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messages nerveux transmis au cortex visuel, messages qui ne correspondent pas à des
stimulations visuelles réelles, ce qui explique les hallucinations visuelles. La
sérotonine étant un neurotransmetteur
très répandu dans d’autres zones du cerveau, ceci explique les perturbations autres
que visuelles.
D. Bilan.
Des substances chimiques peuvent perturber la perception visuelle car leur similitude
de forme avec certains neurotransmetteurs cérébraux leur permet de se fixer sur les
récepteurs de ces neurotransmetteurs, au niveau de synapses impliquées dans la
transmission ou le traitement du message nerveux visuel. La perception visuelle est
alors altérée.
III. La plasticité cérébrale.
Doc. 1 et 2 : La photographie révèle l’existence de bandes claires qui prouvent que
les acides aminés radioactifs ont été transportés depuis la rétine de l’oeil droit
jusqu’au cortex visuel. Ceci montre donc bien l’existence d’un circuit neuronal
biologiquement actif, depuis la rétine jusqu’au cortex visuel. On peut noter que la
surface du cortex correspondant à chacun des deux yeux est équivalente.
Doc. 2 : L’expérience réalisée chez le jeune chaton montre qu’après réouverture de
l’oeil occlus (et même longtemps après cette réouverture, à l’âge adulte), les neurones
correspondant à l’oeil qui a été privé de stimulation ne sont plus actifs. Ainsi, si l’œil
n’exerce pas sa fonction visuelle, les neurones qui lui correspondent perdent
définitivement leur fonctionnalité. Il n’en va pas de même chez le chat adulte.
C’est la raison pour laquelle une cataracte chez le jeune doit être impérativement
opérée.
Si ce n’est pas le cas, la perte de fonctionnalité du système nerveux visuel
correspondant à l’œil malade risque d’être définitive, rendant inutile une opération
tardive.
Doc. 3 : Les aires visuelles du patient non-voyant sont actives lorsqu’il lit du Braille,
ce qui n’est pas le cas pour une personne voyante. Cela signifie que les neurones de
cette partie occipitale du cerveau ont changé de fonction : au lieu de traiter les
messages nerveux venant de la rétine, ils traitent maintenant ceux qui proviennent des
récepteurs tactiles des doigts.
Doc. 3 et 4 : Le document 3 montre que les neurones peuvent changer de fonction
(être
« reprogrammés »), et le document 4 confirme ce fait puisque les personnes voyantes
entraînées à lire le Braille les yeux bandés voient temporairement certains de leurs
neurones normalement impliqués dans la vision se mettre à traiter des informations
tactiles. Les aires cérébrales n’ont donc pas une spécialisation stricte et définitive,
leur fonction dépend des stimulations sensorielles reçues. C’est la plasticité cérébrale.
Bilan.