PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 L'APPROCHE BÉHAVIORALE CONCEPTS THÉORIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 ORIGINES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Signification du mot behavioral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Béhaviorisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 CARACTÉRISTIQUES DES THÉORIES BÉHAVIORALES DE LA PERSONNALITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Notion de personnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Variété des théories béhaviorales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Conceptions autonomistes de la personnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Pourquoi alors parler d'une approche béhaviorale de la personnalité? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 PROCESSUS D'APPRENTISSAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Conditionnement pavlovien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Conditionnement opérant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Apprentissage (vicariant) par observation ou imitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 EXEMPLES DE THÉORIES BÉHAVIORALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Personnalité comme ensemble d'habitudes: Watson et Guthrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Position opérante: Skinner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Interprétation béhaviorale de la psychanalyse: Dollard et Miller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Théories béhaviorales cognitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ÉVALUATION ET INTERVENTION BÉHAVIORALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 ÉVALUATION BÉHAVIORALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Types de mesures employées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 NORMALITÉ ET ANORMALITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Contestation du modèle médical internaliste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Continuité générale entre le normal et l'anormal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 INTERVENTION BÉHAVIORALE ET MODIFICATION DU COMPORTEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Origines historiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Difficultés rencontrées dans l'intervention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 CONCEPTS THÉORIQUES ORIGINES SIGNIFICATION DU MOT BEHAVIORAL. * Le mot anglais behavior signifie comportement. L'emploi du mot behavioral est un anglicisme. Dans ce sens premier, originel, il est préférable d'employer l'adjectif français exact, comportemental, c'est à dire «qui réfère au comportement, qui tient ou relève du comportement». Mais le mot est aussi employé dans trois autres sens qui impliquent des conceptions particulières de la psychologie. Pour mieux rendre certaines de ces implications théoriques, il est devenu plus ou moins traditionnel d'employer l'anglicisme behavioral (francisé souvent en béhavioral et béhaviorisme) même si certains psychologues français parlent de comportementalisme et comportementaliste pour capturer ces trois autres sens. * Dans son deuxième sens, dérivé immédiatement du premier, behavioral réfère à toute conception psychologique qui affirme l'un ou l'autre des trois énoncés suivants: - Le but d'une théorie psychologique est d'expliquer, prédire ou changer des comportements, - Les théories psychologiques doivent être évaluées en fonction de leurs conséquences ou implications comportementales, - L'efficacité d'une intervention ou traitement est mesurée d'abord et surtout par les changements de comportements produits. Ces trois énoncés peuvent être considérés comme des variantes d'une conception de la science appelée opérationnalisme. L'opérationnalisme, comme le pragmatisme, affirme que la signification et la valeur d'un énoncé scientifique sont fonction de leur signification concrète ou de leurs conséquences pratiques. En personnalité, en psychopathologie ou en psychothérapie, cela implique que postuler des différences ou des changements de personnalité qui ne se manifestent pas dans des changements observables de