LES PLAINES DE CERBERUS: ACTIVITE VOLCANIQUE ET TECTONIQUE RECENTE SUR MARS. J.
Vaucher1, D. Baratoux1, P. C. Pinet1, N. Mangold2, G. Ceuleneer1, M. Gregoire1, Y. Daydou1,   S. Chevrel1,  G.Neukum and the
HRSC Co-Investigator Team, 1UMR 5562/ CNRS/ Toulouse III University, Midi-Pyrenees Observatory, 14 Av. E. Belin, 31400
Toulouse, France; 2Equipe géologie planétaire,  Orsay-Terre, UMR CNRS 8616, Bat 509,  Université Paris-sud, 91405 Orsay;
3Institute of Geosciences, Remote Sensing of the Earth and Planets, Freie Universität, Berlin, Germany.
Introduction: Depuis l’acquisition des premières
données visibles depuis l’orbite (Viking), les “Plaines
de Cerberus” présentent des surfaces jeunes (<200 My)
et des indices morphologiques qui suggèrent que cette
formation résulte d’une l’activité géologique martienne
trés récente [1,2]. Les sources de coulées volcanique et
de  débâcles  fluviatiles  ont  été  identifiées  [3,4,5]  sur
toute  la  zone,  montrant  des  interactions  complexes
tandis  que  les  datations  de  ces  unités  restent  encore
débattues [3,4,5,6]. Les  laves fluides semblent issues
de petits volcans boucliers et de fractures [1,3,5].
De nouveaux âges ont été déterminés par comptage
de cratères [7,8,9,10] sur des images HRSC, THEMIS
et  MOC.  Une  analyse  morphologique  a  permis  de
sélectionner les surfaces de laves [11,12,13] et d’éviter
les groupes de cratères secondaires [10].
Des fractures recoupent les coulées de lave les plus
récentes impliquant une activité tectonique postérieure
aux derniers événements volcaniques. Les fractures de
Cerberus ont été étudiées et sont probablement formées
à partir d’intrusions de dykes [14,15,16]. Les fractures
présentent  des  traces  d’effondrements  extrêmement
récents.
Datation: Les surfaces de laves ont étés datées par
comptage de cratères [6,8,9], en utilisant les isochrones
de Hartmann [6]. La Figure 1 représente les 15 surfa-
ces datées sur les plaines de Cerberus. Les incertitudes
issues de la minimisation par moindres carrées ne sont
pas satisfaisantes pour la comparaison d’âges proche.
Nous avons donc défini une loi de probabilité associée
à  chaque  datation,  de  sorte  à  évaluer  la  probabilité
d’avoir une surface A plus ancienne qu’une surface B,
avec l’objectif d’étudier  la durée et la distribution de
l’évènement volcanique [17,18].
Fig. 1. Topographie MOLA des plaines  de Cerberus.
Les lettres représentent les surfaces datées.
Approche: Les comptages de cratères sont  repré-
sentés  sur  les  isochrones  martiennes  en  utilisant  une
méthode d’inversion non linéaire des moindres carrés.
Une isochrone est définit par :