyrimidiques
➥ blocage prolifération cellulaire : effet cytostatique ou cytotoxique
LES ANTICORPS : ANTI-IL2R (CD25)
Basiliximab (Simulec®)
Daclizumab (Zenapax®)
Signal 3
- Ac monoclonaux anti-CD25 (chaîne α)
- Non déplétants, action rapidement réversible
- Faible immunogénicité bonne tolérance clinique
• chimérisation (xi) (Simulect) : Fv souris + Cκ et Cγ1 humains
• humanisation (zu) (Zénapax) : Cκ et Cγ1 humains avec insertions CDR1,2 et 3 de VH et VL
- Association synergique avec ICN (uniquement en prévention du rejet aigu)
LcT LcT
LcT
LES ANTICORPS MONOCLONAUX : ANTI-CD3 (OKT3)
LcT
LcT
- Immunoglobulines xénogéniques (souris) ➪ humanisation
- Reconnaissent la molécule CD3 des cellules T : action ciblée
- Modulation du CD3 (internalisation réversible CD3 et TCR)
Muromonab CD3 (Orhtoclone®)
- Effets secondaires :
• Syndrome de relargage cytokinique intense : syndrome
d’activation+++ : précoce transitoire, surtout à la première
injection : frissons, fièvre, céphalées, vomissements
• Oedème pulmonaire
• Réactions anaphylactiques
- Moins lymphopéniant que les Ac polyclonaux
- Thérapeutique prophylactique d’induction ou curative du rejet aigu
LES AUTRES ANTICORPS
CTLA4 Ig
Bélatacept ®
Abatacept (Orencia)
CD80 86
CD28
Alemtuzumab
(Campath®)
CD52
CD52
ANTI-CD28
Ac bloquant :
- Absence de toxicité rénale
- Amélioration insuffisance rénale terminale
ANTI-CD52
Ac déplétant :
- Ac monoclonal IgG1 humanisé
- CD52 : à la surf des Lc
IMMUNOGLOBULINES ANTILYMPHOCYTAIRES
Lymphoglobulines
LcT LcT
LcT
LcT
LcB
LcT
LcB
LcB
LcB
Thymoglobulines
LcB
- Ac polyclonaux anti-lymphocytaires (ATG, Thymoglobuline, surtout sur Lc T)
- Ac déplétant
- Immunoglobulines xénogéniques
• Lymphoglobulines : Globulines anti-lymphocytaires de cheval
• Thymoglobulines : Globulines anti-lymphocytaires de lapin
- Dirigés contre de nombreux antigènes de surface :
• CD2, CD3, CD4, CD8
• CD11a, CD18, CD 25
• Ac anti-HLA classe I, HLA classe II
- Effets secondaires :
• Réactions allergiques immédiates : fièvre, urticaire, éruption, arthralgies voir choc
• Maladie sérique
• Réaction locale : douleur, érythème, oedème point injection
- Lymphocytotoxicité
- Présence d’Ac contre des Ag autres que des LcT (neutropénie, thrombopénie...)
- Thérapeutique prophylactique d’induction ou curative du rejet aigu
LES GLUCOCORTICOIDES
MODE D’ACTION
- Action anti-infammatoire majeure inhibant la
prolifération cellulaire T et la transcription de
certaines cytokines
- Effet immunosuppresseur peu spécifique :
cibles cellulaires nombreuses (pleiotrope)
Stéroïdes
MECANISMES D’ACTION
- La fraction libre se fixe au récepteur cytosolique - HSP90
- Migration vers le noyau
- Fixation du complexe corticoïde/récepteur à une séquence ADN GRE (glucocorticoide responsive élément)
- Modulation de l’expression du gène situé en aval
➟ Blocage NFKB
➟ Inhibition de cytokines : IL-1, 2, 3, 6, TNF, IFNγ
Fraction libre du
corticoïde (10 à 20%)
p59
HSP90
p59
HSP90
Transcription
☓ ☓
NF-kB
ADN
GRE
AP-1
Glucocorticoide responsive element
CORTICOIDES AVEC AMM GREFFE
Prednisone : Cortancyl®
Beta méthasone : Celestene® Betnesol®
Méthyl prednisolone : Médrol® Solumédrol®
Dexaméthasone : Dectancyl® Decadron®
Prednisolone : Solupred® Hydrocortancyl®
EFFETS SECONDAIRES
Ostéoporose, ostéonécrose, risque infectieux, oedèmes, cushing, hyperglycémie, hypokaliémie, fonte musculaire, retard croissance
enfant, glaucome, catacte
Tacrolimus
Azathioprine
Ciclosporine
Stéroïdes
1950
1960
1970
Sérum
antilymphocytaire
Globulines
antithymocytes
1980
OKT3
Sirolimus
Everolimus
Mycophénolate
1990
2000
Ac monoclonaux
basiliximab
dacliximab
FTY720
FK778
sotrastaurine
2010
belatacept
efalizumab
alefacept
LES AUTRES TRAITEMENTS LYMPHOABLATIFS
IRRADIATION
ANTHRACYCLINES
CELLULES B, T, NK
AGENTS INTERCALANTS
mitoxantrone/ Elsep® Novantrone®
Lymphocytes B
AGENTS ALKYLANTS
cyclophosphamide/Endoxan®
E
L
B
A
I
R
A
V
E
I
N
LYMPHOPE
Lymphocytes B
destruc
ti
on ± in
te
périphé nse du tissu ly
mphoïd
rique (±
e
central)
Reconstitution ± rapide ± complète du compartiment lymphocytaire
périphérique
(thymus + prolifération homéostatique des Lc périphériques résiduels)
NOMBREUX IMMUNOSUPPRESSEURS
PRÉVENTION DU REJET AIGU
ASSO
CIATIONS
THÉRAPE
UTIQUES
Fonction org
a
ne, patients
pour minimis
er les effets
➟ RéIMMUNITAIRE
to ues des
duire les dys
DEFICIT
IS
fonctionnem xiqEFFETS
ents tardifs dTOXIQUES
IATROGENE
u greffon
sur-immunosuppression
Infections
Cancers
PRÉVENTION DU REJET CHRONIQUE
TERME
G
N
O
L
A
N
O
F
DU GREF
E
IT
L
A
N
N
IO
T
FONC
’échec
d
e
s
u
a
c
le
a
ip
c
Prin
valeurs « normales » à adapter :
selon le cadre clinique
selon les IS associés
selon le patient
(risque relatif de rejet, de néphrotoxicité)
Obtenir une immunosuppression
INTENSE RAPIDE dans la phase
PRECOCE de la transplantation
(réponse immunitaire la plus forte)
et retarder l’introduction de subst
néphrotoxiques ICN
TRAITEMENT CLASSIQUE
corticoïdes
+
Ciclosporine
+
Azathiprine
±
INDUCTION :
Sérum anti lymphocytaire +
corticothérapie haute dose
TRAITEMENT COMPLEXE
Association de 3 ou 4 immunosuppresseurs
Schéma évolutif dans le temps
Anti-métabolites (AZA ou MPA)
±
corticoïdes
±
ICN (ScA et FK)
±
OU
Inh m-TOR (SRL ou RAD)
Arrivée de nouveaux immunosuppresseurs FK778 FTY720 LEA : leur place ?
±
Induction
(mono ou
polyclonaux)
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