comportements équivaut à ne rien postuler, à parler dans le vide. / H, 294-295 / Cet aspect se manifeste concrètement dans l'importance de définir des objectifs pédagogiques en éducation ou des objectifs cliniques en intervention et de mesurer leur atteinte pour établir l'efficacité et la valeur de l'intervention. Les psychologues américains vont souvent utiliser le mot behavioralism pour indiquer cette attitude méthodologique. * Dans un troisième sens beaucoup plus éloigné, est béhaviorale toute psychologie où les explications théoriques et les méthodes d'intervention reposent sur des notions ou techniques d'apprentissage, généralement de conditionnement pavlovien ou instrumental mais aussi, plus récemment, d'apprentissage vicariant ou socio-cognitif. 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 * Dans un quatrième et dernier sens, béhavioral est pris comme synonyme de béhavioriste. Mais, comme on peut adopter une position béhaviorale, aux sens deux et trois ci-dessus, sans être nécessairement behavioriste et qu'on peut être behavioriste sans être "béhavioral" au sens trois, il est préférable, alors, de distinguer entre les notions antérieures de béhaviorale et celle de behavioriste. BÉHAVIORISME Le béhaviorisme, comme tel, est une conception spécifique de la psychologie. Il tire son origine des psychologies animale et expérimentale, de certaines implications de la théorie de l'évolution, des philosophie et culture pragmatistes et réalistes américaines Il est défini par les quatre caractéristiques suivantes qui sont à la fois nécessaires et suffisantes: Objet de la psychologie: / LS, 389 / Le comportement, animal et humain, Un comportement peut être défini de façon pratique comme toute action observable chez un individu. De façon plus théorique, un comportement est un changement biologique dans un individu, changement qui peut être mis en relation avec des changements dans l'environnement de cet individu. La relation entre le changement biologique et le changement environnemental est conceptualisée dans des concepts théoriques comme ceux de réponses inconditionnelles ou conditionnelles, de comportements opérants, etc., quand il s'agit des comportements, de stimuli inconditionnels, conditionnels, discriminatifs, quand il s'agit des stimuli ou situations en présence desquels se produit le comportement de renforcement, d'extinction, de généralisation, de transfert d’apprentissage, etc. quand nous voulons indiquer les processus régissant les relations entre les changements biologiques et leur contexte environnemental Dans les autres approches psychologiques, l'objet de la psychologie est l'esprit, dont le comportement n'est que l'effet, But de la psychologie: Décrire, prédire, contrôler et expliquer le comportement Dans les autres approches psychologiques, le but de la psychologie est d'abord de comprendre les processus psychologiques internes, 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 3 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Méthode de la psychologie: Celle des sciences naturelles, Rejet de la nécessité scientifique, pour la psychologie, de méthodes spécifiques comme l'introspection ou l'empathie. La psychologie behavioriste ne rejette pas la «subjectivité» ou le «vécu». En effet, dans le traitement des phobies ou de la peur, le psychologue behavioriste traite un phénomène «subjectif». Le problème réside dans l’ambiguïté des mots «vécu» et «subjectif». La peur «subjective» ou «vécue» n’est pas la cause de la peur «objective». Le mot «peur» est une étiquette globale, ambiguë, qui recouvre plusieurs dimensions (verbale, physiologique, motrice, etc.) qui dépassent le cadre de cet exposé. Le «vécu» et la «subjectivité» ne sont pas la cause interne, mentale ou psychique du comportement. Le «vécu», la «subjectivité» ne sont pas des phénomènes «mentaux» ou «psychiques» spéciaux mais des comportements, appris (conditionnés ou renforcés socialement). La «subjectivité», le «vécu» ne sont pas un gage de vérité: vous pouvez croire certaines choses sans qu’elles soient vraies: c’est le cas du délire et de beaucoup de croyances populaires (fantômes, extraterrestres, terre plate, etc.). En fait l’histoire de l’humanité est