Pour la distance HH, le signal est extrêmement faible, et on utilise la fonction
de distribution radiale qui est la sinus transformation de Fourier de l’intensité
de distribution moléculaire précédente Im(s):
D(r) = Z∞
0
s Im(s) sin (s r)ds
On voit sur la figure ci-dessous tirée de l’article précédemment cité un léger pic
à droite du pic principal correspondant à la distance HH. Enfin, des distances
OH et HH, on peut en déduire l’angle \
HOH.
5- Informations sur les orbitales moléculaires
Non seulement la diffraction d’électrons en phase gazeuse permet d’avoir des
informations sur les positions relatives des différents atomes constituant la mo-
lécule, mais elle permet également d’avoir des informations sur la densité des
électrons dans les orbitales moléculaires.
Le théorème électostatique permet d’affirmer que le potentiel électrostatique
créé par les électrons assurant la liaison moléculaire est le même que celui créé
par une densité volumique de charge ρégale à la charge de l’électron (-e) que
multiplie la probabilité de présence de l’électron donnée par la résolution de
l’équation de Schrödinger :ρ(x) = −e|ψ(x)|2. Ce théorème résulte du théo-
rème de Hellman-Feynman.
Les électrons sont déviés et diffractés par ce potentiel électrostatique. La dif-
fraction d’électrons de haute énergie à faibles angles permet donc de calculer
|ψ(x)|2et de vérifier les résultats de la mécanique quantique. On remarque alors
que pour la molécule d’eau par exemple, les doublets libres de l’oxygène sont
bien en dehors du plan de la molécule. On constate que dans le plan de la mo-
lécule, les électrons liants sont moins entre Het Oque l’on s’y attendrait, et
plutôt proches des atomes d’hydrogène.