téléchargez le dernier numéro de la Lettre de la Gestion Privée

N° 18 - Janvier 2015
La lettre de la Gestion Privée
une publication du Groupe La Française, achevée de rédiger le 28 | 12 | 2014
EN PARTICULIER
Conjoncture
Décidément, léconomie nous
surprendra toujours .......................
Immobilier
Un vent d’optimisme mesuré
sur le marché de l’immobilier
tertiaire français ............................
Immobilier
LFP Opportunité Immo :
passe à la vitesse supérieure ...............
Valeurs mobilières
Mario Draghi, la chasse à la
déflation ouvre en janvier ! ............
Valeurs mobilières
Comment dynamiser votre PEA ? ......
Décryptage
L’intérêt du crédit ............................
Actualité
Financement de l’économie ..............
Il y a 40 ans apparaissait la société qui allait, au fur et à mesure des
rapprochements et des développements successifs, constituer le groupe
La Française tel que vous le connaissez aujourd’hui.
En cette année anniversaire, La Française a souhaité se doter dune
nouvelle identité visuelle en adéquation avec ses ambitions : fidèle à
nos valeurs, le nouveau logo symbolise à la fois, le lien, la diversité des
expertises et lunité du Groupe. Les lignes représentent les interactions
entre les différents acteurs qui contribuent à la réussite du Groupe tandis
que les boucles rappellent les quatre piliers qui constituent désormais
son socle à savoir l’immobilier, les valeurs mobilières, les solutions
d’investissements et l’incubation de sociétés de gestion.
Si lapparence de nos cartes de visite évolue, notre raison d’être et notre
ambition, elles, ne changent pas. Comme dans les années passées, notre
première préoccupation est de vous accompagner dans la gestion de
votre patrimoine.
Lannée 2014 s’est achevée dans une ambiance particulièrement
chahutée. Et 2015 s’annonce tout aussi volatile. Il conviendra encore une
fois d’être vigilant non seulement en termes de choix dallocation mais
aussi d’enveloppes de placement. C’est la raison pour laquelle, cette
année encore, nous vous proposerons un numéro spécial fiscalité.
En attendant davoir le plaisir de vous rencontrer, l’ensemble de léquipe
de la Française Gestion Privée se joint à moi pour vous adresser ses
meilleurs vœux.
J BB,
D G
 L F G P
En particulier
2 - N° 18 - Janvier 2015
C
Décidément, l’économie
nous surprendra toujours
Une fois de plus nous voilà devant une situation inédite. On
nous annonçait encore il n’y a pas si longtemps le "peak oil"
(saturation puis baisse de lextraction) et une envolée des
prix. Or, on produit de plus en plus de pétrole et le prix a
chuté de 50 % en quelques mois.
Quant aux taux d’intérêt, ils étaient déjà à leurs plus bas
niveaux connus dans le passé en début d’année, or ils baissent
encore en Europe, aux Etats-Unis et même au Japon. Le dix ans
français à moins de 1 %, on n’a jamais vu cela depuis l’époque
où les Templiers prêtaient au roi de France, ce qui ne leur a au
demeurant pas réussi. Largent est gratuit. Or le crédit reste
limité, du côté de loffre mais aussi du côté de la demande.
Lépargne préfère rester liquide. Le rendement est si faible,
et même négatif après impôt, que lon ne se donne même
plus le mal de le placer. Les banques allemandes vont jusqu’à
envisager de faire payer les clients qui déposent leur argent.
Et les Banques Centrales veulent encore en ajouter. La Banque
du Japon relance une vague dachats de dette publique. La
BCE compose avec les Traités Européens pour acheter des
grandes quantités de dette publique dans l'espoir de pousser
l'inflation à la hausse. La vraie question est "est-ce bien
nécessaire ?" Nous sommes tombés dans la fameuse trappe
à liquidité. On peut certes encore faire monter le niveau de
l’eau. Cela n’incitera pas pour autant à dépenser plus.
Le paradoxe est que le Monde va plutôt bien. Les pays
émergents affichent une croissance régulière de l’ordre
de 4,5 % l’an. La Chine ralentit un peu mais rien de grave.