remplie de croyances qu’une foule de gens trouve absurdes ou bizarres. Vous pouvez percevoir certains phénomènes sans qu’ils existent: c’est le cas des hallucinations et des illusions. Le behavioriste rejette la subjectivité comme méthode de recherche. Elle ne mène pas à des accords entre chercheurs mais à des affirmations telle que «À chacun sa vérité». Si cette phrase est acceptable, alors ceux qui l’acceptent ne peuvent condamner l’approche béhaviorale, puisque «à chacun sa vérité»! Pour le behavioriste, les meilleures méthodes pour trancher la vérité des affirmations et des théories sont celles des sciences naturelles. Pour le behavioriste, la «subjectivité» est un effet d’individualité: les gens réagissent différemment les uns des autres. L’un aime telle chose, l’autre pas. Et vice versa. Et l’autre souvent ne comprends pas pourquoi le premier aime ce qui ne lui apparaît pas aimable ou qui lui apparaît carrément détestable. Regardez autour de vous, certain(e)s de vos ami(e)s aiment des personnes que vous ne pouvez pas sentir. Vous ne comprenez pas ce qu’il ou elle voit dans cette personne. À cet égard, la subjectivité est un objet de recherche (mais pas une méthode) pour le behavioriste. Mais cet objet, notre «subjectivité», n’est pas un phénomène mental, inaccessible à autrui et que nous seul pouvons contempler dans toute sa psychique splendeur. 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 4 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Selon les behavioristes, les phénomènes psychologiques sont mal compris D'abord, l'existence de certains de ces phénomènes est parfois douteuse La première tâche du psychologue behavioriste est donc de vérifier l'existence réelle des phénomènes d'intérêt. Quand quelqu’un affirme avoir été enlevé par les extraterrestres (près de trois millions d’Américains croiraient l’avoir été), quand quelqu’un affirme qu’un autre est possédé du démon ou qu’un autre est fou, il faut d’abord vérifier si la personne croit vraiment ces affirmations ou si on la comprends bien: par exemple, que veulent dire les américains «born-again Christians» quand ils affirment que Dieu leur parle personnellement). Qu’est-ce que veut dire avoir une «personnalité multiple», qu’est-ce qu’une «repressed memory» dans les cas d’abus sexuels dans l’enfance. Le vocabulaire psychologique, profane et professionnel, est plein d’ambiguïtés et d’obscurités. C’est pourquoi, en intervention béhaviorale, une des premières démarches que doit entreprendre le praticien est celle de la traduction de la plainte («je me sens mal», «je n’ai plus le goût à la vie», «je ne m’entend plus avec mon conjoint ou ma conjointe») en langage béhavioral. Il s’agit de clarifier, de préciser ce que veut dire l’individu qui formule cette plainte. Ensuite, il existe une multiplicité d'explications et de théories différentes et contradictoires des phénomènes relevant de la personnalité La deuxième tâche du psychologue est donc d'évaluer la valeur des théories proposées; on fait face alors à deux obstacles principaux: Les psychologues sont souvent réticents à avouer leur ignorance (un tel aveu parait mal: on s'expose au ridicule; on ne peut justifier son existence ou ses interventions; si on avoue son ignorance, on concède un avantage au rival qui n'avoue pas la sienne, etc.) Une explication adéquate doit faire appel à des phénomènes ou à des processus plus clairs et mieux compris que ceux qu'on veut expliquer (les théories psychologiques sont souvent plus compliquées, imprécises et confuses que les phénomènes qu'elles prétendent expliquer) / LS, 394-395 / 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Thèse théorique fondamentale: On peut et doit expliquer tout comportement en ne recourant qu'à trois types de concepts théoriques, La situation ou l'environnement, physique et social, L'organisme individuel, dans son histoire comportementale (apprentissage) et son fonctionnement biologique (le comportement est un phénomène biologique), Les autres comportements de cet organisme ou ceux d’autres organismes Pour en savoir plus, voir le site de cours PSY 4180 http://www.er.uqam.ca/nobel/r30034/PSY4180/ CARACTÉRISTIQUES DES THÉORIES BÉHAVIORALES DE LA