Ces différents types de SCPI ne sont pas forcément à souscription ouverte. Elles peuvent être à capital
fixe ou bien à capital variable :
o Capital fixe : Le nombre de parts est fixe jusqu’au moment ou la société de gestion décide de
faire une augmentation en capital. Cependant en dehors de ces périodes d’augmentation de
capital, il reste possible d’acquérir des parts de cette SCPI sur le marché secondaire lorsqu’un
associé décide de céder celles-ci.
o Capital variable : Ici le nombre de parts varie dans le temps en fonction des retraits ou
souscriptions de parts. Cependant il reste la possibilité pour la société de ne pas faire croitre le
nombre de ses parts. Par conséquent celle-ci ne retient que le nombre de souscriptions qui sera
compensé par des retraits. Dans le cas où le nombre de souscriptions n’est sont pas suffisant
assurer cette compensation, il reste à la société de gestion la possibilité de vendre des biens afin
de compenser les demandes de retrait et donc d’assurer une certaine liquidité pour les épargnants.
D’un point de vue fiscal :
Les revenus distribués par la SCPI sont fiscalisés, et donc à préciser sur la déclaration des revenus
annuelle. La fiscalité de ces actifs est sensiblement la même que celle attribuée à un bien immobilier.
Les SCPI fiscales quand à elles disposent d’avantages fiscaux spécifiques à leur situation.
La fiscalité générale associée aux revenus
Concernant les revenus fonciers issus des loyers : ils sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le
revenu après application des prélèvements sociaux. Il est possible d’opter pour le régime réel, ou bien le
régime micro foncier en fonction de votre situation. Les intérêts d’emprunt sont en revanche déductibles
des revenus fonciers perçus.
Pour le cas des revenus financiers issus des placements de trésorerie sécurisés de la SCPI, ceux ci sont
également soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu après application des prélèvements
sociaux.
La fiscalité générale associée aux plus-values
En cas de revente, les Plus-Values seront à appliquées au régime des plus-values immobilières c’est à
dire un taux d’imposition à 19% et 15,5% de prélèvements sociaux. Cependant cette fiscalité va
dépendre du nombre d’année de détention de l’actif, car il existe un abattement progressif qui permet une
exonération totale au bout de 30 ans de détention des parts.