V I E D E L A S O C I É T É Groupe Ventilation non invasive : compte rendu d’activité Le compte rendu d’activité du groupe Ventilation non invasive (VNI) vient d’être mis en ligne sur splf.org. En voici les principaux extraits. Pour plus de détails, connectez-vous sur l’Intranet du site de la SPLF (1). L e groupe VNI de la SPLF a été créé en 1992 autour de la vaste étude multicentrique européenne VPPIN étudiant pour la première fois l’intérêt de la VNI au long cours chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive. Fort de cette expérience, le groupe a été restructuré et ouvert. L’ambition du groupe VNI est de faciliter la réalisation d’études cliniques de haut niveau scientifique et concurrentielles sur le plan international. À côté de cet objectif premier, plusieurs axes sont actuellement développés dont une démarche d’information destinée aux patients et une démarche d’information de nature plus universitaire. Un troisième objectif du groupe est sa participation dans la préparation et l’organisation des congrès et des réunions scientifiques de pneumologie. Étude VNI-IRC/99: effectif quasi complet, mais sorties prématurées du protocole L’étude VNI-IRC/99 est une étude multicentrique, prospective, randomisée, en cross-over dont l’objectif est de comparer l’efficacité et la tolérance de deux modes ventilatoires au long cours chez les patients insuffisants respiratoires chroniques hypercapniques en état stable : la ventilation spontanée avec aide inspiratoire (VS-AI, mode barométrique) et la ventilation en volume assisté-contrôlé (mode volumétrique). L’Antadir est promoteur de cette étude. Neuf services de pneumologie français participent à cette étude qui a bénéficié d’une bourse provenant du Comité national contre les maladies respiratoires (2). À la date du 15 avril 2002, 33 patients ont été inclus dans l’étude, soit 97 % de l’effectif final. Toutefois, un tiers des patients inclus étant sortis prématurément du protocole, la durée de l’étude devra être prolongée. 6 Développement d’études cliniques prospectives: appels à proposition Après l’étude VNI-IRC/99, le groupe souhaite développer de nouvelles études prospectives. Même les pneumologues extérieurs au groupe VNI sont invités à proposer leur propre étude. Ils recevront toujours un accueil favorable. Participation au prochain congrès Le congrès 2003 est centré sur les BPCO, ce qui implique bien sûr une participation importante du groupe VNI. Un symposium intitulé « VNI chez les patients BPCO » sera organisé avec trois interventions : VNI et insuffisance respiratoire aiguë (C. Perrin, Nice), Adaptation à la VNI, rôle des voies aériennes supérieures (D. Rodenstein, Bruxelles), Association BPCO et SAS (Overlap syndrome) (R. Kessler, Strasbourg). La VNI sera présente dans de nombreuses autres sessions consacrées à la BPCO, incluant une session sur «La prise en charge des patients BPCO en postréanimation » (J.-F. Muir, Rouen) et « Ventilation non invasive au long cours chez les BPCO: quels niveaux de preuve?» (A. Cuvelier, Rouen). Le groupe VNI est un groupe de travail très actif qui a choisi de privilégier le développement de travaux de haut niveau scientifique et concurrentiel sur le plan international. Tous les volontaires qui désireraient nous rejoindre seront les bienvenus! ■ Antoine Cuvelier, coordonnateur du Groupe VNI Références 1. La liste complète des membres du groupe, avec leurs adresses, est consultable sur le site < www.splg.org >. 2. Antibes – Dr Lerousseau, Dijon – Dr Reybet Degat, Le Mans – Dr Simon, Lille – Dr Perez, Nancy – Dr Cornette, Nantes – Dr Tchenio, Nice – Dr Perrin, Poitiers – Dr Caron, Rouen – Dr Cuvelier). – INFO RESPIRATION N° 49 – MAI-JUIN 2002 – À lire dans La Revue des Maladies Respiratoires, numéro 3-2002, juin L’asthme professionnel fait l’objet d’une nouvelle action conjointe de La Revue et du site Internet < www.splf.org >; – Dans La Revue, un éditorial de G. Pauli, J. Ameille et D. Vervloët rappelle l’importance de la déclaration des cas d’asthme professionnel auprès de l’Observatoire national qui leur est dédié (l’ONAP), et vient « couvrir » une synthèse (Approches diagnostiques de l’Asthme professionnel, par O. Vandenplas et coll.) et un cas clinique (Asthme professionnel par hypersensibilité aux métaux durs, par C. de Hauteclocque et coll.). – Sur le site, le questionnaire de déclaration des cas d’asthme professionnel auprès de l’ONAP est maintenant en ligne afin de faciliter le caractère plus systématique de cette déclaration. Plus généralement, l’asthme et son épidémiologie restent sous les feux des projecteurs avec l’article de F. Kauffmann et coll. sur le développement du questionnaire de l’étude EGEA et l’éditorial de T. Perneger qui s’y réfère. “NOUVEAU”, cet article est par ailleurs l’occasion d’inaugurer le dépôt électronique de données complémentaires (sur le site splf.org) qui accueillera maintenant les figures, les tableaux ou, comme dans le cas présent, les questionnaires trop volumineux pour être publiés sous forme papier. Pour accéder directement à la page d’accueil du dépôt électronique: < www.splf.org/bbo/ revues-articles/RMR_depotElectronique/depot.htm > (mise en service prévue simultanément au routage du numéro). De son côté, le tabagisme revient sur le banc des accusés, avec un éditorial de Y. Martinet qui rappelle l’importance de la prévention primaire dès le début de l’adolescence, à propos de deux articles originaux: ✔ Influence du tabagisme sur la vie quotidienne des adolescents asthmatiques, par L. Nguyen et coll., où l’on apprend que le tabac augmente l’absentéisme scolaire des enfants asthmatiques; ✔ Le tabagisme en milieu scolaire à Sousse, Tunisie, par I. Harrabi et coll., qui confirment le jeune âge de début du tabagisme et l’influence du tabagisme familial. Ce numéro aborde des sujets aussi divers que les aspects éthiques et psychologiques de la transplantation pulmonaire à partir de donneurs vivants, avec l’éditorial de A. Mauron et J.-C. Chevrolet, le rôle de l’endothéline dans les voies aériennes, avec la revue générale de C. Faisy et coll., le syndrome des antisynthétases, avec le cas clinique de C. Bergoin et coll., sans oublier l’histoire de la spirométrie, dont J.-P. Derenne et M. Zelter nous apprennent dans une lettre à la rédaction qu’elle aurait été rapportée pour la première fois, non par un Anglais à la vie “sulfureuse” (le Dr Hutchinson, en 1844) mais par un Français, le Dr Bourgery, en 1843. Pour preuve, le texte de la communication de ce dernier à l’Académie nationale de médecine accompagne cette lettre. ■