PERSONNALITÉ NOTION DE PERSONNALITÉ / LS, 389 / Personnalité = organisation spécifique des comportements d'un individu dans les situations où il vit, Individualité = caractéristiques distinctives des comportements d'un individu, le différenciant des autres individus, * Un film «behavioriste» au plan descriptif: Le voyageur malgré lui. (The Accidental Tourist) de L. Kasdan avec William Hurt, Kathleen Turner, Geena Davis. VARIÉTÉ DES THÉORIES BÉHAVIORALES Points communs aux théories béhaviorales / H, 265 / Usage de concepts théoriques et de techniques venant de la psychologie expérimentale humaine et animale, Dans l'approche béhaviorale, les mécanismes explicatifs de la personnalité sont ceux de la psychologie expérimentale générale (neuropsychologie, perception, psychologie du développement, psychopharmacologie, psychologie sociale, etc.) et, surtout, de la psychologie de l'apprentissage, Emploi nécessaire (mais peut être pas suffisant selon la théorie) de la méthodologie des sciences naturelles, Importance de l'environnement physique et social pour expliquer les phénomènes couverts par la notion de personnalité, / LS, 392-393 / Scepticisme face à l'intuition clinique comme méthode de preuve ou de vérification Points de divergence entre les théories behaviorales / LS, 390-391 / Importance accordée aux concepts théoriques Types de concepts théoriques employés: comportementaux, psychodynamiques, traits, biologiques, cognitifs, etc. 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 6 0 1 2 3 4 5 6 7 8 CONCEPTIONS AUTONOMISTES DE LA PERSONNALITÉ Les approches étudiées jusqu'ici, sauf en partie l'approche psychométrique, ont une conception autonomiste de la personnalité. Une telle conception suppose, implicitement ou explicitement, qu'il existe des phénomènes et des processus psychologiques spécifiques, autonomes à la personnalité, sur lesquels le reste de la psychologie n'a rien ou peu de chose à dire. Cette conception autonomiste se manifeste de diverses façons, - Dans la croyance qu'il existe certains thèmes centraux, essentiels et distinctifs de la psychologie de la personnalité, par exemple les root ideas de R. Hogan (1976)1, et que les théories qui récusent ces thèmes ne peuvent être des théories de la personnalité. Ces idées fondatrices réfèrent à la nature humaine et à la nature de la vie de l'être humain en société. - Dans la croyance que le progrès de la psychologie de la personnalité est relativement indépendant du progrès du reste de la psychologie, puisque les phénomènes, les processus étudiés et leurs explications adéquates sont différentes et irréductibles - Dans la croyance que les recherches biologiques ou animales n'ont rien ou peu à dire sur la personnalité, - Dans la plainte que la psychologie de la personnalité s'effrite, que les théories et concepts indigènes au domaine disparaissent pour céder la place à des théories et concepts venant d'autres domaines, par exemple, les théories de l'attribution de la psychologie sociale, - Dans l'opposition à une conception de la psychologie de la personnalité comme synthèse et intégration de la psychologie générale, où la psychologie de la personnalité doit étudier l'organisation et l'interaction des diverses fonctions analysées dans les différentes branches de la psychologie générale dans le but d'en fournir une intégration centrée sur le fonctionnement et l'évolution de l'individu, - Dans la plainte de R. Carlson (1971) "Where is the person in personality research?" Psychological Bulletin, 75, 203-219. Dans l'optique d'une conception autonomiste, il est impensable de parler d'une approche béhaviorale de la personnalité parce que L'approche béhaviorale rejette la conception autonomiste avec ses concepts théoriques et ses méthodes spécifiques, L'approche béhaviorale réduit la personnalité à une organisation complexe de comportements et à des processus fonctionnels étudiés par le reste de la psychologie et enfin La majorité des psychologues béhavioraux ou béhavioristes, à quelques exceptions, comme Hans J. Eysenck, ont été peu intéressés à formuler une théorie béhaviorale de la personnalité. 1 1 Hogan, Robert (1976) Personality Theory: The Personological Tradition. Prentice Hall 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 7 0 1 2 3 4 5 6 7 8 POURQUOI ALORS PARLER D 'UNE APPROCHE BÉHAVIORALE DE LA PERSONNALITÉ? On doit en parler parce que cette approche Prétend que les théories autonomistes sont inutiles et erronées, Présente des critiques et une alternative aux concepts centraux de plusieurs théories classiques de la personnalité, Étudie des problèmes et phénomènes empiriques typiques de la psychologie de la personnalité et que les théories autonomistes prétendent résoudre ou expliquer, par exemple, l'agression, l'anxiété, etc., Offre des modèles explicatifs et fait des recherches sur des problèmes et des phénomènes de "psychopathologie" et de "psychothérapie" ayant des implications importantes pour toute théorie de la formation et du changement de la «personnalité». Offre des modes d'intervention permettant de changer la «personnalité» ou de traiter des phénomènes considérés comme relevant de la psychopathologie PROCESSUS D'APPRENTISSAGE CONDITIONNEMENT PAVLOVIEN / H, 267-269 / LS, 392 / Acquisition de comportement Extinction de comportement Discrimination de stimulus Généralisation de stimulus Renforçateur conditionné (higher order) CONDITIONNEMENT OPÉRANT / H, 270-274 / LS, 392 / Distinction répondant-opérant / H, 271-272 / Types de renforcement et de renforçateurs / H, 272 / Programmes de renforcement / H, 273 / Façonnement (shaping) / H, 273 / APPRENTISSAGE (VICARIANT) PAR OBSERVATION OU IMITATION / H, 276-280, 284, 293-294 / LS, 392 / Nature / H, 278 / Processus / H, 278-279 / SV, 255, 257 / Effet d'un modèle (modeling) / SV, 257-258, / Exemples / H, 293-294 / SV, 258 / 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 8 0 1 2 3 4 5 6 7 8 EXEMPLES DE THÉORIES BÉHAVIORALES PERSONNALITÉ COMME ENSEMBLE D 'HABITUDES: WATSON ET GUTHRIE. La notion d'habitude / H, 62-64, 266 / SV, 189-190 / Développement de la personnalité / H, 63 / Exemples de phénomènes expliqués Peurs du petit Albert / H, 287 / Plasticité du comportement / H, 63-64 / Divers comportements permettant d'atteindre un même but Modifiabilité du comportement selon la situation Affirmation de Watson:"Donnez-moi une douzaine d'enfants." Cas de Donald Wellington / BD, 1-2 / POSITION OPÉRANTE: SKINNER Rejet des concepts théoriques Refus des concepts de motivation et de dynamismes inférés Car ce sont des étiquettes pseudo-explicatives et circulaires, leurs nature et fonction n'étant pas clairement identifiées et définies empiriquement, Ce qui est important est le comportement concret émis par l'individu Stratégie méthodologique fondamentale Passage du simple au complexe, de l'animal à l'humain Prédiction et contrôle par L'analyse fonctionnelle des relations entre les stimuli et les réponses dans le cadre d'une analyse expérimentale INTERPRÉTATION BÉHAVIORALE DE LA PSYCHANALYSE: DOLLARD ET MILLER Tentative de réduction de la psychanalyse à la théorie hullienne de l'apprentissage / H, 288-289 / SV, 186 / Principaux concepts théoriques Les quatre facteurs d'apprentissage Drive / H, 269-270 / SV, 187-188 / Primaire Nature Stimulation interne ou externe Base physiologique innée Cause: Privation de stimuli appétitifs (exemple, nourriture) ou présence de stimuli aversifs (exemple, chaleur intense) 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Intensité ou force de la drive = intensité de la stimulation Secondaire Apprise par conditionnement à une drive primaire Exemple: peur Grande variété des motivations (drives) secondaires Indices (cues) / SV, 188 / Stimuli déterminant Quand la réponse apparaît (moment), Où la réponse apparaît (situation), Quelle réponse apparaît (comportement), Généralisation et discrimination de stimulus Généralisations primaire et secondaire Réponses / SV, 188 / Interne et externe / LS, 390 / Variété de réponses pouvant satisfaire les drives Hiérarchie des réponses Renforcement / SV, 189 / Effet: augmentation de la tendance d'une réponse à être répétée dans une situation où elle est renforcée Nature: Réduction de drive / H, 269 / SV, 189 / Relation au principe de plaisir Effet de l'extinction Rôle du langage et de la pensée / SV, 190-191 / Pensées = réponses productrices d'indices (cue-producing response) Réponses médiatrices / SV, 190-191 / Raisonnement et planification 4 périodes critiques de développement ou d'apprentissage / SV, 192-193 / Le rôle de l'imitation dans le développement de la personnalité 3 types d'imitation / H, 281-283 / SV, 255-256 / Drive secondaire à imiter / H, 282-283 / Les conflits / H, 288-290 / Nature: présence de drives ou d'objets de drive (buts) incompatibles 3 types de conflit / SV, 195-196 / Approche-approche 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 7 8 Évitement-évitement Approche-évitement: simple, double Tendances / SV, 196 / Deux types de tendance face à un objet: approche, évitement Gradient de but: Définition: ligne décrivant la force d'une tendance selon la distance à un objet but 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 11 0 1 2 3 4 5 6 7 8 7 8 4 caractéristiques des gradients Variation d'intensité proportionnelle À la distance à l'objet ou but À la motivation et au renforcement Pente plus forte du gradient d'évitement par rapport au gradient d'approche La réponse faite est fonction de la somme des gradients Existence d'un point d'indécision ou de vacillation dans les conflits approcheévitement et évitement-évitement Procrastination Le conflit névrotique / SV, 194-195 / Anxiété Motivation apprise Élément d'un conflit avec une autre drive Interférence Importance du conflit et de l'anxiété L'inconscient Non verbalisé Réprimé Suppression et répression Défenses et symptômes Psychothérapie / SV, 197 / Relation à la notion freudienne de conflit / SV, 195 / 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 12 0 1 2 3 4 5 6 7 8 7 8 T HÉORIES BÉHAVIORALES COGNITIVES Contexte historique Révolution cognitive en psychologie expérimentale et fondamentale / SV, 250 / Rôle des processus cognitifs dans les comportements Variables cognitives dans l'apprentissage / H, 274-276 / Importance de la conscience (awareness) Règles et processus symboliques Distinction entre acquisition et performance / H, 275-276 / Développement des théories de l'attribution Développement des thérapies cognitives behaviorales Théorie de Rotter / SV, 278-279 / Potentiel de comportement / SV, 279 / Valeur renforçante / SV, 279 / Attentes ("expectations") et valeurs / H, 276 / SV, 279-280 / La probabilité (potentiel) d'un comportement dans une situation est fonction de l'attente que l'émission de ce comportement entraînera des conséquences valorisées Ces attentes sont Le résultat d'un apprentissage antérieur Généralisées ou spécifiques Sources ou lieux de contrôle ("locus of control") / SV, 280 / Confiance interpersonnelle / SV, 280 / Formule de potentiel de comportement / SV, 281 / Niveau d'aspiration (level of aspiration) / MI, 507 / Potentiel de besoin / SV, 281 / Pouvoir d’agir (freedom of movement) Valeur de besoin (need value) Relation entre valeur du besoin et pouvoir d’agir / SV, 282 / Niveau minimal de but / SV, 282 / Théorie de Bandura Théorie de l’imitation (modeling) / SV, 258 / 4 processus Attention / SV, 259-260 / Rétention / SV, 260 / Encodage (coding) Reproduction motrice 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 / SV, 261 / 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 Motivation et renforcement 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 13 0 1 2 3 4 5 6 7 8 3 4 5 6 7 8 / SV, 261-262 / Effets de l’exposition et conséquence comportementale / SV, 262-263 / Acquisition nouvelle, inhibition, facilitation sociale Types d’exposition au modèle / SV, 263-264 / Symbolique, abstrait, créatif, complexe Déterminants du comportement / SV, 264 / Antécédents / SV, 264-265 / Expectations symboliques Expectations vicariantes Règles de contingence Conséquences / SV, 265-266 / Renforcement externe Renforcement vicariant Autorenforcement Autorégulation Maîtrise cognitive / SV, 266 / Interaction réciproque triadique 1 2 3 Self-efficacy / SV, 267 / 4 8 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 14 0 1 2 3 4 5 6 7 8 ÉVALUATION ET INTERVENTION BÉHAVIORALE ÉVALUATION BÉHAVIORALE CARACTÉRISTIQUES Définition précise du comportement et de la situation problème Recherche de comportements spécifiques sous les étiquettes globalisantes / M, 329-330 / Recherches de mesures objectives et précises Le comportement