Les Etats-Unis dépassent les 3 %. Le problème c’est
encore l’Europe : sa fragmentation et les divergences des
économies et des politiques de la zone euro. Cest cela qui
explique la faiblesse de la croissance, la peur de la déflation
(qui n’est pas pour l’instant une vraie menace mais peut
le devenir), les surenchères de la politique monétaire,
l’attentisme général et la réticence à investir. La baisse du
pétrole est une excellente nouvelle. A elle seule elle vaut
une impulsion de près d’un point de PIB. Le plan Juncker
peut ajouter à long terme deux ou trois dixièmes de point,
sans compter la baisse de l'euro. De façon plus globale,
les marchés dactions mondiaux se sont positionnés dans
une perspective dexpansion et ils ont été soufflés par
les banques centrales. Sauf gonflement éternel de leurs
bilans, il faut maintenant concrétiser la croissance. Sinon
de nouvelles surprises pourraient bien arriver.
Redonner
du sens
à la finance…
La Française a participé le
25/11/2014 aux entretiens
de l’AMF 2014 sur le thème
"Redonner du sens à la
finance : le financement de la
croissance"
Pour cette 4e édition l’AMF a réuni
professionnels et journalistes
pour permettre d’échanger
différents points de vue sur les
problématiques et tendances
du moment.
Xavier Lépine, Président du
Directoire du Groupe
La Française, a participé à la
seconde table ronde animée par
Xavier Parain, Secrétaire Général
Adjoint de lAutorité des Marchés
Financiers "Gestion d’actifs, quand
la French Touch s’adapte à la nou-
velle donne du marché".
A
En particulier
3 - N° 18 - Janvier 2015
Un vent d’optimisme mesuré
sur le marché de l’immobilier
tertiaire français
Malgré un léger rebond de l’économie française au 3e trimestre 2014, les perspectives demeurent fragiles pour
2015. Dans ce contexte encore incertain, seuls les actifs immobiliers qualitatifs, bien localisés et offrant
une flexibilité d’utilisation, sont capables de nourrir la demande.
I
Lamélioration de la conjonc-
ture économique et le retour de
la confiance s’opèrent lentement :
croissance française encore atone
tout au long de lannée 2014… Et
pourtant, le marché français de l’im-
mobilier dentreprise renoue avec
un dynamisme qui s’était évaporé
depuis le début de la crise et a signé
à la fin du premier semestre 2014, sa
meilleure performance semestrielle
depuis 2007 : 11,5 milliards deuros
investis, en hausse de 72 % par rap-
port à la même période en 2013.
En dépit du manque de visibi-
lité des entreprises et de l’ab-
sence damélioration du marché
de lemploi, la demande placée
reste orientée à la hausse sur 2014 :
+ 13 % sur les trois premiers tri-
mestres par rapport à la même
riode en 2013 ; après une forte
appréciation au 2e trimestre sous lef-
fet exceptionnel d’importantes tran-
sactions supérieures à 10 000 m2,
elle a ralenti en revanche au 3e tri-
mestre et a affiché une baisse de 17 %
par rapport au 3e trimestre 2013. Les
surfaces de grande taille restent le
moteur de l’activité. Aujourd’hui,
la demande porte sur de grands
immeubles neufs, indépendants,
éco-performants, accessibles et
flexibles pour s’adapter aux nouveaux
modes de travail. Dans un contexte
économique compliqué, les entre-
prises nont pas de visibilité à longue
échéance sur lévolution de leur acti-
vité et l’immobilier, second poste de
charges après la masse salariale,
ne doit pas constituer une pression
supplémentaire. La flexibilité est ainsi
revendiquée à tous les niveaux par les
entreprises locataires, qui entendent
bien partager les coûts daménage-
ment avec le propriétaire ; lequel se
montre conciliant en contrepartie
d’engagements de location longs :
tout sauf la vacance !
Les bureaux concentrent toujours
quelques 56 % du volume investi
en France, avec un marché
particulièrement actif en région
parisienne. A noter une performance
en hausse de la Défense ("boostée"
par la vente de Cœur Défense) après
des années de vaches maigres et
toujours, une prédominance de
Paris QCA*. En effet, la demande
s’est concentrée durant les neuf
premiers mois de l’année sur Paris
Intra-muros (+ 28 %) et la Défense
(+ 40 %). Grâce à un réajustement
des loyers et à une offre restructurée
pour répondre à la qualité souhaitée
par les utilisateurs, le marché
parisien retrouve son équilibre.
Classe d’actifs "alternative", les
locaux dactivité évoluent dans
le même contexte économique
teinté dattentisme qui ne favorise
pas les projets immobiliers pour
les petites moyennes entreprises.
