N 9 - 2 me trimestre 2013

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N um é r o 9
Pa g e 4
COSEMIIC
F O CUS S UR LES T ENDA NCE S D U MA RCHE
PA R A R R O N D I S S E M E N T
28 AVENUE DE MESSINE
75008 PARIS
Téléphone 01 45 63 30 00
Télécopie 01 45 63 30 01
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6ème et 7ème arrondissements : Les arrondissements prestigieux de la rive gauche ne sont pas
epargnes par le flechissement des prix. La plupart des acquereurs declinent les visites de biens
avec defauts, a moins de les seduire avec des tarifs serieusement revus a la baisse. Comme souvent dans ces cas-la, les « petites » surfaces sont les moins impactees tandis que les grands appartements familiaux souffrent davantage de cette conjoncture. Pour autant, cela n'empeche pas les
biens reunissant plusieurs atouts (terrasse, vue sur monument etc…) de continuer a tirer les prix
vers le haut.
6ème Arr. Moyenne notariale au 4ème trimestre 2012 : 12 780 € / m² -5,6% sur un an.
N um ér o 9
EDITO DU PRESIDENT
DANS CE NUMÉRO :
5ème Arr. Moyenne notariale au 4ème trimestre 2012 : 10 280 € / m² -3,5% sur un an.
www.cosemiic.fr
15ème arrondissement : Meme si les acquereurs sont moins nombreux, la demande reste relativement soutenue car le 15eme arrondissement est prise des familles. C'est dans le quartier de l'hopital Necker que la baisse a ete plus marquee. Ailleurs, les evolutions ont ete plus contrastees. A
Grenelle (9300 €/m2) et Javel (8410 €), les prix n'ont cédé que 0,9 %. Et à Saint-Lambert,
ils ont stagne (+ 0,5% a 8390 €). En ce moment, les sommes sont toujours fermement negociees.
Les decotes oscillent entre 5 et 10 % en moyenne. Ici aussi, les appartements de plus de 1 M€ se
vendent plus difficilement. Toutefois, si la tendance actuelle se poursuit, le marche risque de se
couper en deux avec, d'un cote, les biens de qualite qui partiront a un prix eleve, et de l'autre,
ceux avec defauts qui subiront une importante correction.
15ème Arr. Moyenne notariale au 4ème trimestre 2012 : 8 630 € / m² -2,5% sur un an.
PRIX ET NOMBRE DE VENTES DES LOGEMENTS ANCIENS (Evolutions du prix et du nombre de
ventes : dernières tendances) Sources notariales.
Entre Janvier 2012
Edito du Président
1
Les S.C.P.I. et la
fiscalité
2
Garanties complémentaires en D.O.
3
Focus sur les tendances
du marché
4
Principaux
interlocuteurs
chez COSEMIIC
Prix *
Nombre de ventes *
Paris
+ 0,3 %
- 44,0 %
Paris
- 1,2 %
- 28,0 %
Président Directeur Général
Grande Couronne
- 1,7 %
- 25,0 %
Muriel BLEUSE
Ile-de-France
- 0,9 %
- 31,0 %
et Janvier 2013
Quatre erreurs à ne pas faire lors de la commercialisation
1/ Modifier constamment son prix de vente : Quand le pr ix d’un bien var ie un coup à la hausse,
un coup à la baisse, vous vous décrédibilisez rapidement aux yeux des acheteurs. Une variation anormale du prix de vente demandé vous exclura des recherches acquéreurs ou vous en apportera des très
agressifs dans leur négociation.
2/ Augmenter le prix de vente : Évident pour cer tains, ce n’est pas en augmentant le montant
souhaité que vous allez trouver un acquéreur pour votre appartement. C’est pourtant ce que font certains vendeurs sûrement influencés. Par cette tactique, ils essayent de montrer que la demande élevée
du bien les poussent à réviser le prix à la hausse.
3/ Baisser le prix de manière trop molle : Le cas d’er r eur le plus classique est celui d’un bien dont
le prix baisse progressivement mais trop lentement pour pouvoir atteindre le prix du marché. Ceci
s’explique par la difficulté de savoir où en sont les prix de l’immobilier sur son secteur géographique et
par la difficulté à savoir de combien est surélevé le prix demandé par rapport aux prix des biens similaires qui sont achetés actuellement. En baissant trop lentement la proposition de prix, le risque est
d’être toujours au-dessus du prix du marché, surtout si l’immobilier basse rapidement comme c’est le
cas sur le marché actuel.
4/ Fixer un prix initial excessif : Der nièr ement, les pr ix de l’immobilier ont atteint des sommets.
Déconcertés et ravis par la fortune que pouvait potentiellement valoir leur maison ou leur appartement,
certains vendeurs tentent tout et parfois n’importe quoi en matière de prix. Fantasmer sur une valeur
irréaliste au départ peut couter cher car il disqualifiera rapidement l’offre du marché.
Laurent GUILIANI
Directeur / Responsable
Grands Comptes
Christine VIALLA
Secrétaire Général
Francine GUILIANI
Immobilier Résidentiel
Rédigée avec ses
Partenaires
Cabinet DIOT
Assureur
Avec la participation de
ROBERT FONCK MANAGEMENT
2 è m e tr i m e s tr e 2 0 1 3
Pa g e 2
N um é r o 9
LES SOCIETES CIVILES DE PLACEMENT
IMMOBILIER (S.C.P.I.) ET LA FISCALITE
Tout d’abord il importe de savoir que les SCPI sont fiscalement transparentes. Les associés sont donc dans la position