mesuré est, idéalement, un échantillon réel de comportements problème typique plutôt qu'un signe ou symptôme Nécessité de traduire le problème amené par le client en langage behavioral La formulation initiale de la plainte est souvent vague et imprécise Le trait de personnalité et la notion de personnalité sont seulement des descriptions, pas nécessairement vrais ou utiles, des caractéristiques d'un individu et non des explications (des causes, des origines) des caractéristiques de cet individu Centration sur les causes actuelles de maintien du comportement problème / M, 347 / Évaluation des conséquences personnelles et sociales du comportement ou de la situation et non des personnes en cause / LS, 397-398 / M, 341-342, 343-344 / Évaluer consiste à porter un jugement social de valeurs / M, 341-342 / Trouver une chose bonne ou mauvaise, désirable ou inacceptable, normale ou anormale suppose des normes morales, des valeurs; Or, paradoxalement, l'approche behaviorale ne propose aucune norme ou valeur pour évaluer un comportement ou un problème Les normes sont définies par le client, sa société, sa culture et peuvent changer selon les clients, la société, la culture ou l'époque, Comme tout autre individu, le psychologue behavioral a des valeurs personnelles mais elles ne sont pas exigées par son approche, elles sont le résultat de son éducation morale personnelle. Cas de Pearson Brack / M, 329 / T YPES DE MESURES EMPLOYÉES Mesure directe de comportement / LS, 395-396 / Idéalement dans la situation naturelle où il se produit, sinon dans des situations analogiques Variétés des comportements mesurés / M, 330 / Comportements moteurs / M, 329-332 / Comportements verbaux / M, 332 / Questionnaires et self-report, auto-observation Insuffisance possible 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 15 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Réactions physiologiques / M, 332-334 / Instruments d'enregistrement électrophysiologique Activation physiologique Relations entre ces diverses mesures de comportements / MI, 224-225 / Multiplicité des systèmes de réponses Complexité des relations Spécificité Utilité de diverses mesures simultanées Mesure des stimuli et des situations de vie Renforçateurs / M, 334-336 / Actuels ou potentiels Spécificité des renforçateurs pour diverses populations Différences entre renforçateur et récompense Renforcement Récompense Aucune dimension morale Dimension morale Plaisant Augmente ou maintien la probabilité du comportement renforcé Effet du délai de renforcement Aucun effet du délai de récompense Valeurs incitatrices (incentive) Analyse environnementale ou situationnelle / M, 340 / Analyse fonctionnelle / M, 336 / Définition / M, 337 / Relation à l'intervention à faire Exemples / M, 337-340 / Pour en savoir plus, voir le site de cours PSY 5410, http://www.er.uqam.ca/nobel/r30034/PSY5410/ NORMALITÉ ET ANORMALITÉ CONTESTATION DU MODÈLE MÉDICAL INTERNALISTE / H, 285 / Où le comportement problème n'est considéré que comme un symptôme d'un désordre ou d'une maladie interne à l'individu / M, 342 / Critiques du modèle internaliste médical / M, 342-343, 344-345 Focus 12.2, 370 / Pathologie souvent hypothétique Hospitalisation comme conséquence fréquente Comportement problème non représentatif des autres comportements de la personne 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 16 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Ignorance du caractère social des normes de santé et de maladie Peu d’importance accordée à l’environnement comme cause et cure du problème Exemple, diminution de l’âge de la puberté Arguments pour la défense du modèle médical / M, 343 / Identité transculturelle de certaines maladies (Murphy, 1976) Existence de bases biologiques au comportement CONTINUITÉ GÉNÉRALE ENTRE LE NORMAL ET L 'ANORMAL / M, 344-345 / Existence des mêmes lois comportementales Création d'une psychopathologie expérimentale Pavlov et les névroses expérimentales / H, 286 / Watson et le petit Albert / H, 287 / Classification des sources d'anormalité / H, 285, 292-293 / Spécificité situationnelle des comportements problèmes / M, 345-346 / INTERVENTION BÉHAVIORALE ET MODIFICATION DU COMPORTEMENT ORIGINES HISTORIQUES: Mary Cover Jones, J.B. Watson et le cas de Peter / H, 295-296 / Guthrie, Dunlap, Wolpe et Eysenck CARACTÉRISTIQUES: / M, 341-342 / On ne cherche pas à changer la personnalité (ce qui exigerait un changement de tous les comportements de l’individu dans toutes les situations possibles) mais à modifier des comportements spécifiques et des situations particulières pour résoudre des problèmes concrets de vie De plus, contrairement aux approches psychodynamique et surtout phénoménologique, l'approche béhaviorale ne cherche pas à offrir Une doctrine de vie Un sens à la vie Le bonheur L'épanouissement ou la croissance personnelle Un sentiment d'appartenance sociale Une plus belle ou une meilleure personnalité La normalité L'équilibre intérieur La paix intérieure et la sécurité affective La communion ou la communication interpersonnelle L'"awareness" 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 17 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Centration directe sur le comportement ou la situation-problème et ses déterminants immédiats / H, 294 / M, 343-344, 347 / Ce qui cause généralement problème, ce sont des comportements ou des situations de vie Nécessité de s'attaquer directement aux phénomènes (comportements et situations) à modifier Définition d'objectifs d'intervention Approche empirique et contrôlée de l'intervention / H, 295 / Orientation technologique à l'intervention en terme d'efficacité et d'efficience de l'intervention Recherche de techniques d'intervention claires, opérationnelles et faciles à enseigner Diminution de l'importance du thérapeute Relation thérapeutique: utile mais pas nécessaire Utilisation comme intervenants de non-professionnels (parents, enseignants) et de gens du milieu où se présente le problème Emploi de techniques inspirées de la psychologie expérimentale, de l'apprentissage et du sens commun (ou bon sens) / H, 294-295 / Pragmatisme technologique: on utilise les techniques qui sont efficaces même si on ne sait pas pourquoi Différence entre procédure empirique et théorie explicative de son action Vérification de l'efficacité des interventions avec chaque client en termes d'atteinte des objectifs d'intervention Variété des techniques / H, 294 / Désensibilisation systématique de J. Wolpe / H, 300-305 / M, 350-354 / Étapes / M, 351-352 / Construction d'une hiérarchie de stimuli anxiogènes Apprentissage de réponses incompatibles (v.g. relaxation) Contre-conditionnement Interprétations théoriques Wolpe / H, 300-301 / M, 350-351 / Autres / H, 304-305 / Conditionnement aversif / H, 298-300 / M, 359-360 / Conditionnement opérant / H, 305-307 / M, 360-362 / Contrôle situationnel (stimulus control) / M, 363-364 / Contingency contracting / M, 371-373, 374 / Économie de jetons (token) / H, 306-307 / M, 335-336 / Communauté thérapeutique behaviorale / M, 369-371 / Apprentissage vicariant / H, 307-308 / M, 354-359 / 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal PSY 4090 - 10 1 2 3 4 PSYCHOLOGIE DE LA PERSONNALITÉ 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 BEH - 18 0 1 2 3 4 5 6 7 8 2 3 4 5 6 7 8 Médecine behaviorale / M, 353 Focus 13.1, 376-379 / http://www.unt.edu/bmed/abrief.htm Biofeedback / M, 364-368 / Autres exemples d'intervention Contrôle du poids / M, 368-369 / Problèmes sexuels / M, 373-376 / Techniques de contrôle du stress Intervention communautaire / M, 382 / DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS L 'INTERVENTION Généralisation ou transfert à la vie et à l'environnement quotidien / M, 381-382 / Self-control ou self-management / M, 380-381 / Substitution de symptôme / H, 316 / M, 383-384, 385 / Paradoxe névrotique / H, 291 / Persistance du comportement problème Absence de guérison spontanée -0FIN DE LA MATIÈRE DU 2e EXAMEN Dates des révisions et mises à jour Références citées 92-01-12, 18h06 / BD 93-01-01, 21h45 /H 94-01-16, 16h57 / HE 95-11-12, 10h52 / LS 96-01-10, 23h52 /M 97-01-06, 13h57 / MI, 98-01-26, 19h50 / SV 00-01-05, 17h55 01-01-07, 04h09 02-01-07, 02h54 03-12-14, 11h05 1 2 3 4 5 6 7 Session: Hiver 2004 Département de Psychologie 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 Professeur: Jean Bélanger Université du Québec à Montréal