Avec un marché à deux vitesses :
les marchés franciliens et lyonnais
qui tirent leur épingle du jeu d’une
part, et les autres, au Nord et au
Sud, plus à la peine, d’autre part.
* Quartier Centre d'Affaires
Sources : La Française REM, IPD, BNP
Paribas Real Estate
En particulier
4 - N° 18 - Janvier 2015
I
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Risques associés : absence de rentabilité potentielle ou perte de valeur, qui peuvent toutefois être atténuées par la diversification immobilière et locative
du portefeuille de la SCPI. Le montant du capital investi n’est pas garanti. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que la SCPI LFP Opportunité
Immo est une SCPI pouvant recourir à l’endettement à hauteur de 15 % maximum de la capitalisation appréciée au 31 décembre de l’année qui précède.
LFP Opportunité Immo a reçu le 8 août 2014 le visa AMF : SCPI n°14-22. Notice publiée au BALO n°101 en date du 22/08/2014 disponible gratuitement
auprès de La Française Real Estate Managers.
LFP Opportunité Immo:
passe à la vitesse supérieure
Lancée en août 2012, LFP Opportunité Immo, la SCPI PME-PMI entendez "qui axe sa politique d’investissement
principalement sur les besoins des petites et moyennes entreprises", accélère la constitution de son patri-
moine avec toujours comme objectif : répondre aux attentes spécifiques de ses locataires en termes de loca-
lisation (zones urbaines et périurbaines de grandes régions économiques) et de qualité des bâtiments, à la fois
fonctionnels et modulables.
Plébiscitée pour son positionnement original et son taux de distribution sur valeur de marché attractif* (6 %
en 2013, dans le top 10 des SCPI d’entreprise – IEIF 31/12/2013), LFP Opportunité Immo a transformé la collecte
nouvelle en faisant, ces deux derniers mois, l’acquisition de deux parcs dactivités. Avec 39,9 millions deuros
de capitalisation à la fin décembre et déjà 4 acomptes trimestriels de 3 €** chacun, la SCPI continue son
développement et devrait suivre cette même tendance pour l’année 2015.
*Le taux de distribution correspond au rapport entre le dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année et le prix de part
acquéreur moyen de l’année. **Le montant des acomptes trimestriels n’est pas garanti et est susceptible d’évoluer dans le temps.
Le parc Actilo est au cœur de
la zone d’activités Charles-
de-Gaulle, zone dynamique
qui comprend plusieurs hôtels
et restaurants dont notamment
Courtepaille, KFC et McDonald.
A seulement 30 km de Paris, ce parc construit en 2007
bénéficie d’une excellente desserte autoroutière.
Proche de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle,
il bénéficie également de la proximité de la gare TGV
et du RER D (à 800 m du site).
A savoir :
bâtiment sous garantie décennale
bon ratio activités / bureaux
prestations de qualité pour les utilisateurs
excellente desserte pour cette zone recherchée
par les PME/PMI
Caractéristiques :
Surface locative : 3 780 m²
Nombre de locataires : 7
Montant de lacquisition : 3,6 M€
Rendement net de lactif : 7,82 %***
Le parc des Bosquets est situé
aux portes de la métropole lil-
loise proche de l’aéroport de
Lille-Lesquin. L’ensemble immo-
bilier est idéalement situé, dans la
continuité de la zone d’activités des
Marlières, à proximité du Centre Régional de Transport
de Lille-Lesquin et de l’échangeur A1. Il est entièrement
loué dans le cadre d’un bail 9 ans fermes à Kitchen
Academy, avec une prise d’effet le 1er août 2014.
A savoir :
bâtiment neuf livré en août 2014 sous garantie
décennale
isolation thermique RT 2012 pour la partie bureaux
(climatisation)
intégralement loué, bail 9 ans fermes
bonne situation géographique et desserte routière
Caractéristiques :
Surface locative : 4 275 m²
Nombre de locataires : 1
Montant de lacquisition : 3,4 M€
Rendement net de lactif : 7,06 %***
Les exemples d’investissement donnés ne constituent pas un engagement quant aux futures acquisitions de la
SCPI et des rendements associés.