fiscale d’un propriétaire direct
en termes d’impôts sur les plus
values et les revenus. Le porteur de parts est soumis à l’impôt sur le revenu et les intérêts
d’un crédit contracté pour des
achats de part sont déductibles
des revenus. De même, les plus
values de SCPI sont taxées au
régime commun. Toutefois, il
importe de souligner que les
modifications fiscales de 2012
puis celles de 2013 concernant
les plus values ne peuvent
qu’être limitées dans le calcul
du rendement, dès lors que ces
parts sont conformément à leur
objet fondateur, conservées sur
le long terme.
La faiblesse des rendements, le
matraquage fiscal de ces derniers mois conduisent la plupart
des investisseurs immobiliers à
rechercher et optimiser tout
élément de revenu, la SCPI en
fait partie et constitue une sorte
de refuge.
En effet acheter à crédit des
parts de SCPI revient à diminuer ses revenus sans limitation
de montant et de durée. Cela
revient encore à diminuer son
IRPP en s’assurant un revenu à
terme lié à une cessation d’activité voire à une baisse certaine
de revenus. Le choix immobilier
s’inscrivant dans le long terme,
la date d’investissement devra
prendre en compte le délai la
séparant du premier revenu
attendu et ce, en fonction de sa
tranche d’imposition.
La discussion sur le fait d’emprunter ne se pose pas. Le prêt
de financement, à taux fixe, est
le seul moyen de bénéficier
d’un effet de levier (écart entre
taux du crédit et rendement de
la SCPI). Les taux étant particulièrement bas (moins de 4%
assurance incluses), et l’inflation inévitable à moyen terme,
même tenue, le moment est
propice à cette opération. Le
rendement des SCPI ressort à un
peu plus de 5%. En fait le véritable choix consiste entre un
crédit in fine et un crédit à mensualité constante pour réaliser
l’investissement, on mesure
donc l’importance de l’apport
dans l’initialisation de l’opération. Nous privilégierons dans
notre raisonnement le « in fine »
adossé à un compte d’assurance
vie afin d’améliorer l’effet de
levier et ainsi rembourser, le
terme venu, le capital en bénéficiant des gains du compte. Évidemment un investisseur sans
grand apport peut réaliser ce
montage avec également des
retombées déjà intéressantes,
en capitalisant mensuellement la
partie du capital non remboursée.
Ce type d’investissement correspond au profil dirigeant de
pme, cadre supérieur…ayant
déjà un patrimoine et, dans sa
diversification, voulant se constituer une rente foncière pour
plus tard.
Cependant il est essentiel d’apprécier le « trend » futur du
rendement ainsi que le niveau
des réserves de la SCPI car il
n’est pas anormal qu’une distribution partielle de celles-ci soit
faite pour maintenir ce rendement. Enfin il est tout autant
important de s’assurer que le
prix de la part n’est pas
« anormal », celui-ci pouvant
être majoré ou minoré en fonction soit d’une politique de protection des associés, soit d’une
incitation à investir. Le prix
normal doit représenter ce que
l’on appelle la valeur de reconstitution du patrimoine de la
société à la date de l’achat. Bien
d’autres critères peuvent être
pris en compte comme le taux
d’occupation mais l’essentiel est
dans ce raisonnement. Alors
bon investissement.
Depuis de très nombreuses années, on explique qu’une réserve
foncière presque inépuisable de
logements serait disponible pour
réduire la crise du logement;
Il s’agit de logements vacants.
La règle appliquée par les bailleurs consiste à exiger des revenus représentant au moins trois
fois le loyer.
Si l’application d’une telle règle
exclut du marché locatif les plus
modestes, elle est également
appliquée par les Assureurs
traditionnels des Garanties de
Loyers Impayés.
Les gouvernements successifs
brandissent alors deux leviers
pour, enfin, libérer ces ressources inexploitées : l’incitation ou la sanction.
Après les résultats « contrastés »
de la G.R.L. (dispositif d’assurance des loyers impayés réassuré par l’État), il est évoqué la
mise en place d’une garantie
La solution la plus concrète
reste l’assurance G.L.I. pour
transférer le risque des Bailleurs
et permettre aux locataires d’accéder au logement.
universelle et solidaire.
On ne voit pas très bien comment un fond solidaire contre
les loyers impayés pourrait
permettre à un locataire de
supporter une charge de logement supérieure à ce que ses
revenus lui permettent.
On suppose aisément qui supporterait in fine la charge de ce
dispositif solidaire, qui d’autre
si ce n’est le bailleur. Ignorons
aussi les maux qui ont conduit
à la crise des « subprimes »...
Ces garanties peuvent s’appli- 
quer tant aux baux d’habitation
qu’aux baux commerciaux.

Elles couvrent notamment :

Les dégradations immobilières,
Les carences locatives.
la gestion du remboursement du loyer impayé et le
recouvrement,
NOTRE SELECTION
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