Sirolimus - nephrologierouen

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Marie-Charlotte LORON
17 février 2015
Inhibiteurs de mTor
• Sirolimus /everolimus
• mTOR s’exerce sur la biogénèse
ribosomale et la traduction protéique
permettant à chaque cellule de
coordonner sa taille et sa prolifération en
fonctions des ressources de
l’environnement.
• Inhibiteurs de mTOr -> bloque la transition de G1 vers S
• Bloque la prolifération cellulaire
• Inhibition de la prolifération lymphocytaire (pas
spécifique des lymphocytes T car les inhibiteurs de
mTOR inhibent aussi la prolifération des lymphocytes
B, des mastocytes, des cellules musculaires lisses, des
fibroblastes et des cellules endothéliales)
Effets indésirables
• thrombopénie et leucopénie.
• retards de cicatrisation et de lymphocèles
• au niveau cutané (acné, hydrosadénites,
folliculites, lymphocèle), muqueux (aphtes,
épistaxis, gingivites) et unguéaux.
• dyslipidémie mixte fréquente (40 % à 80 %
des patients)
• prolongation du délai de reprise de fonction
rénale après greffe (10 % à 50 % des cas)
• microangiopathies thrombotiques
• asthénie, arthrite, anémie microcytaire
inflammatoire
• pneumopathie toxique
• Infections, pneumocystose
• Néoplasies : 10 à 30% de morts chez les
transplantés
• Une étude observationnelle ->60% de
réduction de cancer chez les patients sous
inhibiteurs de mTor comparé aux anticalcineurines
• Études randomisées : diminution des cancers
cutanés sans montrer de diminution des
autres cancers. Effet sur la survie ?
• Inhibiteurs de mTor diminue le risque de
cancers cutanés -> ont-ils un impact sur les
autres cancers ? Et sur la mortalité ?
• Objectifs : déterminer le risque de développer
une néoplasie sous sirulimus comparé à un
groupe contrôle
• Déterminer la mortalité des patients sous
sirolimus comparé au groupe contrôle
• Revue systématique des études randomisées,
avec un suivi supérieur à 3 mois
• 21 études 6894 participants
• 5876 patients éligibles
Incidence de cancer
Incidence de cancer chez les patients
switchés d’un ttt IS à du sirolimus
Incidence de cancer cutané (à
l’exception des mélanomes)
Survie
Causes des décès
• Décès par cancer similaire dans les deux
groupes (0.21% sirolimus, 0.19% contrôle).
• Plus de décès par infection (0.58% v 0.15%) et
par maladie cardio-vasculaire (1.28% v 0.54%)
dans le groupe sirolimus comparé au groupe
contrôle
Survie du greffon
Limites
• Doses de sirolimus inconnues
• Cancer comme critère primaire dans
seulement une étude
• Hétérogénéité clinique dans les ttt IS
• Etude financée par Pfizer
Conclusion
• Sirolimus diminue le risque de cancer cutané
et tous les cancers
• Mais risque de mortalité augmente de 40% à
2 ans
• Effet dose dépendant ?
• Les indications doivent rester limitées
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