*** Loyers nets annuels sur prix d’acquisition acte en mains (en fonction du taux d’occupation, non garanti)
Le parc d’activités ACTILO
à Goussainville (95)
Le parc des BOSQUETS
à Avelin (59)
Zoom sur les 2 nouvelles acquisitions de votre SCPI
V 
U

Le risque déflationniste qu’encourt la
zone euro désormais ne doit pas être
pris à la légère. Et si la baisse conti-
nue du pétrole est indéniablement
un cadeau pour les entreprises et les
particuliers, elle est également très
inquiétante car elle pourrait avoir
un effet auto réalisateur de défla-
tion future. Loffre de pétrole est très
excédentaire, cela fragilise les pays
producteurs, incite les agents écono-
miques à repousser leurs commandes
et provoque un recul des taux d’infla-
tion anticipés intolérable pour la BCE.
Celle-ci n’a pas d’autre choix que de
sortir une nouvelle arme pour tenter
de juguler cette menace déflation-
niste et s’apprête ainsi à mettre en
place un nouveau QE (quantitative
easing), avec rachat des dettes sou-
veraines détenues par les banques.
A l’examen des résultats du QE amé-
ricain sur les perspectives d’infla-
tion, il est difficile d’affirmer que
cette mesure ait été, à elle seule,
d’une réelle efficacité. En revanche,
ces mesures dinjection massive de
liquidités ont été prises parallèlement
à des politiques budgétaires expan-
sionnistes. Et cest la concomitance
de ces deux armes économiques qui
a permis de dynamiser lactivité éco-
nomique et d’empêcher l’inflation de
ralentir d’avantage.
La politique monétaire très accom-
modante a permis daugmenter la
confiance des agents économiques
en générant un effet richesse, via la
hausse des actifs financiers. Les der-
niers chiffres du taux de croissance
du PIB américain (+ 3,9 % révisé pour
le troisième trimestre) et la stabilité
de la consommation domestique
outre atlantique sont la preuve dune
économie US en forme. Sans un dé-
cit US de -5,7 % en 2013, il n’est pas
sûr que l’économie américaine aurait
retrouvé une telle vigueur aussi vite.
B 
La BCE s’apprête donc à lancer son
QE dont les modalités pourraient être
révélées mi-janvier : c’est une bonne
nouvelle pour les marchés financiers
et les valorisations des actifs risqués
devraient donc être soutenues par
cette annonce de "new cash".
Cependant, on ne peut pas faire l’im-
passe aujourd’hui sur la persistance
de déséquilibres internes à la zone
euro qui souligne les lacunes de la
gouvernance européenne.
Si les agents économiques de la zone
euro estiment que l’environnement
politique et économique demeure
instable et qu’ils ne croient pas que
les liquidités ainsi mises à leur dis-
position permettront de sortir de la
morosité ambiante et auront un effet
positif sur la croissance, alors toutes
les mesures non conventionnelles
envisagées n’auront de sens ni d’effet.
Mario Draghi s’apprête à jouer les
res Noël une fois encore cette
année. Mais encore faudra-t-il que
les pays membres jouent le jeu d’une
meilleure intégration politique et éco-
nomique pour espérer un retour à une
croissance auto-entretenue, avec ce
qu’il faut de perspective d’inflation.
M   2015
Lannée 2015 sannonce donc comme
une année clé sur les marchés
financiers :
Les optimistes, dont nous sommes,
parieront sur la poursuite de la reva-
lorisation des actifs risqués, avec en
tête de liste les actions européennes.
Les pessimistes auront beau jeu d’agi-
ter le drapeau rouge de la menace
déflationniste et des faiblesses ins-
titutionnelles de la zone euro pour
rester investis sur les valeurs refuges
et se contenter de taux souverains
européens sur des niveaux histori-
quement bas.
En particulier
5 - N° 18 - Janvier 2015
Mario Draghi,
la chasse à la déflation ouvre en janvier !
Dans ses statuts, il est clairement indiqué que la banque centrale eu-
ropéenne a pour principal mandat de veiller à la stabilité des prix.
Or, l’inflation européenne est aujourd’hui très en deçà des objec-
tifs fixés à 2 %, et le principal risque identifié en cette fin d’an-
née réside dans l’incapacité de maintenir une progression des
prix sur un rythme proche de ce niveau. Pire, mois après mois,
le taux d’inflation anticipé 5 ans dans 5 ans qui sert d’indica-
teur à la BCE ne cesse de reculer. Evalué à plus de 2 % en juin
dernier, il atteint aujourd’hui un plus bas historique de 1,75 %.
1 / 8 100%

téléchargez le dernier numéro de la Lettre de la Gestion Privée

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !