Première L/ES Chapitre 5 : Sans le cerveau, impossible de voir Pb : quelles parties du cerveau traitent-elles les informations provenant de la rétine ? Les photorécepteurs émettent des messages nerveux qui sont véhiculés via les 2 nerfs optiques. Ils se croisent au niveau du chiasma optique, puis ils se projettent sur les aires visuelles primaires V1, situées dans la partie occipitale du cerveau. Le cheminement des messages nerveux depuis la rétine jusqu’aux aires visuelles est complexe puisque les informations perçues par la rétine de l’œil gauche ou droit sont en partie traitées par l’aire visuelle opposée. En effet, au niveau du chiasma optique 50% des fibres sont croisées. Relation générale entre la rétine et le cortex L. Guérin Page 1 sur 3 Ecole Jeannine Manuel Première L/ES Schéma cortex : emplacement des 4 lobes principaux A proximité des aires visuelles primaires V1, il existe d’autres zones cérébrales associées au mécanisme de la vision. Elles traitent chacune, un aspect spécifique de la vision : perception de la couleur, de la forme, du mouvement, etc. Schéma cortex - détail des aires visuelles dans la partie occipitale Ainsi, on distingue les zones suivantes : L. Guérin « Perception visuelle au sens large » VI = aire visuelle primaire V2 V3 : traite les informations relatives à la forme V4 : traite les informations relatives à la couleur V5 : traite les informations relatives au mouvement - encore appelée MT Page 2 sur 3 Ecole Jeannine Manuel Première L/ES Persistance rétinienne : tout un processus à l’origine de la perception du mouvement Pb : Comment une succession d’images donne-t-elle une sensation de mouvement ? Au niveau de la rétine, le processus de vision peut en première approximation se résumer par une réaction en chaîne. Cônes et bâtonnets possèdent tous les deux une molécule appelée rétinal, de formule brute C20H28O, qui est une des clés de ce processus. Sous l'effet d'une excitation lumineuse, il y a transformation immédiate de cette molécule, ce qui entraîne une impulsion électrique transmise au nerf optique sous la forme d’un message nerveux. Après toute une série de transformations, la molécule est régénérée... Le cycle peut recommencer. Pendant ce temps, le message nerveux est transmis par le nerf optique au cerveau, qui interprète ce signal comme de la lumière. Le nombre de transformations simultanées dépend de l’intensité lumineuse reçue. Le retour au repos se fait sur une durée de l’ordre de 0,04 secondes. Ce « temps de relaxation » est à l’origine du phénomène de persistance rétinienne. L. Guérin Page 3 sur 3 Ecole Jeannine Manuel